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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 19:53

Parmi les bloggeuses se cachent des amies de longue date, que je connais depuis le collège, le lycée ou la prépa. Elles me connaissent bien et connaissent mes réticences en matière de lecture, la plus ancrée de celles-ci étant la série des Harry Potter par l'anglaise J.K. Rowling. Sa sortie en France a coincidé avec le début de mon adolescence, époque à laquelle je considérais que ces livres ne pouvaient intéresser que mon petit frère... Douze ans ont passé, et le peu d'envie de le lire s'est changé en boycott général de tous les tomes et des films correspondants. Dreamfromnowhere a longtemps essayé de me convaincre : quelle patience ! Vint le temps des blogs littéraires, des challenges en tous genres, et le Challenge (Re)Reading HP organisé par Cachou et The Bursar ne m'avait pas tentée, jusqu'à ce que cette dernière me colle dans les bras le premier tome en VO déniché à prix modique chez Boulinier. Je me suis laissée convaincre, d'autant que j'avais envie de me remettre à lire en anglais dans le texte.

Ainsi, j'ai donc lu plus exactement Harry Potter And The Philosopher's Stone !

 

philosophersstone.jpg


"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

Âgé d'une dizaine d'années, Harry Potter vit chez son oncle et sa tante, les Dursley. Son cousin Dudley lui mène la vie dure en l'embêtant sans arrêt ; de toute manière, il dort dans le placard sous l'escalier et les Dursley sont loin d'être aimables avec lui. Mais à l'aube de son onzième anniversaire, Harry apprend que ses parents étaient des sorciers renommés et qu'il est lui-même destiné à le devenir : un géant, Hagrid, vient le chercher et le conduit à l'école de Hogwarts (Poudlard en VF).

Avec ses nouveaux amis apprentis sorciers, dont Ron Weasley et Hermione Granger, Harry apprend à composer des potions, à transformer des objets, à voler en balai... Mais, parmi ses professeurs, Severus Snape (Rogue en VF) semble lui voeur une haine tenace, et Harry le soupçonne vite de vouloir dérober de grandes richesses pourtant bien gardées à Hogwarts. Les trois enfants vont mener leur enquête, à leurs risques et périls...

En écrivant ce résumé, je me rends compte que j'ai oublié des tas d'éléments : le Quidditch, Voldemort, Dumbledore, Malfoy... Mais, étant donné que je dois être une des dernières converties de France et de Navarre, subodorons que vous savez tous de quoi je parle, et ne nous apesantissons pas sur le résumé.

Je dois avouer que mes réticences étaient infondées : jamais je ne me suis ennuyée, jamais je n'ai pensé que ce livre n'était fait que pour les enfants. Peut-être que la lecture en VO a joué dans la balance : aurais-je trouvé que le livre en français était trop "gamin" ?

En attendant, j'ai adhéré à l'atmosphère, à l'ambiance dès le début : la vie rude que mène Harry chez les Dursley m'a fait penser à Cendrillon, au Vilain petit canard et à Poil de Carotte, tout cela dans un style que n'aurait pas renié Roald Dahl. Dudley est une tête à claque insupportable, et l'on ne peut qu'être en empathie avec le petit Harry. On adore détester les parents, caricaturaux au possible.

L'irruption du merveilleux, que l'on avait déjà supposé dès les premières pages avec le mystérieux chat et la moto volante d'Hagrid, se fait réellement grâce aux nombreuses lettres envoyées à Harry et à l'arrivée d'Hagrid, qui embarque Harry avec lui. Ensuite, on en prend plein les yeux, dès les emplettes réalisées pour Hogwarts : baguette magique, chouette, tenue... Le plus éblouissant, c'est le faste de l'accueil à l'école, dans le hall : on s'imagine une salle énormissime, richement décorée, et j'ai hâte de voir ce que ça peut rendre en film !

J.K. Rowling a su créer un univers complet, avec ses rites, son décor, ses habitants et a réussi à nous rendre l'ensemble attachant. On a tant envie de gifler Malfoy, on frémit à l'idée que le professeur Mc Gonagall surprenne les enfants qui mènent leur enquête, notre coeur se serre quand Dumbledore raconte son histoire à Harry, on déteste Snape qui semble en vouloir à Harry... Et pourtant, mes onze ans sont loin ! Je crois que je vais rejoindre d'un bon pas le clan des lecteurs d'Harry Potter... Bientôt, je regarderai le premier film, histoire de me faire une idée sur les personnages que j'idéalise sûrement.

Mon article n'est pas des plus développés : veni, vidi, vici. Maintenant que j'ai mis un pied dans l'univers HP, m'est avis que je prendrai plaisir à lire les suivants ! Malfoy l'affreux jojo grandira-t-il pour devenir encore plus bête et méchant ? Voldemort prépare-t-il sa vengeance ? Le crapaud de Neville se fera-t-il encore la malle ? Que de questions !

