13 mai 2009
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18:00
C'est après avoir vu que diverses copines virtuelles, mais pas toutes bloggeuses, avaient lu du Indridason et en étaient ravies que j'ai décidé de m'y mettre. Et en toute logique, c'est avec la première enquête d'Erlendur, le flic inventé par Indridason, que j'ai commencé.
J'aime inconditionnellement la couverture, que je trouve très élégante, sobre, énigmatique. Le nom de l'auteur en lui même me fascinait déjà (ne vous moquez pas, je vous entends déjà), l'image et ses couleurs m'ont séduite, et le titre m'interrogeait : je pensais plutôt à un cimetière antique, ou un truc du genre... C'est seulement une fois le livre acheté que j'ai lu la quatrième de couverture.
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Erlendur est un flic ringard, aux méthodes particulières, et qui vit comme un ours dans un appart cracra. Il n'a pas l'air sympa, comme ça. Ca tombe bien, il ne l'est pas. Il fait parfois preuve de compassion, mais il rue parfois dans les brancards. Aidé par ses collègues Sigurdur Oli et Elinborg, il doit enquêter sur le meurtre d'un dénommé Holberg, dont il découvre bien vite le passé trouble de violeur... Mais le meurtrier a laissé une note sur les lieux, qui laisse supposer des liens avec Holberg, que l'on croyait pourtant seul au monde. Holberg remonte les fils de la vie d'Holberg : son enquête le mène dans des coins reculés d'Islande, lui fait remonter le temps jusqu'à quarante ans en arrière, et finit par lui apprendre l'existence de la Cité des jarres... Vais-je vus dire ce que c'est ? Oui ? Non ? Non ! Vous irez voir vous même en quatrième de couverture :) Ou ailleurs !
Pour tout dire, j'ai été déçue. Oui, vous avez bien lu. Pourtant, je l'ai dévoré. Qu'est-ce qui n'allait pas, alors ?
J'attendais beaucoup de ce livre, peut-être trop. Je n'ai pas assez vu la Cité des jarres, j'aurais aimé qu'elle ait une part plus importante dans le livre. Et je n'aime pas trop les thrillers qui basculent dans le médical, ça ne m'intéresse pas énormément. Malgré tout, l'enquête avance pas à pas, méthodiquement. J'avais d'ailleurs parfois envie de taper du poing comme Sigurdur Oli quand Erlendur se met à couper les cheveux en quatre !
En parlant des collègues d'Erlendur, je ne les ai pas trouvés assez bien exploités. Ils me sont apparus comme les faire-valoir d'Erlendur, sans plus, et c'est plutôt dommage. Quant à Erlendur, si j'ai dans l'ensemble apprécié sa façon de mener l'enquête, je n'ai pu que déplorer les relations qu'il entretient avec sa fille : je comprends tout à fait qu'ils soient différents, mais son attitude envers Eva Lind ne cadre pas avec le reste du personnage. Erlendur est vieux jeu, sauvage : comment comprendre qu'il laisse sa fille végéter sous l'emprise de la drogue, même enceinte ? Son ouverture d'esprit à ce sujet m'a beaucoup surprise ; Erlendur n'a pourtant rien d'un ex-hippie permissif.
J'ai beaucoup aimé découvrir l'Islande et en apprendre plus sur un pays qui m'était totalement inconnu. Et pour finir, je pense quand même continuer avec le deuxième opus, La Femme en vert, qui est censé être meilleur d'après ce que j'ai entendu dire à droite et à gauche... Les travers de ce livre seront sûrement effacés maintenant que l'on connait les personnages.
Pour finir, comme d'habitude, les avis des camarades : Pimprenelle et Stephie ont commenté ce livre récemment sans me dire qu'elles le lisaient, sans quoi je me serais jointe à elles (vilaines !), mais les grands esprits se sont rencontrés quand même ! D'autres avis, de Sentinelle, d'Ori, de Keisha...
J'aime inconditionnellement la couverture, que je trouve très élégante, sobre, énigmatique. Le nom de l'auteur en lui même me fascinait déjà (ne vous moquez pas, je vous entends déjà), l'image et ses couleurs m'ont séduite, et le titre m'interrogeait : je pensais plutôt à un cimetière antique, ou un truc du genre... C'est seulement une fois le livre acheté que j'ai lu la quatrième de couverture.
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Erlendur est un flic ringard, aux méthodes particulières, et qui vit comme un ours dans un appart cracra. Il n'a pas l'air sympa, comme ça. Ca tombe bien, il ne l'est pas. Il fait parfois preuve de compassion, mais il rue parfois dans les brancards. Aidé par ses collègues Sigurdur Oli et Elinborg, il doit enquêter sur le meurtre d'un dénommé Holberg, dont il découvre bien vite le passé trouble de violeur... Mais le meurtrier a laissé une note sur les lieux, qui laisse supposer des liens avec Holberg, que l'on croyait pourtant seul au monde. Holberg remonte les fils de la vie d'Holberg : son enquête le mène dans des coins reculés d'Islande, lui fait remonter le temps jusqu'à quarante ans en arrière, et finit par lui apprendre l'existence de la Cité des jarres... Vais-je vus dire ce que c'est ? Oui ? Non ? Non ! Vous irez voir vous même en quatrième de couverture :) Ou ailleurs !
Pour tout dire, j'ai été déçue. Oui, vous avez bien lu. Pourtant, je l'ai dévoré. Qu'est-ce qui n'allait pas, alors ?
J'attendais beaucoup de ce livre, peut-être trop. Je n'ai pas assez vu la Cité des jarres, j'aurais aimé qu'elle ait une part plus importante dans le livre. Et je n'aime pas trop les thrillers qui basculent dans le médical, ça ne m'intéresse pas énormément. Malgré tout, l'enquête avance pas à pas, méthodiquement. J'avais d'ailleurs parfois envie de taper du poing comme Sigurdur Oli quand Erlendur se met à couper les cheveux en quatre !
En parlant des collègues d'Erlendur, je ne les ai pas trouvés assez bien exploités. Ils me sont apparus comme les faire-valoir d'Erlendur, sans plus, et c'est plutôt dommage. Quant à Erlendur, si j'ai dans l'ensemble apprécié sa façon de mener l'enquête, je n'ai pu que déplorer les relations qu'il entretient avec sa fille : je comprends tout à fait qu'ils soient différents, mais son attitude envers Eva Lind ne cadre pas avec le reste du personnage. Erlendur est vieux jeu, sauvage : comment comprendre qu'il laisse sa fille végéter sous l'emprise de la drogue, même enceinte ? Son ouverture d'esprit à ce sujet m'a beaucoup surprise ; Erlendur n'a pourtant rien d'un ex-hippie permissif.
J'ai beaucoup aimé découvrir l'Islande et en apprendre plus sur un pays qui m'était totalement inconnu. Et pour finir, je pense quand même continuer avec le deuxième opus, La Femme en vert, qui est censé être meilleur d'après ce que j'ai entendu dire à droite et à gauche... Les travers de ce livre seront sûrement effacés maintenant que l'on connait les personnages.
Pour finir, comme d'habitude, les avis des camarades : Pimprenelle et Stephie ont commenté ce livre récemment sans me dire qu'elles le lisaient, sans quoi je me serais jointe à elles (vilaines !), mais les grands esprits se sont rencontrés quand même ! D'autres avis, de Sentinelle, d'Ori, de Keisha...