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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 19:57
Aujourd'hui, j'aurais pu vous parler de Bright Star, le film sur la romance de Keats et de sa voisine. J'aurais pu vous parler de Bliss, de Drew Barrymore. Manque de bol pour vous, et pour moi par la même occasion, je vais vous parler de Solomon Kane.

solomon_1.jpg
Pourtant, je vous avais parlé de ce film il y a quelques mois... C'était par ici. Déjà, je subodorais la possible nazitude de ce film, avec une lueur d'espoir quand même.

Mais que diable suis-je allée faire dans cette galère ? M'étant auto-invitée hier soir chez mon amie Migosh, et celle-ci ayant accepté de me recevoir (sous la torture, évidemment), j'avais émis l'idée d'aller au ciné... Manque de bol, vu l'horaire tardif de mon arrivée chez elle, le choix du film était restreint.
Nous voilà donc parties pour Solomon Kane... Il y avait foule : trois autres pelerins avaient aussi trouvé le chemin de la salle. Mieux : après trois minutes de film, celui-ci a buggué et s'est coupé ; la lumière s'est rallumée ! Nous aurions du tenir compte de ce signe divin et fuir sans demander notre reste...

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

Solomon Kane, qui ne veut pas s'engager dans le clergé selon les voeux de son père sur son avenir, quitte le château familial alors qu'il n'est encore qu'adolescent. Sans le sou, il entame une vie de vagabond, s'engage dans l'armée et vit finalement de rapines en tous genres. Mais il finit par renoncer et promet de ne plus tuer, histoire de racheter son âme déjà damnée.
Sur sa route solitaire, il croise la route d'une gentille famille qui lui offre de quoi se vêtir et se nourrir. Mais l'équipage rencontre une horde de bandits menée par le féroce Malachi : la famille est décimée et la fille aînée enlevée. Solomon décide de renier sa promesse et de sauver la jeune fille, ce qui permettrait en plus de prouver que son âme mérite d'être sauvée. La poursuite de la jeune fille le ramène au château de son enfance...

Il n'y a rien à garder dans ce film. Pour couronner le tout, la voix française de James Purefoy est à pleurer... de rire ou de tristesse, c'est selon.
Depuis Rome, Purefoy a du être victime d'une terrible malédiction : il a perdu et son mojo, et ses qualités d'acteur. Voyez-un peu :


hugh jackman in van helsing stanislas140909
               
Van Helsing + Stanislas = Solomon Kane...

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Ajoutez à cela des monstres ridicules dont on se demande ce qu'ils viennent faire là, une absence totale de romance (même pas un ptit bisou avec la demoiselle en détresse pour compenser le reste !) et des exploits aussi fous que l'auto-décrucifixion (!), que même Jésus n'avait pas réussie en son temps, et hop, un film à oublier très vite !

Misons tout sur Sherlock Holmes et Shutter Island, qui arrivent bientôt dans les salles !
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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 18:14
Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, dit l'adage. Je devrais ajouter "imbéciles amnésiques". Et pour cause...

http://culture.froggytest.com/modules/xoopsgallery/cache/albums/albuq21/stardust_le_mystere_de_l_etoile.jpg

Je préparais tranquillement mon article sur ce film vu ce week-end, en cherchant sur Google Reader si d'autres bloggeurs l'avaient vu pour ajouter quelques liens. En plus d'avoir retrouvé l'article de Leiloona, j'ai même retrouvé le commentaire que j'y avais laissé ; je m'auto-cite : "Pour une fois je passe mon tour, ce n'est pas pour moi ;) Mais De Niro peut-il être une raison suffisante ? Parce que justement, j'abhorre les Narnia et trucs du genre...", avant d'ajouter "
Je n'aime pas Narnia parce que je n'aime pas que les animaux aient des pouvoirs magiques, ça me... perturbe :)"

Là, je vous laisse rire de moi sans scrupule... (Sachez que oui, tout ce qui parle alors qu'il ne le devrait pas ou fait des choses qui ne lui sont physiologiquement pas possibles me PERTURBE. Les animaux. Les bébés. Les pantins. Entre autres. Les pubs Evian sont de vrais films d'horreur.)


http://www.emob.fr/dotclear/images/2009_juillet/evian-bebe-6.jpg
Ma BFF Dreamfromnowhere, venue passer le réveillon chez moi, avait justement apporté ce DVD que je ne me souvenais absolument pas avoir croisé où que ce soit. Et j'ai accepté avec plaisir de le voir. Je crois que l'affiche vue chez Leiloona avait du m'évoquer tout un monde peuplé de dragons (allez savoir) : je vous rassure, si vous êtres machins-qui-font-des-trucs-qu'ils-ne-devraient-pas-faire-ophobes, il n'y a rien qui vous déplaira dans ce film !

