24 mai 2009
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Quand l'équipe de Chez les Filles m'a proposé de recevoir ce livre, c'est avec plaisir que j'ai accepté : je ne refuse jamais un bon policier, j'adore ça... J'ai donc reçu ce livre, dont le format est très agréable et se prête fort bien à la lecture :
/http%3A%2F%2Fwww.carnetsnord.fr%2Fimages%2Fcovers%2Fmedium%2F9782355360244.jpg)
D'ailleurs, on se serait allègrement passé de la silhouette dessinée en bas à gauche, qui n'ajoute rien à la couverture. Le lampadaire dans la nuit donne l'idée d'une atmosphère un peu glauque, qui me plaisait avant de me lancer.
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Coralie Le Gall est commissaire de police à Paris. Elle est chargée d'enquêter sur la mort d'Hubert de Vaslin, dont le corps a été retrouvé abandonné sur le parking d'une grande surface de banlieue. Il s'avère que ce Vaslin n'est pas n'importe qui : c'est un haut fonctionnaire au service du Premier Ministre. Suicide ? Assassinat maquillé ? Quels membres du gouvernement pouvaient considérer Vaslin comme une menace ?
Résumé comme cela, ça a l'air pas mal. Sauf que... j'ai souffert pour terminer le livre.
L'action a lieu dans les années 90 : le Minitel, les francs, tout cela est terriblement daté.
Ce qui m'a le plus déplu, c'est le langage employé au fil du livre : l'argot flic, j'ai du mal à supporter. Et quand tout ce vocabulaire est additionné à des néologismes et des mots anglais orthographiés en français (ticheurte, champouiné, j'en passe et des meilleurs), là, je sature.
Et d'ailleurs, le personnage de Coralie se vante de préserver la langue française et n'apprécie pas qu'on l'appelle madame "la" commissaire : c'est la meilleure...
Enfin, j'ai beaucoup de mal avec la narration à la 1ère personne dans un roman policier, que je trouve peu judicieuse. Avec un point de vue externe, on englobe mieux toutes les subtilités du roman, selon moi.
Heureusement, la résolution de l'affaire est exposée clairement : je n'ai pas regretté de connaître le fin mot de l'histoire. Et les personnages sont intéressants et complexes, notamment Coralie Le Gall, dont on apprend petit à petit qu'elle cache un douloureux secret.
Toutefois, les points positifs ne rattrapent pas les autres, et je vais de ce pas passer à autre chose qu'un policier français : ce n'est pas un genre qui me convient, décidément !
Mais je remercie encore une fois
et les Editions Carnet Nord pour cette découverte qui aurait pu être belle.
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D'ailleurs, on se serait allègrement passé de la silhouette dessinée en bas à gauche, qui n'ajoute rien à la couverture. Le lampadaire dans la nuit donne l'idée d'une atmosphère un peu glauque, qui me plaisait avant de me lancer.
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Coralie Le Gall est commissaire de police à Paris. Elle est chargée d'enquêter sur la mort d'Hubert de Vaslin, dont le corps a été retrouvé abandonné sur le parking d'une grande surface de banlieue. Il s'avère que ce Vaslin n'est pas n'importe qui : c'est un haut fonctionnaire au service du Premier Ministre. Suicide ? Assassinat maquillé ? Quels membres du gouvernement pouvaient considérer Vaslin comme une menace ?
Résumé comme cela, ça a l'air pas mal. Sauf que... j'ai souffert pour terminer le livre.
L'action a lieu dans les années 90 : le Minitel, les francs, tout cela est terriblement daté.
Ce qui m'a le plus déplu, c'est le langage employé au fil du livre : l'argot flic, j'ai du mal à supporter. Et quand tout ce vocabulaire est additionné à des néologismes et des mots anglais orthographiés en français (ticheurte, champouiné, j'en passe et des meilleurs), là, je sature.
Et d'ailleurs, le personnage de Coralie se vante de préserver la langue française et n'apprécie pas qu'on l'appelle madame "la" commissaire : c'est la meilleure...
Enfin, j'ai beaucoup de mal avec la narration à la 1ère personne dans un roman policier, que je trouve peu judicieuse. Avec un point de vue externe, on englobe mieux toutes les subtilités du roman, selon moi.
Heureusement, la résolution de l'affaire est exposée clairement : je n'ai pas regretté de connaître le fin mot de l'histoire. Et les personnages sont intéressants et complexes, notamment Coralie Le Gall, dont on apprend petit à petit qu'elle cache un douloureux secret.
Toutefois, les points positifs ne rattrapent pas les autres, et je vais de ce pas passer à autre chose qu'un policier français : ce n'est pas un genre qui me convient, décidément !
Mais je remercie encore une fois