 


-Re-Reading-HP-logo.jpg J'ai donc commencé mon challenge Reading HP avec ce billet ! Je fais partie de la team Severus, menée par The Bursar : je suis 

sûre que je vais apprendre à apprécier Snape...

 

 

 

 

 

 


 

FantasypourlesnulsEt j'en profite pour avancer dans le challenge de Craklou : c'est le quatrième ouvrage de fantasy que je lis cette année !

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 19:58

Vous êtes prévenus : ce livre s'annonce dès le bandeau promotionnel qui y est ajouté comme "le thriller le plus attendu de l'année". Au contraire, ne l'attendez pas plus longtemps : sorti en librairie ces jours-ci, ce roman vaut le détour. Il commencera d'abord par attirer votre oeil de par sa couverture, ornée par le visage éternellement fixe d'une poupée de porcelaine livide, aux grands yeux verts et tristes et aux lèvres vermeilles trop bien ourlées. "Dieu se tait, le diable murmure", apprend-on de surcroît...

 

9782702141045-G.jpg

 

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

 

Mila Vasquez est une flic de renom, experte dans le domaine des enlèvements. A peine a-t-elle achevé une affaire d'enlèvement pédophile qu'elle est appelée en renfort dans une enquête complexe : cinq petites filles ont été enlevées, et l'on vient de retrouver chacun de leurs bras gauches enterrés à l'écart de la ville. Mais il y a en réalité six bras, et la police scientifique soupçonne que la dernière petite fille disparue soit encore vivante.

Mila va donc collaborer avec une équipe d'enquêteurs chevronnés, menés par Roche, un policier grande gueule, mais qui n'obéissent qu'aux intuitions et déductions de Goran Gavila, un criminologue de talent.

Un premier suspect est rapidement arrêté, mais les cadavres des petites filles commencent à réapparaître, dans des mises en scène macabres aux quatre coins de la ville...

 

Je venais de terminer L'Enfant des cimetières quand j'ai commencé Le Chuchoteur : j'ai vite réalisé que celui que je tenais entre les mains s'annonçait mille fois meilleur que le précédent.

Le style de Donato Carrisi a ceci de particulier qu'il laisse planer le mystère, tout en nous donnant l'impression qu'il nous dit tout. Jamais il ne s'apitoie sur son personnage principal, Mila, mais nous fait quand même partager ses moments les plus sombres.

Pour Mila, un bémol toutefois : son secret m'a déçue, dans le sens où je ne crois pas vraiment à toutes ces fêlures intimes qui poussent les gens à devenir flic, enquêteur, etc. En revanche, son enfance et ses "particularités", quelle claque ! Dans la même veine, le secret de Gavila est complètement dingue. J'ai d'ailleurs apprécié le changement de ton de l'auteur dès la révélation du secret, très palpable.

 

Quant à l'intrigue elle-même, difficile de faire plus machiavélique. Tout a sa raison, depuis le choix des petites victimes à l'endroit de leur découverte, en passant par les coupables désignés.

La mise en scène des corps fait froid dans le dos, notamment celui retrouvé dans une maison déserte... Pourtant, malgré un sujet terrible au possible, l'horreur ne transparaît jamais : est-ce l'absence des petites filles jusqu'à ce qu'on les découvre qui veut ça ? En tout cas, Carrisi n'est jamais racoleur et ne tombe pas dans la surenchère.

Pour en revenir à l'intrigue, certaines articulations de l'intrigue m'ont fait penser à Shutter Island : on comprend a posteriori des éléments que l'on avait compris à tort... J'ai eu faux à tout ce que je m'étais imaginé, et j'en ai été ravie, Carrisi ayant bien plus de talent que moi dans cet exercice !

 

A mon grand regret enfin, si j'ai apprécié le ton des dernières pages, je n'ai pas apprécié la dernière révélation, laissant trop d'interrogations en suspens et de questions sans réponse. La suite est attendue de façon un peu trop évidente... même si on l'aurait attendu quand même !

Vous l'aurez compris, vivement la suite !

 

Je remercie vivement Livraddict et les éditions Calmann-Lévy pour cette grande réussite !

 

Il s'agissait d'une lecture commune organisée entre membres de la communauté Livraddict, parmi lesquels Calypso, Lasardine, Dup, Latite06, Mr.Zombi, Lisalor et Véro


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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 20:40

J'ai comme qui dirait l'impression que j'enchaîne les lectures peu réjouissantes pour l'instant. Par "peu réjouissantes", entendez qu'elles ont toutes pour thème la mort et/ou un tueur en série et/ou des zinzins légèrement possédés par des démons dont on a du mal à comprendre comment ils sont arrivés là.

Et vous y aurez encore droit mercredi.