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

Dans le petit village de Wall, le jeune Tristan est amoureux d'une jolie fille malheureusement hautaine et qui le fait tourner en bourrique. Pour la conquérir, il part à la recherche d'une étoile filante tombée sur Terre. Il tombe littéralement sur elle, d'ailleurs, personnifiée en une belle jeune femme. Pendant le chemin du retour jusqu'à Wall, ils se heurteront à une sorcière qui veut tuer l'étoile pour devenir immortelle...

Moi qui ne suis pas fan de fantasy à l'écrit (à part avec Pratchett, mais il est hors-concours), j'aime beaucoup ce genre de films. J'ai beaucoup aimé suivre les aventures de nos deux héros à travers le monde merveilleux situé près de Wall : les décors sont splendides et grandioses.
Mais surtout, j'ai beaucoup aimé la galerie de personnages très pittoresque qu'on rencontre au fur et à mesure. Le pépé qui garde le Mur est excellent !

http://www.cinemovies.fr/images/data/photos/G104041495524617.jpg
Mais surtout, outre une Michelle Pfeiffer qui rajeunit ou vieillit suivant sa dose de magie dans le sang et une Claire Danes plutôt touchante, je souligne la présence de Robert de Niro au meilleur de sa forme dans le rôle d'un capitaine de vaisseau un peu spécial (!) et du séduisant Charlie Cox incarnant Tristan...

http://mardehistorias.files.wordpress.com/2009/03/stardust.jpg
http://2.bp.blogspot.com/_whuOJKL2nqQ/R3a7fdLwMQI/AAAAAAAAAbE/A50-z_wuXkM/s320/charlie%2Bcox.jpg
Un casting de luxe, donc ! En VO, c'est Ian McKellen le narrateur. Pour ne pas trop en dire, sachez qu'on rit beaucoup et qu'on prend très à coeur le sort de Tristan...

Axoo aussi a aimé !

Tout cela me donnerait presque envie de lire du Gaiman (c'est lui qui a écrit le livre duquel est tiré le film), moi qui fuis Caroline et sa couverture terrifiante... (Arrêtez de rire, maintenant !). Alors, par quoi commencer ?



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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 17:56
Ah, la magie des petits cinés de campagnes, qui reçoivent tous les films avec "quelques" semaines de retard : pour vous dire, en ce moment, on a Inglorious Basterds (vu en août, pour ma part...).

Mais ça ne gâche pas mon plaisir : on peut en profiter pour aller voir les films manqués lors de leur sortie nationale. Du coup, j'en ai profité pour aller voir Very Bad Trip, film à propos duquel j'avais lu les avis de The Bursar, Cachou et Trillian.


"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

Doug va se marier. Il embarque ses amis proches dans un enterrement de vie de garçon à Las Vegas : attention, loin d'eux l'idée d'aller baver sur des strip-teaseuses ; ils ont prévu une soirée marrante agrémentée de jeux au casino, mais décrètent qu'ils ont passé l'âge de partager la même chambre... Alors bon, on s'attend à une bonne soirée, sans plus.



Mais le lendemain, les choses se corsent : les amis se réveillent pour trouver des poules dans le salon de leur suite d'hôtel, un tigre dans la salle de bains, un bébé sur le sol qui se met à pleurer... L'un a même perdu une dent.



