28 février 2010
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19:26
Aparté de pré-article : j'ai pris un léger retard dans mon concours à cause d'un week-end mi-festif, mi-pris dans la tempête. Je suis vivante et on reprend le cours normal des choses dès demain. Et comme vous ne vous êtes même pas inquiétés, je ne vous mettrai même pas un auteur plus facile à trouver... Gnark.
En ce dimanche tempétueux, The Bursar et moi vous parlons à nouveau d'un Pratchett : il s'agit cette fois de Va-t-en-guerre, dans lequel nous retrouvons les attachants membres du Guet municipal d'Ankh-Morpork.
/http%3A%2F%2Fwww.images-chapitre.com%2Fima2%2Foriginal%2F651%2F1073651_3045692.jpg)
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Alors que tout va à peu près pour le mieux dans le meilleur des univers possibles, une île surgit un jour au milieu des flots qui séparent Ankh-Morpork et le Klatch. Les deux peuples réclament alors chacun la possession de ce morceau de terre idéalement situé, et des affrontements éclatent à Ankh-Morpork avec les Klatchiens expatriés. Mais lorsque l'émissaire envoyé à Ankh-Morpork est attaqué lors d'un défilé organisé pour les négociations, la guerre est bel et bien déclarée.
Heureusement, le commissaire Samuel Vimaire et ses agents sont sur le coup, à commencer par Angua, l'agent louve-garou, qui s'infiltre sur le bateau ennemi qui s'en repart vers le Klatch mais est prise en otage. Vimaire, qui suspecte un complot, et le capitaine Carotte partent immédiatement à ses trousses, tandis que Côlon et Chique sont réquisitionnés par le Patricien et Léonard de Quirm, qui se rendent discrètement en Klatch à bord d'un sous-marin.
Quelle aventure pour nos agents du Guet ! Eux qui ne sont jamais si à l'aise que lorsqu'ils font en sorte d'éviter les ennuis à Ankh-Morpork, les voilà embarqués dans un périple vers un pays étranger, aux moeurs supposées barbares et qui risquent de leur coûter cher...
Je crois avoir enfin mis la main sur mon personnage préféré du Disque-Monde : l'agent Chicard est à lui seul un festival de bêtise, de bons mots et de quiproquo. Je ne pouvais plus me retenir de rire au moment où il enfile le costume d'une danseuse orientale et se fait appeler Beti, histoire d'avoir l'air couleur locale, et que les curieux sont prêts à payer pour qu'il/elle ne se déshabille pas ! Et que dire de l'échange entre lui et Côlon, lorsque Côlon apprend à Chique que les hiéroglyphes sont des mollusques : Chicard réfléchit alors et pense que ce sont ceux qui ont été péchés la veille, contrairement aux avanthiéroglyphes...
Chacun des personnages dévoile un aspect nouveau de sa personnalité, ou le voit renforcé : Vimaire se montre plus désabusé que jamais (mais plus aimable avec son désorganiseur portable !), Carotte est encore plus réfléchi et sérieux, Côlon donne des leçons à Chicard... Mais c'est surtout la scène dans laquelle on voit le Patricien jongler avec des melons et des couteaux que j'ai été le plus scotchée : quels talents, ce Patricien...
Pourtant, l'ensemble de l'intrigue m'a moins passionnée que les autres fois : je me suis vite mélangé les pinceaux dans les noms de dirigeants klatchiens, et il a fallu que j'y revienne pour m'y retrouver. Je crois que j'ai trouvé plus d'intérêt dans les scènes annexes, telles que les incursions dans les relations père-fils de Solide Jacquard et Léonce, les dialogues entre Côlon et Chique.
Mais dans l'ensemble, c'est encore une fois une réussite pratchettienne ! Et je crois savoir que The Bursar, qui le relisait, le trouve elle aussi savoureux...
La prochaine fois, nous retrouverons ce bon vieux Rincevent dans Le Dernier Continent, vingt-deuxième volet des Annales du Disque-Monde !
En ce dimanche tempétueux, The Bursar et moi vous parlons à nouveau d'un Pratchett : il s'agit cette fois de Va-t-en-guerre, dans lequel nous retrouvons les attachants membres du Guet municipal d'Ankh-Morpork.
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"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Alors que tout va à peu près pour le mieux dans le meilleur des univers possibles, une île surgit un jour au milieu des flots qui séparent Ankh-Morpork et le Klatch. Les deux peuples réclament alors chacun la possession de ce morceau de terre idéalement situé, et des affrontements éclatent à Ankh-Morpork avec les Klatchiens expatriés. Mais lorsque l'émissaire envoyé à Ankh-Morpork est attaqué lors d'un défilé organisé pour les négociations, la guerre est bel et bien déclarée.
Heureusement, le commissaire Samuel Vimaire et ses agents sont sur le coup, à commencer par Angua, l'agent louve-garou, qui s'infiltre sur le bateau ennemi qui s'en repart vers le Klatch mais est prise en otage. Vimaire, qui suspecte un complot, et le capitaine Carotte partent immédiatement à ses trousses, tandis que Côlon et Chique sont réquisitionnés par le Patricien et Léonard de Quirm, qui se rendent discrètement en Klatch à bord d'un sous-marin.
Quelle aventure pour nos agents du Guet ! Eux qui ne sont jamais si à l'aise que lorsqu'ils font en sorte d'éviter les ennuis à Ankh-Morpork, les voilà embarqués dans un périple vers un pays étranger, aux moeurs supposées barbares et qui risquent de leur coûter cher...
Je crois avoir enfin mis la main sur mon personnage préféré du Disque-Monde : l'agent Chicard est à lui seul un festival de bêtise, de bons mots et de quiproquo. Je ne pouvais plus me retenir de rire au moment où il enfile le costume d'une danseuse orientale et se fait appeler Beti, histoire d'avoir l'air couleur locale, et que les curieux sont prêts à payer pour qu'il/elle ne se déshabille pas ! Et que dire de l'échange entre lui et Côlon, lorsque Côlon apprend à Chique que les hiéroglyphes sont des mollusques : Chicard réfléchit alors et pense que ce sont ceux qui ont été péchés la veille, contrairement aux avanthiéroglyphes...
Chacun des personnages dévoile un aspect nouveau de sa personnalité, ou le voit renforcé : Vimaire se montre plus désabusé que jamais (mais plus aimable avec son désorganiseur portable !), Carotte est encore plus réfléchi et sérieux, Côlon donne des leçons à Chicard... Mais c'est surtout la scène dans laquelle on voit le Patricien jongler avec des melons et des couteaux que j'ai été le plus scotchée : quels talents, ce Patricien...
Pourtant, l'ensemble de l'intrigue m'a moins passionnée que les autres fois : je me suis vite mélangé les pinceaux dans les noms de dirigeants klatchiens, et il a fallu que j'y revienne pour m'y retrouver. Je crois que j'ai trouvé plus d'intérêt dans les scènes annexes, telles que les incursions dans les relations père-fils de Solide Jacquard et Léonce, les dialogues entre Côlon et Chique.
Mais dans l'ensemble, c'est encore une fois une réussite pratchettienne ! Et je crois savoir que The Bursar, qui le relisait, le trouve elle aussi savoureux...
La prochaine fois, nous retrouverons ce bon vieux Rincevent dans Le Dernier Continent, vingt-deuxième volet des Annales du Disque-Monde !