Pour l'heure, voici venir L'Enfant des cimetières, dont vous allez comprendre qu'entre enfant et cimetière, il y a un pas qu'on ne devrait jamais franchir. L'auteur, comme vous pouvez le constater, s'appelle Sire Cédric, un pseudonyme qui me pose bien des problèmes pour savoir où le classer dans la bibliothèque. Pour la peine, il ira dans les S.

 

Enfant_des_cimetieres.jpg 

Aux éditions du Pré aux Clercs, on a le sens du détail : la couverture cumule rouge + noir + taches de sang + forme de stèle funéraire + photo de l'auteur (sur la quatrième) maquillé version smoky eyes avec un trait d'eye-liner pour faire peur. Avec ça, on sait à quoi s'en tenir.

Quant à ranger ce roman dans le thriller gothique, ça reste à discuter.

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

David, malgré un talent pour la photographie d'art qu'il ne demande qu'à développer, est obligé de travailler en tant que photographe de presse pour gagner sa vie. Mais la dérive racoleuse de son journal lui déplaît fortement et, lorsqu'on l'appelle pour couvrir le massacre d'une famille entière par le père qui a perdu la raison, il est on ne peut plus dégoûté. Le lendemain, le neveu de la famille pénètre dans l'hôpital où travaille la compagne de David, la troublante Kristel : ouvrant le feu, il abat Kristel. David, abattu, doit affronter la mort de celle qu'il considérait comme la femme de sa vie. Mais très vite, Kristel lui apparaît dans des rêves qui ont une forte apparence de réalité et le met sur la trace de son meurtrier : les deux meurtriers de la famille auraient succombé à la folie à la suite de visions inspirées par un être démoniaque...

Il faut avoir l'estomac bien accroché pour commencer sa lecture : le roman s'ouvre sur une scène onirique mettant en lumière un démon nommé Naemah, qui vient sur terre pour forniquer dans un cimetière avec une armée de défunts et met au monde un enfant monstrueusement conçu. En six pages de prologue, on assiste à des scènes d'une crudité rebutante, et vous savez à quel point j'aime pourtant ce qui peut être glauque en matière de thriller.

Mais voilà, dès que des créatures mystiques entrent en jeu, je bloque un chouïa. Dans les thrillers, je trouve le mal bien plus fascinant lorsqu'il est commis par des humains que par des êtres imaginaires. Le personnage du démon ici est pourtant bien défini, et il ne tombe jamais dans le ridicule ; simplement, l'alchimie n'a pas pris parce que je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire.

C'est pourquoi les passages dans lesquels le démon intervient m'ont moins plu que les autres, et que la fin ne m'a pas particulièrement convaincue.

Pourtant, je relève dans ce livre un soin impeccable apporté aux personnages : celui de Kristel est intéressant, entre ésotérisme et érotisme. De plus, l'auteur a réussi à ne jamais céder à la facilité, et j'ai pris plaisir à constater que les éléments que je pensais avoir repérés depuis le début n'ont jamais eu lieu : ouf ! L'intrigue, lorsqu'on met de côté les démons et le fantastique, tient tout à fait la route.

Voilà un livre qui satisfera probablement plus les amateurs du genre, mais qui ne restera pas un (si) mauvais souvenir !

Merci au site Livraddict et aux éditions du Pré aux Clercs pour ce partenariat !


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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 15:29

Quelques jours à peine après une lecture commune réussie de Misery , j'enchaîne avec plaisir sur une totale découverte de l'oeuvre monumentale de King, à savoir sa saga La Tour sombre.

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J'ignorais délibérément cette saga avant de prendre pour défi personnel de la lire dans le cadre du Challenge King : en croisant les tranches des différents tomes dans les rayonnages de librairies, je l'évitais soigneusement, me méfiant comme la peste de ces écrits, qui semblaient ne rien avoir de commun avec les grands titres de King que j'aimais tant.

C'était sans compter donc ma résolution de lancer le Challenge King, et la détermination enfin là de commencer à lire quelques titres de fantasy grâce au Challenge Fantasy pour les nuls de Craklou !

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

Roland de Gilhead, pistolero de son état, marche dans le désert à la poursuite de celui qu'on ne connaît que sous le nom de l'homme en noir. Il croise quelques autochtones, passe les jours à avancer toujours, s'arrête en chemin dans le petit village de Tull, qui se remettra d'ailleurs difficilement de son passage, et embarque avec lui le jeune Jake pour l'accompagner dans sa quête de l'homme en noir. Ne sachant s'il doit le tuer ou non, écouter ou non ce que cet inconnu lui dira, Roland sait juste qu'il doit se rapprocher de la Tour sombre, qui l'attire irrémédiablement.