Et aucun d'entre eux ne se souvient de ce qui s'est passé la veille. Pire : le marié a disparu. Et comme les Ricains ont toujours la bonne idée de faire leur enterrement de vie de garçon deux jours avant le mariage, le compte à rebours commence pour retrouver Doug.
En remontant le fil des événements, les hommes retrouvent la mère du bébé, que l'un d'entre eux a épousée dans une chapelle express ; Mike Tyson vient récupérer son tigre ; ils sont arrêté par la police, découvrent un Chinois enfermé nu dans leur coffre, avisent un de leurs matelas juché sur une statue, se voient réclamer quatre-vingt mille dollars... Et toujours pas de trace de Doug.

Cet enchaînement de situations à la fois dramatiques et comiques m'a fait immédiatement penser à un livre dont je vous ai parlé il y a quelques jours, SMS de Bénégui. Le livre m'avait plu, le film m'a fait mourir de rire.

Certes, il ne faut surtout pas essayer de se mettre à la place de la mariée, qui se prépare et se morfond pour son homme qui n'arrive pas.


Ca, c'est trop horrible. (J'ajoute que l'une d'entre vous aura très sûrement reconnu en la personne du père de la mariée un des acteurs de l'énormissime série Arrested Development !)

Mais les aventures des trois gugusses qui cuvent encore leur cuite de la veille sont irrésistibles quand ils essaient de retrouver le futur époux. On a, de gauche à droite, le mec-qui-fait-peur (il n'a pas le droit d'approcher trop près d'une école... Hum) qui prend la garde du bébé (mais celui-ci n'a pas l'air trop malheureux, z'avez vu l'affiche ?), puis le-beau-gosse bien content de se débarrasser de sa propre femme pour le week-end, et le dentiste-propre-sur-lui complètement phagocyté par une mégère imbuvable :


Le marié n'a pas une importance primordiale là-dedans : sa disparition est prétexte à un véritable enchaînement de situations cocasses qui, bien qu'elles soient complètement abracadabrantes, tiennent vraiment bien la route.



Pour faire simple, on se régale. Les acteurs, dont j'ai déjà oublié les noms d'ailleurs, sont très à l'aise et ajoutent un atout de plus à un scénario bien ficelé. Notons quand même la présence de la jolie Heather Graham :


Pour finir, si vous aussi vous avez la chance (si si, c'en est une !) d'avoir un mini ciné près de chez vous, n'hésitez plus ! Et sinon, DVD !
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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 18:38
Mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas ce qu'on dit lorsqu'on rattrape un retard abyssal ? Ici, je l'emploierai avec plaisir puisque la journée d'hier m'a permis d'enfin visionner un film de Godard, que j'avais raté/évité jusqu'à ce jour bienheureux. Et ce fut l'épiphanie...


Et en sachant que mon cinéma de campagne vend des affiches par dizaines, j'ai bien envie d'aller voir s'ils ne disposeraient pas de celle-là. La suite au prochain épisode !

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

Michel Poiccard
est un voyou à la petite semaine, qui imite Bogart dans ses meilleurs films noirs. Après avoir volé une voiture pour rejoindre une femme à Paris, il prend la route et, pris en chasse par des motards, tue l'un d'entre eux. Il est ensuite ardemment recherché par la police mais déambule dans Paris à la recherche d'un homme qui lui doit de l'argent et supplie sa chère Patricia de coucher à nouveau avec lui...


Je m'arrête volontairement là pour ne pas trop en dévoiler.
Quelle révélation que ce film ! Si je ne suis pas très adepte du Belmondo qui se caricature lui-même dans de nombreux films, celui des débuts me touche beaucoup. Mais j'ai surtout été scotchée par la très belle, à la fois enfantine et envoûtante, Jean Seberg. En cherchant d'ailleurs quelques infos sur elle, j'ai appris qu'elle avait été l'épouse de Romain Gary... C'est fou.


Le film n'est pas l'éloge du petit voyou qu'est Belmondo : il sert entièrement la cause de Patricia dès la scène dans la chambre de l'hôtel de Suède. Annonçant qu'il choisirait le néant lorsque Patricia lui soumet une citation tirée de Faulkner, Michel préfigure son comportement final quand, plutôt que de vivre sans Patricia, il préferera ne pas fuir la police et s'offrir au feu des policiers. Dès cet instant, Patricia, qui se sait enceinte (et l'a confirmé en se regardant dans une vitrine alors qu'elle est seule), ne peut prévoir sa vie avec lui et leur enfant.



