30 août 2009
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Dès les premières bandes-annonces, ce film me faisait déjà de l'oeil. Pourtant, je ne suis pas une fan acharnée de Tarantino... Si j'ai adoré Pulp Fiction, j'apprécie ses autres films sans être particulièrement convaincue. Mais celui-là, avec son casting impecc' et son scénario tant attendu, fait la différence.

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
En France, sous l'occupation nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, un groupe de soldats juifs menés par le lieutenant Aldo Raine se spécialise dans les attaques et assassinats de soldats allemands. Ils décident de passer à la vitesse supérieure lorsqu'ils apprennent que les plus hauts dignitaires nazis, Hitler en tête, vont assister tous ensemble à l'avant-première d'un film à Paris...
Dans le même temps, Shosanna Dreyfus, directrice du cinéma où se tiendra l'avant-première, décide elle aussi d'assassiner tous ces hommes, d'autant plus qu'elle a reconnu parmi eux le colonel Hans Landa, responsable de l'exécution de sa famille quelques années auparavant...
Quelle claque ! D'abord, le casting :

Brad Pitt incarne Adlo Raine, un Américain farouchement anti-nazi qui mène le groupe des Basterds. Je ne trouve objectivement rien à redire à son interprétation : n'y voyez aucune admiration de midinette de ma part ; il est juste talentueux.
Talentueux aussi, le colonel nazi Hans Landa interprété par Christoph Waltz, très justement récompensé à Cannes pour son rôle :

Une pensée chauvine pour Mélanie Laurent, bien que ni elle ni Diane Krüger ne m'aient totalement convaincue :


Le voilà, mon coup de coeur de fifille, le héros américain Hugo Stiglitz qui tue les méchants et a un regard chaud comme la braise, j'ai nommé Til Schweiger (et pour la peine vous aurez plusieurs photos...) :



Manque de bol, il ne tient pas le coup jusqu'à la fin... Car Tarantino n'hésite pas à malmener ses héros et à en laisser quelques-uns sur le carreau, ce qui est bien plus plausible que tous ces films d'action où, après moult fusillades, le héros est à peine décoiffé.
Comme souvent dans les films de Tarantino, l'humour côtoie de près les scènes les plus violentes. L'esthétisme est très poussé mais n'empiète en rien sur le scénario (ce qui m'a gênée dans Sin City, pour lequel Tarantino a collaboré, ou plus récemment dans The Spirit, tous deux de Frank Miller). La musique joue également un rôle important et a du trotter dans la tête de nombreux spectateurs encore après le film...
Quant à l'intrigue, elle est ingénieuse et mêle les deux complots imaginés respectivement par Shosanna Dreyfus et par Aldo Raine. Je n'ai pas le souvenir qu'un autre film ait jamais mis en scène la vengeance juive sur les commanditaires nazis : c'est ici le cas, et la fin est absolument délirante. J'en ai eu la chair de poule... Et j'ai aimé le film, même s'il m'a à plusieurs reprises laissé une impression étrange. Il ne va certainement pas plaire à tout le monde...
Cachou a elle aussi aimé, tout comme Ori.

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
En France, sous l'occupation nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, un groupe de soldats juifs menés par le lieutenant Aldo Raine se spécialise dans les attaques et assassinats de soldats allemands. Ils décident de passer à la vitesse supérieure lorsqu'ils apprennent que les plus hauts dignitaires nazis, Hitler en tête, vont assister tous ensemble à l'avant-première d'un film à Paris...
Dans le même temps, Shosanna Dreyfus, directrice du cinéma où se tiendra l'avant-première, décide elle aussi d'assassiner tous ces hommes, d'autant plus qu'elle a reconnu parmi eux le colonel Hans Landa, responsable de l'exécution de sa famille quelques années auparavant...
Quelle claque ! D'abord, le casting :

Brad Pitt incarne Adlo Raine, un Américain farouchement anti-nazi qui mène le groupe des Basterds. Je ne trouve objectivement rien à redire à son interprétation : n'y voyez aucune admiration de midinette de ma part ; il est juste talentueux.
Talentueux aussi, le colonel nazi Hans Landa interprété par Christoph Waltz, très justement récompensé à Cannes pour son rôle :

Une pensée chauvine pour Mélanie Laurent, bien que ni elle ni Diane Krüger ne m'aient totalement convaincue :


Le voilà, mon coup de coeur de fifille, le héros américain Hugo Stiglitz qui tue les méchants et a un regard chaud comme la braise, j'ai nommé Til Schweiger (et pour la peine vous aurez plusieurs photos...) :



Manque de bol, il ne tient pas le coup jusqu'à la fin... Car Tarantino n'hésite pas à malmener ses héros et à en laisser quelques-uns sur le carreau, ce qui est bien plus plausible que tous ces films d'action où, après moult fusillades, le héros est à peine décoiffé.
Comme souvent dans les films de Tarantino, l'humour côtoie de près les scènes les plus violentes. L'esthétisme est très poussé mais n'empiète en rien sur le scénario (ce qui m'a gênée dans Sin City, pour lequel Tarantino a collaboré, ou plus récemment dans The Spirit, tous deux de Frank Miller). La musique joue également un rôle important et a du trotter dans la tête de nombreux spectateurs encore après le film...
Quant à l'intrigue, elle est ingénieuse et mêle les deux complots imaginés respectivement par Shosanna Dreyfus et par Aldo Raine. Je n'ai pas le souvenir qu'un autre film ait jamais mis en scène la vengeance juive sur les commanditaires nazis : c'est ici le cas, et la fin est absolument délirante. J'en ai eu la chair de poule... Et j'ai aimé le film, même s'il m'a à plusieurs reprises laissé une impression étrange. Il ne va certainement pas plaire à tout le monde...
Cachou a elle aussi aimé, tout comme Ori.