Il y en a, des choses qu'on ignore, dans ce premier tome. On ne sait pas grand-chose du héros, Roland ; peut-on d'ailleurs parler de héros ? Paumé, solitaire, souvent sauvage, rude, il ne se révèle qu'à quelques occasions, au contact de Jake. Quelques flashes-back nous permettent de le découvrir à l'adolescence, lors de son apprentissage de l'état d'homme, dans une époque qui semble avoir quelques points communs avec notre Moyen Âge. Ces passages m'ont rappelé avec bonheur l'ambiance d'un autre King destiné à la jeunesse, Les Yeux du dragon, que j'avais adoré à l'époque et qui a sûrement été mon premier King. Qu'en est-il de sa poursuite de l'homme en noir ? Doit-il le tuer, comme le laisserait penser sa fonction de pistolero ? Quelles réponses lui donnera-t-il ?

L'histoire de Jake est quant à elle troublante : le jeune garçon semble avoir vécu dans notre monde, plus particulièrement aux Etats-Unis, avant de mourir accidentellement et d'être projeté (envoyé ?) dans le désert, sur la route de Roland. Je me demande s'il aurait pu vieillir, si on l'avait vu plus longtemps... J'ai d'ailleurs eu du mal à accepter sa disparition !

L'atmosphère qui règne dans ces pages, dans le désert, m'a à la fois plu et gênée : ma lecture a été parfois fastidieuse, comme si j'étais moi aussi ralentie par la chaleur et la menace qui semble peser continuellement sur les marcheurs. Toutefois, si j'ai du mal à apprécier les westerns à l'écran, en être partie prenante à l'écrit m'a paru bien plus excitant. La scène de l'arrivée de Roland à Tull est typique de celle de l'arrivée du gringo en ville, dans un western, qui se précipite au saloon, fait du gringue à la fille derrière le bar et évite tranquillement le complot qui se trame dans son dos depuis la table des joueurs de poker bien installés. Là, je dis oui et re-oui.

 

Les autres aventuriers du désert étaient Ofelia, Pando, Kikine, Setsuka et Livraison !

  A quand la lecture du tome 2 ? Si vous voulez poursuivre, inscrivez-vous par ici !


Sachez également que Ron Howard est pressenti pour bientôt adapter à l'écran la saga de Stephen King !

Personnellement, pour incarner Roland, mixte de cowboy/agent secret/poète torturé, je verrais bien Hugh Jackman, même si je ne le porte pas trop dans mon coeur...

 

challenge stephen king

 

Fantasypourlesnuls

 

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 19:33

En ce vendredi, je vous parle aujourd'hui d'un livre qui a déjà fait beaucoup parler de lui à sa sortie et qui passionne encore les foules à l'occasion d'une lecture commune sur Livraddict, que j'ai rejointe avec plaisir.

 

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La couverture, extrêmement soignée, évoque un recueil de lettres liées d'un joli ruban rose : de nombreuses maisons seraient bien inspirées de prendre modèle sur NiL !

 

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

 

Juliet, un peu sur le modèle de Paul Sheldon avec son héroïne Misery, s'est empêtrée dans l'écriture de romans badins au sujet de la Seconde Guerre mondiale, qui vient de s'achever. Pressée de trouver une nouvelle idée pour son prochain livre, elle écrit quotidiennement à son éditeur et avant tout ami cher à son coeur, Sidney, ainsi qu'à la soeur de celui-ci, qui se trouve être par la même occasion une amie d'enfance. Parmi toutes ces lettres échangées, Juliet reçoit un jour la lettre d'un inconnu habitant l'île de Guernesey : Dawsey est devenu propriétaire d'un livre vendu par Juliet et lui demande si elle peut lui procurer un autre livre. De fil en aiguille, Juliet développe sa correspondance avec les insulaires : Dawsey lui a en effet appris l'existence d'un Cercle littéraire, créé pendant la guerre, et Juliet se prend d'amitié avec les différents membres, au point d'aller les rencontrer sur leur île.

 

Si la couverture de l'ouvrage est joli, je craignais, avant ma lecture, de me retrouver plongée dans une bluette de plus : j'ai peur de devoir avouer que mes craintes étaient fondées.

 

Après moult lectures passionnées des Liaisons dangereuses lorsque j'étais lycéenne, mon intérêt pour les romans épistolaires s'est plus qu'émoussé. Pourtant, le rythme des lettres qui nous sont données ici se révèle si effréné que le genre m'a semblé reprendre une certaine vigueur : la multiplicité des personnages (parfois excessive) réveille les échanges dont Juliet est l'épicentre.

Par ailleurs, les personnages sont tous bien définis, dotés chacun d'une personnalité propre : je regrette justement que cet avantage se soit parfois transformé en caricature. Juliet est trop fofolle, Kit trop sauvage, Dawsey trop secret... Une fois que l'on a compris le caractère de chacun d'eux, pas la peine d'en rajouter !

 

Juliet m'a justement un peu fatiguée : à vrai dire, je l'ai souvent trouvé niaise. Ce qui a sauvé la mise, c'est la beauté très travaillée de l'île de Guernesey telle qu'elle apparaît dans les descriptions de ses habitants à l'année et des nouveaux venus.