Et que de différences entre le cinéma à la papa et cette nouvelle façon de filmer instaurée par les cinéastes de la Nouvelle Vague, Godard (et Truffaut) en tête ! C'est très amusant (si si !) de trouver les faux raccords (celui des auto-stoppeuses au début est flagrant), les jump cut visibles à l'oeil nu alors qu'ils étaient auparavant camouflés... Ils donnent au film un rythme fou, inédit pour l'époque. Est-ce encore perceptible maintenant, alors que nous sommes plus qu'habitués à ces méthodes filmiques ? Et puis c'est un régal que de voir les passants se retourner sur la caméra lors des promenades et déambulations du couple.



Alors oui, il était temps que je m'y mette. Et maintenant, j'ai envie de le montrer à toutes mes classes de lycéens et post-bac... Vont-ils adhérer ? Seront-ils charmés ? A voir...


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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 01:00
Dès les premières bandes-annonces, ce film me faisait déjà de l'oeil. Pourtant, je ne suis pas une fan acharnée de Tarantino... Si j'ai adoré Pulp Fiction, j'apprécie ses autres films sans être particulièrement convaincue. Mais celui-là, avec son casting impecc' et son scénario tant attendu, fait la différence.



"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

En France, sous l'occupation nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, un groupe de soldats juifs menés par le lieutenant Aldo Raine se spécialise dans les attaques et assassinats de soldats allemands. Ils décident de passer à la vitesse supérieure lorsqu'ils apprennent que les plus hauts dignitaires nazis, Hitler en tête, vont assister tous ensemble à l'avant-première d'un film à Paris...
Dans le même temps, Shosanna Dreyfus, directrice du cinéma où se tiendra l'avant-première, décide elle aussi d'assassiner tous ces hommes, d'autant plus qu'elle a reconnu parmi eux le colonel Hans Landa, responsable de l'exécution de sa famille quelques années auparavant...

Quelle claque ! D'abord, le casting :


Brad Pitt incarne Adlo Raine, un Américain farouchement anti-nazi qui mène le groupe des Basterds. Je ne trouve objectivement rien à redire à son interprétation : n'y voyez aucune admiration de midinette de ma part ; il est juste talentueux.

Talentueux aussi, le colonel nazi Hans Landa interprété par Christoph Waltz, très justement récompensé à Cannes pour son rôle :


Une pensée chauvine pour Mélanie Laurent, bien que ni elle ni Diane Krüger ne m'aient totalement convaincue :





Le voilà, mon coup de coeur de fifille, le héros américain Hugo Stiglitz qui tue les méchants et a un regard chaud comme la braise, j'ai nommé Til Schweiger (et pour la peine vous aurez plusieurs photos...) :






Manque de bol, il ne tient pas le coup jusqu'à la fin... Car Tarantino n'hésite pas à malmener ses héros et à en laisser quelques-uns sur le carreau, ce qui est bien plus plausible que tous ces films d'action où, après moult fusillades, le héros est à peine décoiffé.

Comme souvent dans les films de Tarantino, l'humour côtoie de près les scènes les plus violentes. L'esthétisme est très poussé mais n'empiète en rien sur le scénario (ce qui m'a gênée dans Sin City, pour lequel Tarantino a collaboré, ou plus récemment dans The Spirit, tous deux de Frank Miller). La musique joue également un rôle important et a du trotter dans la tête de nombreux spectateurs encore après le film...

Quant à l'intrigue, elle est ingénieuse et mêle les deux complots imaginés respectivement par Shosanna Dreyfus et par Aldo Raine. Je n'ai pas le souvenir qu'un autre film ait jamais mis en scène la vengeance juive sur les commanditaires nazis : c'est ici le cas, et la fin est absolument délirante. J'en ai eu la chair de poule... Et j'ai aimé le film, même s'il m'a à plusieurs reprises laissé une impression étrange. Il ne va certainement pas plaire à tout le monde...

Cachou a elle aussi aimé, tout comme Ori.


