Alléchée par la programmation annoncée au festival lyonnais Quais du polar, c'est accompagnée de ma BFF Dreamfromnowhere que je suis allée flâner, bien décidée à faire quelques achats orientés policier.
Notre première expérience n'eut rien de concluant : ayant reçu pour un partenariat le premier livre de Volker Kutscher, Le Poisson mouillé, j'ai entraîné Dreamfromnowhere à une lecture par l'auteur présent pour l'occasion. Malheureusement, la présentation et la lecture ont eu lieu en allemand, et nous avons passé l'heure la plus looooongue de notre vie, n'en parlant pas un demi-mot. Ne riez pas, nous serions bien parties avant si nous n'avions pas été bloquées entre deux auditeurs germanophones passionnés. No comment.
Heureusement, le jour suivant s'est beaucoup mieux présenté avec une visite aux Archives municipales de Lyon, pour y voir l'exposition consacré à Edmond Locard, le père de la Police scientifique. Si nous avons appris des choses, nous avons aussi remarqué des titres de journaux ou des conférences pour le moins amusantes.
Pendant deux jours, nous avons ensuite arpenté les allées du Palais du Commerce pour apercevoir les auteurs tant attendus, flâner au milieu des polars récents ou d'occasion, et prendre encore quelques photos...
Le Palais du Commerce.
Les allées quasi désertes du salon vendredi après-midi. Samedi, il fallait jouer des coudes pour se frayer un chemin d'un stand à l'autre.
D'ailleurs, les quinze personnes alignées autour d'un stand sur la gauche attendaient la dédicace de Maxime Chattam : on ne voyait pas la fin de la file samedi...
Jasper Fforde en plein travail.
Don Winslow et ses lunettes.
Maxime Chattam, qui écoute poliment et d'un air amusé ce qu'on lui dit.
Johan Theorin, l'auteur de L'Echo des morts.
A côté de lui, la moitié d'Aurélien Molas, en pleine dédicace de son premier roman, La Onzième Plaie.
Dans leur dos, Maxime Chattam discute avec Pierre Lemaître.
Jcrois que j'ai assuré, niveau cadrage.
La jolie Mo Hayder.
Côté achats, je repars avec Green River de Tim Willocks, aux éditions Sonatine, et Les Nombreuses Vies de Nero Wolfe, d'André-François Ruaud, aux éditions Moutons électriques. Vous n'aurez pas de photos, trop timide que j'étais pour dégainer l'appareil alors que je cherchais désespérement quoi dire aux auteurs. Enfin, pas trop avec M. Ruaud, puisqu'il est français (mais nous avons eu une discussion très intéressante sur sa découverte de New-York via l'écriture de son ouvrage, je vous en parle bientôt, photos à l'appui !), mais plutôt avec Tim Willocks qui, comme les auteurs non francophones présents, a du beaucoup rire d'entendre des gens bredouiller à voix basse des mots ressemblant à "Enchanté...", "Merci beaucoup", "Vous pouvez me le dédicacer au nom de Trucmuche siouplé...".
J'ai également acheté un chouette badge James Bond contre Dr No, et quatre affichettes de films policiers à encadrer.
[Aparté spécial "je suis une quiche" : je m'aperçois en rédigeant cet article qu'André-François Ruaud est l'auteur de Cartographie du merveilleux, chroniqué ici il y a moins d'un mois. Et dire que je me demandais où j'avais entendu parler de lui. Honte sur moi. Quand je pense que j'aurais pu aussi lui parler de ça, rhaaa !]
Et demain, théâtre avec The Bursar !