 

Dans l'ensemble, j'ai trouvé cette histoire charmante, mais elle souffre selon moi d'une surabondance de mièvrerie : les ficelles sont un peu trop grosses, et l'histoire d'amour prévisible...

Voilà qui ferait en revanche une bonne comédie romantique à la sauce Bridget Jones !

 

 

Je vous invite à aller lire les avis de mes camarades de lecture : Djak, Cécile, Heclea, Belledenuit, Linou, Evy et Setsuka.



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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 10:54

Dans le cadre du Challenge Stephen King lancé en ces lieux, voici la première lecture commune ! De nombreux courageux s'étant proposés pour relire des oeuvres du maître de l'épouvante, il paraissait logique d'unir nos forces et de s'allier pour résister aux frissons qui allaient forcément nous envahir...

 

 

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"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

 

Paul Sheldon est un écrivain à succès, qui a acquis sa renommée grâce à Misery, l'héroïne de sa saga romantico-historico-policière. Mais Sheldon, qui veut renouer avec une littérature moins commerciale, a tué Misery au cours d'une dernirère aventure : il a ainsi tout le loisir d'écrire un "vrai" livre. 

Pour écrire, il a l'habitude de s'isoler dans un hôtel de montagne : c'est sur le chemin du retour, prêt à aller montrer son nouveau manuscrit à son éditeur, qu'il se retrouve pris dans une tempête et se trouve victime d'un accident de voiture. Il est sauvé par l'infirmière Annie Wilkes, qui le mène chez elle et prend soin de lui. Sheldon, ayant repris connaissance, découvre qu'il a les deux jambes terriblement abîmées et ne peut plus se déplacer. Par ailleurs, les conditions climatiques semblent rendre impossible son acheminement vers un hôpital. Heureusement, Annie est dévouée ; par chance, elle est même une de ses plus grandes fans ! D'ailleurs, elle est prête à se lancer dans la lecture du dernier opus... Mais elle n'apprécie pas du tout la mort de son héroïne favorite et va se montrer prête à tout pour la voir revivre...

 

Ce livre n'est pas une découverte pour moi : comme la plupart des grands succès de Stephen King, je les ai lus quand j'étais ado et me souviens de chacune des intrigues dans ses grandes lignes. En revanche, j'avais oublié les constituantes implacables de ce qui rend ses histoires complètement addictives.

J'ai eu du mal à m'y remettre, je dois l'avouer : le début m'a paru trop elliptique. Sheldon est dans le gaz, inconscient, sur le point de se réveiller, et Annie Wilkes se trouve déjà auprès de lui. On retrace à partir de ce moment-là ce qui est arrivé à Sheldon.

Pendant la majorité du livre, Sheldon est seul, confiné dans sa chambre de malade : pourtant, le livre ne souffre d'aucune longueur. Entre dialogues intérieurs, souvenirs, rêves et plans d'évasion, il a l'esprit bien occupé. Et finalement, on n'assiste pas non plus à de véritables échanges entre Paul et Annie. Paul se rend vite compte qu'Annie n'est pas de celles avec qui l'on peut discuter sans arrière-pensée...

 

Avant même d'apprendre que Misery est morte sous la plume de son auteur, Annie se révèle psychologiquement fragile : personnage changeant, elle est victime d'accès de dépression au cours desquelles elle devient dangereuse. Et lorsque Sheldon, découvrant un album macabre de notices nécrologiques, apprend toutes les horreurs qu'elle a commises, elle devient terrifiante.

Sheldon, qui doit se montrer à toute heure vigilant, n'est pas loin de sombrer lui aussi dans la folie. On retrouve ici ce penchant du King à dépeindre des personnages possédés, qui ne sont pas maîtres d'eux-mêmes...

Annie va forcer Sheldon à faire renaître son héroïne : l'on peut alors lire, grâce à une mise en abyme, des extraits de Misery : étrangement, on se surprend à trouver des passages attachants et on comprend pourquoi Annie est devenue fan. Stephen King nous met dans la position délicate de celui qui voudrait aussi connaître la suite des aventures !

 

Mais Sheldon n'est pas prêt à se remettre à l'écriture d'un Misery de son plein gré, lui qui jubile à l'idée de pouvoir écrire autre chose : la scène mythique du livre intervient donc dans le cadre de la volonté d'Annie de le voir écrire à nouveau. Le passage du châtiment, de la punition qu'Annie inflige à Sheldon à coups de hache, est d'une cruauté sans limite. Déjà choqués par la possibilité du passage à l'acte d'Annie, nous sommes happés par les paroles de Sheldon, devenue logorrhée, qui nous font ressentir une montée d'adrénaline peu commune...

Le ton est donné : maintenant que nous savons de quoi Annie est capable, la méfiance est de rigueur, et l'on se prend à vouloir aider Paul dans son entreprise d'évasion. Moments d'attente, effets de suprise, tout est là...