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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 13:06
Je ne louerai jamais assez les bienfaits de la blogosphère et des rencontres virtuelles qu'elle permet entre bloggeurs et bloggeuses sympas et souvent de bon conseil. En l'occurence, après mon article sur Shaun Of The Dead, je me suis vue conseiller Hot Fuzz et How To Lose Friends And Alienate People, du même réalisateur et avec la même fine équipe de comédiens. Bien m'en a pris de suivre ces judicieuses recommandations !


"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

Nicholas Angel
(Simon Pegg) est policier à Londres, et dans le genre efficace.



Tellement efficace d'ailleurs qu'il en est gênant pour sa hiérarchie : on l'affecte donc, histoire de débarrasser le plancher, dans un petit patelin où il ne risque pas de se faire remarquer puisqu'il ne s'y passe rien... Pour couronner le tout, ses nouveaux collègues sont une vraie bande de bras cassés plutôt désespérants.



Danny Butterman
(Nick Frost) est l'un d'entre eux, toujours collé aux basques de Nicholas et le harcelant pour savoir s'il a déjà fait les tas de trucs incroyables qu'on voit dans les films policiers.
Pourtant, après quelques petits délits peu palpitants,



Nicholas se retrouve confronté à une série de morts étranges, que d'aucuns aimeraient qualifier d'accidents ou de suicides : convaincu qu'il y a anguille sous roche, il mène l'enquête...

 

Que dire, sinon que c'est encore une fois un film jubilatoire ! Je vais devenir fan de l'équipe Wright-Pegg-Frost ! Et on retrouve encore une fois Bill Nighy, que j'aime beaucoup également.
Le film démarre avec un scénario déjà vu : on se débarrasse d'un collègue un peu trop ambitieux en le reléguant au second plan, en s'assurant qu'il ne fera pas de vagues dans un nouveau commissariat mou du genou. C'est après que ça se corse : nous voyons les meurtres et l'ombre du meurtrier, et on voit Angel s'en préoccuper, formé comme il l'a été à tout analyser et inspecter... Ses collègues, peu rompus à ce genre d'enquêtes, se moquent puis finissent par collaborer. C'est réjouissant ! Dès la mise au jour de la vérité, la fin du film adopte un rythme musclé et est vraiment hilarante. D'ailleurs, la vérité est complètement loufoque...
En résumé, on rit beaucoup et on ne s'ennuie pas : j'ai regardé ce film en compagnie de Monsieur et d'un de ses amis ; entre franche rigolade, scènes d'action et de cascades mémorables, il y en a pour tous les goûts ! A voir sans hésiter...





Et dans un style bien différent, je vous parlerai bientôt de How To Lose Friends... Un bijou d'humour également !

Ici, l'avis de Celsmoon à propos du film.
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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 07:00
Après-midi DVD avec une nouveauté à peine sortie pour M. Neph et moi : ce sont les aventures d'un justicier en rouge et noir que nous avons suivies !


L'affiche est un peu brouillon, à l'image de l'intrigue, dont on débrouille les fils petit à petit...

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

The Spirit est un ancien flic, décédé de surcroit. A la morgue, son médecin légiste lui a injecté un produit qui l'a ramené à la vie et lui a en plus donné la faculté de résister aux balles et aux coups.

 
Il combat le mal dans la ville de Central City, mal incarné par Octopus et ses sbires qu'il clone par dizaines.


Mézenplus re-débarque un jour en ville la pulpeuse Sand Saref, ancienne petite copine du Spirit adolescent, qui a depuis exaucé son souhait de devenir riche en épousant de nombreux hommes riches et en braquant des bijouteries...


Et quand Sand prend contact avec Octopus, ça complique la donne : the Spirit se demande comment venir à bout du vilain Octopus tout en essayant de préserver la belle (et acessoirement de la remettre sur le bon chemin).

Vu comme ça, ça a l'air à peu près clair, mais je vous assure que j'ai fait un effort de clarté... Tout s'éclaire au fur et à mesure, mais le film entier m'a donné une impression de confusion. Je me suis souvent demandée ce que tel ou tel détail venait faire là ; les détails sont privilégiés par rapport à l'intrigue principale.
En effet, comme dans Sin City déjà, Frank Miller apporte un soin tout particulier aux effets visuels, ce qui nous donne un film esthétiquement splendide et lisse. Manque de bol : si j'apprécie le travail bien fait, ça ne m'impressionne pas plus que cela. Pourtant, c'est quand même un plaisir de retrouver une si belle brochette d'acteurs : Samuel Lee Jackson, Scarlett Johannsson, Eva Mendes, et un Spirit campé par Gabriel Macht, que je ne connaissais pas mais qui m'a charmée ! Ce qui ne rattrape pourtant pas le maigre scénario...