 

C'est en lisant ce livre en quelques jours à peine que j'ai retrouvé, a posteriori, les raisons qui m'avaient fait devenir une lectrice assidue lorsque j'avais quinze ans ; et je ne boude pas mon plaisir à l'idée de m'y remettre cette année !

 

challenge stephen king

 

 

 

 

 

Dans le cadre du Challenge, Lasardine et Audrey ont elles aussi participé à cette lecture !

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CLAP-Amelie




 

 

J'ai lu ce livre au cours de mon séjour lyonnais à l'occasion de Quais du Polar !

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 20:02

C'est un tel plaisir qu'un livre choisi dans le cadre d'un partenariat parce qu'il semblait tentant se révèle finalement encore meilleur que ce que l'on s'imaginait. C'est le cas aujourd'hui avec Speed Queen.

 

speed queen

 

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

 

Marjorie est en prison, plus pour longtemps : elle attend dans le couloir de la mort son exécution qui doit avoir lieu dans la soirée. Pour subvenir aux besoins à venir du fils qu'elle laisse orphelin, elle a accepté de répondre aux questions d'un romancier qui désire écrire un livre à partir de son histoire. Ce romancier n'est pas n'importe qui : il s'agit de Stephen King.

Marjorie se lance donc dans un récit de sa vie, rythmé par les questions diverses d'une liste qu'elle égrenne : ayant connu l'alcoolisme au début de sa vie d'adulte après une enfance pourtant heureuse, elle sombre dans la dépendance à des tas de drogues, dépendance que connaît aussi son compagnon, Lamont. Pour quelques petits délits, Marjorie est emprisonnée une première fois et rencontre Natalie, qui deviendra son amante puis celle de Lamont. Le triangle amoureux, bientôt déchiré par les rivalités, va dériver vers des délits de plus en plus graves, jusqu'à une série de meurtres en chaîne qui les mènent au point de non-retour...

 

Je vous dirai tout de suite que je n'ai pas trouvé trace de l'humour décapant qu'évoque la couverture. En revanche, "l'intelligence implacable", oui et re-oui. S'agissant déjà de la forme choisie par l'auteur, il y a de quoi s'étonner : jamais nous ne lirons la moindre question formulée par le Stephen King qui interroge Marjorie, mais directement les réponses de cette dernière ou une de ses reformulations. D'ailleurs, les références aux grandes oeuvres de King sont légion dans les réponses de Marjorie.

 

Marjorie raconte une histoire qui pourrait faire froid dans le dos : la manière dont se concluent les assassinats qu'ils commettent fait frémir, et Marjorie n'enjolive rien. Pourtant, à travers ses dires, elle apparaît comme une femme amoureuse, qui se veut forte mais n'est que pathétique : prête à tout pour l'homme qu'elle aime, elle ne se rend pas compte des folies qu'elle accepte, ni du fait qu'ils basculent de plus en plus profondément dans l'illégalité avec leurs petits trafics en tous genres. Malgré tout, on ne peut s'empêcher de la trouver attachante et de redouter la fin du livre, quand viendra le moment de l'injection léthale...

 

A travers les souvenirs de son personnage, Stewart O'Nan brosse un portrait plutôt effrayant de l'Amérique profonde : accros aux multiples mets proposés dans tous les fast-foods imaginables et complètement dingues de voitures, Marjorie énumère sans complexe des noms abracadabrantesques de plats ou d'équipements automobiles très détaillés, au point que le traducteur ait éprouvé le besoin d'ajouter en fin d'ouvrage un lexique pour expliquer ce que désignent tous ces mots. Grand bien lui en a pris ! Le tout forme un ouvrage édifiant, étonnant et addictif, comme la drogue l'était pour Marjorie. Du O'Nan, j'en redemande !

 

 

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Je remercie la Blog-O-Book Team et les éditions Points pour cet envoi !



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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 06:47

Cela fait plusieurs années mainteant que j'envisage de lire De Sang-froid, de Truman Capote, mais j'ai toujours eu peur que le style me rebute. Pour éviter de m'embarquer dans plusieurs centaines de pages sans savoir où je me dirige, je me suis tournée vers ce court récit, dont la quatrième de couverture nous apprend qu'il est "dans la lignée [du] chef-d'oeuvre De Sang-froid".


 

Cercueils-mesure.jpg

 

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

 

Dans une petite ville de l'ouest des Etats-Unis, l'on s'étonne de morts étranges, toutes de cause différente et chacune d'elle ayant été précédée de l'envoi d'un petit cercueil fait main dans lequel on trouve la photo de la future victime. L'enquêteur Jack Pepper est sur le coup mais il ne parvient pas à empêcher les morts suivantes. Lorsque sa promise, Addie Mason, reçoit à son tour un cercueil, Pepper décide de faire appel à une aide extérieure pour confondre le coupable présumé et protéger celle qu'il aime.

 

Le style de Capote change de tout ce que j'ai déjà lu jusqu'à présent. Le lecteur est prévenu dès avant l'incipit : il s'agit d'un "récit véridique non romancé d'un crime américain". En effet, l'auteur ne perd pas de temps à développer sans fin ses personnages, ou les descriptions : on va à l'essentiel, en gardant parfois quelques adjectifs qualificatifs nécessaires à la bonne représentation des protagonistes, mais qui ne sont pas à attribuer à l'auteur. D'ailleurs, les échanges entre les personnages sont de la plus grande banalité, mais nous laissent justement toute liberté de construire notre opinion sur le déroulement de l'histoire. Ces dialogues tiennent d'ailleurs, dans leur présentation, plutôt d'un dialogue de théâtre sans didascalies : c'est tout à fait inédit pour moi !

 

En ce qui concerne l'intrigue elle-même, je suis assez convaincue. Non pas un, mais huit crimes sont détaillés dans cette histoire louche mais jamais sordide. On n'avance jamais rapidement dans l'intrigue mais on chemine à petit pas ; les différents modes de récit choisis varient et étonnent : ainsi, à la fin, on assiste simplement aux souvenirs du narrateur racontés dans un journal intime.

 

Les personnages sont dotés d'une psychologie assez limitée mais pourtant intéressante : ainsi, Jack Pepper n'a qu'une préoccupation, et l'on se demande ce qu'il va devenir ensuite... Seul le coupable présumé, Bob Quinn, est plus complexe, et j'ai trouvé le passage dans lequel le narrateur l'identifie grâce à un souvenir d'enfance extrêment intense et prenant.

 

Quant à la fin, elle peut paraître énigmatique mais m'a convenu car elle est en adéquation parfaite avec le reste du récit : on reste dans le non-dit, et c'est au lecteur de conclure.

Voilà qui m'a donné envie de poursuivre ma découverte avec De Sang-froid, que j'ai d'ores et déjà acheté !

 

Les avis de Pimprenelle, Lily, Saraswati et Manu.

 

 

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CLAP-Amelie

 

 

 

 

 

 J'ai lu ce récit dans le train, en me rendant à Lyon pour Quais du Polar !

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 14:51

Il m'en aura fallu du temps pour lire ce policier : initialement conseillé à la fac par une prof de littérature contemporaine il y a trois ans, noté dans un coin de LAL, acheté il y a deux ans, commencé, abandonné après une dizaine de pages, il m'a finalement tenu compagnie ces derniers jours sans que je le lâche d'une semelle. Serait-ce l'effet Quais du Polar  ? Je ne pourrais le dire.

 

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"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

 

Chaque nuit, dans Paris, un ou deux objets insignifiants, vestiges du quotidien perdus sur un trottoir, sont entourés d'un large cercle bleu tracé à la craie. Volonté de mettre en évidence la société de consommation ? Délire maniaque ? Nul ne peut le dire. Chacun de ces cercles s'accompagne d'une phrase : "Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?"

Alors que personne ne s'alarme de ce fait divers plutôt amusant, le commissaire Adamsberg sent que la situation ne peut qu'empirer : la suite des événements lui donne raison lorsqu'on découvre successivement plusieurs cadavres, gorge tranchée, dans des cercles.

 

Il s'agissait là de mon premier Vargas. Si j'aime avec ferveur les thrillers et les policiers, je ne suis que peu friande d'auteurs français de ce genre, réservant mes préférences aux auteurs anglo-saxons.

Pourtant, Fred Vargas a réussi à me faire apprécier son personnage du commissaire Adamsberg. Dès les premières pages, ce dernier nous est présenté selon un mode peu commun : Vargas lui attribue l'adjectif sylvestre... Etrange. J'ai essayé un moment de me représenter cet Adamsberg, et les informations que l'on obtiendra à son propos tout au long du livre continuent à dresser le portrait d'un flic peu commun. Lent, mauvais lecteur, peu adepte du travail en équipe, Adamsberg peine à réfléchir comme le font les enquêteurs que l'on connaît. Malgré ce portrait peu élogieux, Adamsberg plaît. Il n'est pas beau, mais son visage séduit ; il ne réfléchit pas, mais est un homme d'instinct, de ressenti, de sensations, d'impressions. Est-ce que sa lenteur rassure ? Je ne saurais le dire, mais j'ai aimé son peu d'empressement et son silence. S'il tranche avec ce qu'on connaît, ce n'est finalement pas si mal.

On apprend peu de choses sur le quotidien d'Adamsberg : on en sait plus sur son inspecteur, Danglard. Les membres de l'équipe sont fort différents, mais forment une équipe soudée qui se met au diapason du drôle de mode de fonctionnement d'Adamsberg.


Pourtant, j'ai été déçue de voir Adamsberg si dépendant du souvenir de la femme aimée, celle qui l'a quitté et qu'il appelle "petite chérie" : cela ne colle pas vraiment avec le portrait d'Adamsberg, qui semble si peu lié aux contingences des relations amicales et professionnelles. Et l'irruption de la mère de la petite chérie m'a aussi contrariée.