Quand on n'a pas le courage de se bouger jusqu'à la piscine parce qu'il fait trop chaud, un DVD à l'heure de la sieste, il n'y a rien de tel !
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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 17:52
C'est d'un film qui s'apparente beaucoup à "Jusqu'en enfer" dont je vais vous parler aujourd'hui avec Shaun Of The Dead. Admirez un peu cette jaquette qui le définit comme une comédie romantique, avec des zombies



Voilà un genre qui m'était encore inconnu ! Et pourtant, ça veut bien dire ce que ça veut dire...

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

Shaun est un petit vendeur d'éléctroménager, qui habite en coloc avec deux amis, dont l'un est un boulet semi-alcoolique sans emploi, et qui sort avec la jolie Liz. Mais celle-ci supporte de moins en moins de passer ses soirées au pub du coin avec Shaun et le boulet, j'ai nommé Ed : elle le plaque...



Shaun noie sa tristesse au pub, comme par hasard, avec Ed, et se réveille le lendemain avec une sacrée gueule de bois : il entame sa journée comme d'habitude et ne se rend pas compte que tous ses voisins, et d'ailleurs tous les habitants du coin, sont devenus des morts-vivants. Ce n'est qu'une fois qu'il a été attaqué par deux de ces gugusses, qu'il prenait pour des ivrognes, qu'il réalise ce qu'ils sont réellement...



Shaun et Ed échafaudent alors un plan pour protéger Liz ainsi que les parents de Shaun. Après s'être réunis, ils tentent de sauver leur peau...


Avant de voir ce film, par hasard, avec un copain, je croyais que Shaun Of The Dead était une des innombrables suites inspirées des films de zombies de Romero. Je me trompais... Le film commence tranquilement : on voit Shaun installé dans une routine néfaste pour son couple et enlisé dans une colocation avec un copain lourdaud. Ce n'est qu'une fois que cette routine est brisée par la rupture de Liz que tout se détraque : on voit Shaun commencer une nouvelle journée apparemment comme celle de la veille, mais des détails apparaissent : un voisin allongé dans le jardin, des gens hagards, des traînées de sang dans l'épicerie... Que Shaun ne voit pas puisqu'il cuve encore sa cuite de la veille !

La suite du film est un vrai bonheur : la lutte contre les zombies apathiques et carrément neuneus, il faut le dire, est propice à de gros fous rires. C'est drôle, bien pensé et les acteurs s'amusent autant que nous. A noter, la présence au casting de Nick Frost et Bill Nighy, que l'on retrouve tous deux à l'affiche de Good Morning England, incarnant respectivement Dr Dave et Quentin : remarquez d'ailleurs que le sex-appeal de Nick Frost n'a plus rien d'évident ici...


Je me suis beaucoup amusée devant ce film, qu'il ne faut pas voir pour se faire peur mais pour rire des péripéties de ces deux anti-héros, qui ne paient vraiment pas de mine ! Je ne trouve pas mieux que la définition de l'affiche pour qualifier ce film !


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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 14:15
Depuis le temps que je voulais le voir, celui-là... J'ai enfin eu l'occasion de satisfaire cette envie le week-end dernier, en compagnie de Narmelle (qui poste parfois en ces lieux, pour mon plus grand plaisir !). C'est une merveille, un régal, un pur moment de bonheur !


Le titre original est The Boat That Rocked, mais l'affiche est la même.

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

En Angleterre, dans les années 60, une radio pirate diffusant du rock rassemble des millions d'auditeurs qui veulent autre chose que les radios officielles, pas assez rock n' roll, justement. Mais le gouvernement ne l'entend pas de cette oreille, et compte bien la faire fermer... Ce qui ne va pas être très facile, puisqu'elle émet depuis un navire basé en mer du Nord ! C'est sur ce bateau que débarque Carl, dix-huit ans, envoyé là-bas par sa mère pour mûrir et réfléchir un peu après une année scolaire chaotique. Le patron est son parrain, et il va lui présenter la fine équipe de DJ qui animent la station. Carl va vivre avec eux un certain nombre de mois et faire de grandes découvertes en leur compagnie...