Par ailleurs, Adamsberg, qui se contente de ressentir les choses, laisse à Danglard le soin d'enquêter et de mener les interrogatoires : j'ai été déçue de constater que l'identité du coupable était révélée par les bons soins de Danglard. De la même façon, trop de questions restent sans réponse (la signification de la phrase, la manière dont Adamsberg trouve où se rendre à la fin du livre...) et auraient nécessité plus d'explications.

 

Si mon avis semble donc en demi-teinte, j'ai tant apprécié le personnage d'Adamsberg que je suis prête à retenter ma chance avec une autre de ses enquêtes. Je fais appel à votre connaissance de Fred Vargas pour me guider !

 

 

 

CLAP-Amelie





Ce livre m'a accompagnée pendant mes vacances parisiennes et mes différentes virées en métro, tram, RER, tout ça...


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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 16:29

Alléchée par la programmation annoncée au festival lyonnais Quais du polar, c'est accompagnée de ma BFF Dreamfromnowhere que je suis allée flâner, bien décidée à faire quelques achats orientés policier.

 

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Notre première expérience n'eut rien de concluant : ayant reçu pour un partenariat le premier livre de Volker Kutscher, Le Poisson mouillé, j'ai entraîné Dreamfromnowhere à une lecture par l'auteur présent pour l'occasion. Malheureusement, la présentation et la lecture ont eu lieu en allemand, et nous avons passé l'heure la plus looooongue de notre vie, n'en parlant pas un demi-mot. Ne riez pas, nous serions bien parties avant si nous n'avions pas été bloquées entre deux auditeurs germanophones passionnés. No comment.

 

Heureusement, le jour suivant s'est beaucoup mieux présenté avec une visite aux Archives municipales de Lyon, pour y voir l'exposition consacré à Edmond Locard, le père de la Police scientifique. Si nous avons appris des choses, nous avons aussi remarqué des titres de journaux ou des conférences pour le moins amusantes.

 

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Pendant deux jours, nous avons ensuite arpenté les allées du Palais du Commerce pour apercevoir les auteurs tant attendus, flâner au milieu des polars récents ou d'occasion, et prendre encore quelques photos...

 


2010-04-10-16.28.50.jpgLe Palais du Commerce.

 

2010-04-09 17.57.42Les allées quasi désertes du salon vendredi après-midi. Samedi, il fallait jouer des coudes pour se frayer un chemin d'un stand à l'autre.

D'ailleurs, les quinze personnes alignées autour d'un stand sur la gauche attendaient la dédicace de Maxime Chattam : on ne voyait pas la fin de la file samedi...

 

2010-04-09-17.43.43.jpg  Jasper Fforde en plein travail.

 

2010-04-09-17.43.51.jpg Don Winslow et ses lunettes.

 

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Maxime Chattam, qui écoute poliment et d'un air amusé ce qu'on lui dit.

 

2010-04-10-15.53.55.jpg Johan Theorin, l'auteur de L'Echo des morts.

A côté de lui, la moitié d'Aurélien Molas, en pleine dédicace de son premier roman, La Onzième Plaie.

Dans leur dos, Maxime Chattam discute avec Pierre Lemaître.

Jcrois que j'ai assuré, niveau cadrage.

 

2010-04-10-15.27.04.jpg La jolie Mo Hayder.

 

 

Côté achats, je repars avec Green River de Tim Willocks, aux éditions Sonatine, et Les Nombreuses Vies de Nero Wolfe, d'André-François Ruaud, aux éditions Moutons électriques. Vous n'aurez pas de photos, trop timide que j'étais pour dégainer l'appareil alors que je cherchais désespérement quoi dire aux auteurs. Enfin, pas trop avec M. Ruaud, puisqu'il est français (mais nous avons eu une discussion très intéressante sur sa découverte de New-York via l'écriture de son ouvrage, je vous en parle bientôt, photos à l'appui !), mais plutôt avec Tim Willocks qui, comme les auteurs non francophones présents, a du beaucoup rire d'entendre des gens bredouiller à voix basse des mots ressemblant  à "Enchanté...", "Merci beaucoup", "Vous pouvez me le dédicacer au nom de Trucmuche siouplé...".

J'ai également acheté un chouette badge James Bond contre Dr No, et quatre affichettes de films policiers à encadrer.

 

[Aparté spécial "je suis une quiche" : je m'aperçois en rédigeant cet article qu'André-François Ruaud est l'auteur de Cartographie du merveilleux, chroniqué ici il y a moins d'un mois. Et dire que je me demandais où j'avais entendu parler de lui. Honte sur moi. Quand je pense que j'aurais pu aussi lui parler de ça, rhaaa !]

 

Et demain, théâtre avec The Bursar !

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