Ce film n'a pour moi que des atouts : le casting est formidable, la BO fantastique et enjouée, le scénario tient debout, et j'en souris encore...

Allons-y pour les acteurs : le film est porté par une kyrielle d'acteurs tous plus doués les uns que les autres. En images :


Le jeune Carl est un régal pour les yeux, ça promet pour les années à venir !


Nick Frost incarne Dr Dave, un animateur plutôt enrobé mais tombeur quand même ! Vous aurez remarqué que c'est la même jeune fille qu'au-dessus, mais on partage plein de choses sur le bateau... Et Nick Frost a joué dans Shaun of the dead en 2005, que j'ai vu hier et dont je vous parlerai plus tard !


Tom Wisdom joue Mark, un DJ particulièrement hot et qui a un succès monstre auprès des femmes, de tous âges d'ailleurs... C'est un dieu à l'écran...


Kenneth Branagh tient un rôle bien moins sexy, celui du ministre empêcheur de tourner en rond...


L'excellentissime Philip Seymour Hoffman joue le Comte, un des DJ les plus populaires...


Bill Nighy, déjà vu dans Love Actually mais aussi dans Shaun of the dead, d'ailleurs, joue Quentin, le patron de Radio Rock.

Voilà ensuite Gavin, alias Rhys Ifans, l'idole de toute une génération...



Et notez qu'Emma Thompson incarne la mère de Carl, une ancienne bombe sexuelle selon Quentin !

Quant à la BO, je n'ai pas attendu le lendemain pour l'acheter : le double CD tourne en boucle chez moi !



Nombreux sont ceux qui ont vu le film et l'ont tout autant aimé : Cachou, Choupynette, The Bursar, Yohan, Yspaddaden
, Chinchilla


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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 10:05
J'ai pris un peu de retard pour vous parler de ce film, me disant que vous alliez vous lasser de mes films d'horreur à la manque. Cette fois, c'est d'un vrai bon film d'horreur qu'il s'agit :


Pour preuve : il a fait partie de la sélection officielle du festival de Cannes ! Rien moins que ça ! Je trouve l'affiche plutôt efficace, mais elle ne rend pas compte de la richesse de ce film...

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

Christine
est une jeune employée de banque qui espère bientôt être promue directeur adjoint. Elle décide de faire ses preuves en réglant elle-même un dossier plutôt difficile : elle refuse une troisième prolongation de prêt à une vieille dame sur le point d'être expulsée de chez elle. La vieille dame la supplie littéralement, allant jusqu'à baiser la jupe de Christiene et embrasser ses genoux, mais Christine prend peur et appelle le service de sécurité. La vieille femme se relève alors et fait comprendre à Christine qu'elle l'a humiliée. Le soir même, elle aggresse Christine dans le parking souterrain et la maudit, en livrant son âme au Lamia, un démon particulièrement dangereux et violent.



Quelle réussite ! Sam Raimi nous livre ici un film de grande qualité, dans lequel l'horreur côtoie la comédie : l'attitude que j'ai eue pendant tout le film a consisté à me mettre les mains devant la bouche en disant "Aaaaaah, c'est horriiiiiiiible !", avant de rire dès la fin de la scène... Un régal ! On sursaute, on rit : on passe un très bon moment.

Il faut avoir le coeur bien accroché : la mémé qui tente de vous mordre sans dentier, c'est aussi dégoûtant que les cafards dans la bouche un peu plus loin, ou pire encore avec le cadavre que l'on croise après.

Un coup de coeur pour les acteurs, notamment pour le petit ami de Christine, déjà croisé dans Die Hard 4 :


Je vous épargne les photos dégoûtantes, vous irez voir par vous-mêmes ! Un bon moment de ciné quoiqu'il en soit, que je vous conseille si vous êtes amateurs du genre ou que vous voulez passer un bon moment !



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