Prenez un fauteuil, un coussin, une tasse de thé : Neph s'occupe du reste et vous parle sur son blog de livres et de films, au gré de ses découvertes...
Lorsqu'un cadavre nu est retrouvé dans une zone industrielle délabrée par un homme qui promène son chien, l'inspecteur Rufus Baudenuit soupire de lassitude. En ce moment, de toute façon, la vie ne lui fait pas de cadeau : sa petite amie, Anna, a fini par le laisser tomber, ne supportant plus le rythme de vie du policier dévoué à sa cause. Bientôt, lorsque d'autres cadavres sont retrouvés marqués des mêmes détails que le premier, Rufus s'inquiète et plonge tête baissée dans son enquête, espérant sauver la vie de disparus qui pourraient encore être en vie.
Comme l'a dit très justement Lili dans son article récent, la couverture choisie est ignoble et digne de mes pires créations sur Paint. Je lui ai d'ailleurs confié que c'était la raison pour laquelle ce policier avait séjourné fort longtemps sur ma PAL... jusqu'à ce que l'enthousiasme de Lili me décide à régler son compte au bouquin !
Contrairement à elle toutefois, me voilà après lecture nettement moins enchantée. Pourtant, tout commençait bien avec la découverte d'une première victime, laissée nue et étrangement mutilée : ma curiosité était aiguisée ! Mais déjà, la présence d'un tatouage représentant un signe du zodiaque chinois sur le corps ne m'a pas semblé de bon augure. Pourtant, pas de mafia ni de triade chinoise sous roche : la clé du mystère sera révélée plus tard.
A ce propos, le bourreau des différentes victimes s'inspire d'un film qui, étant pourtant un classique, m'est inconnu : toutes les références à ce film me sont passées très loin au-dessus de la tête et, ne sachant pas avec précision ce qui constitue, dans les agissements du tueur, un véritable mimétisme avec les scènes de ce film, je n'ai trouvé que peu d'intérêt à la construction psychologique du tueur.
Enfin, je dois avouer ne pas avoir porté longtemps l'inspecteur dans mon coeur. Si j'apprécie son prénom délicieusement désuet, son comportement m'a fichue en rogne. Si l'on reconnaît son mal-être et que l'on veut bien en comprendre les causes, doit-on pourtant accepter son attitude terriblement déplacée envers son ex-petite amie, attitude qu'on pourrait qualifier d'agression à caractère sexuel ? Rien de tel pour me rendre le bonhomme tout à fait antipathique !
Bref, si je suis contente d'avoir débarrassé ma PAL d'un volume qui y sommeillait depuis des lustres, je dois avouer que je ne lirai pas la suite de ce qui forme visiblement une tétralogie, selon les bons renseignements de Lili ! Mais en bonne curieuse, j'irai bien volontiers voir si elle a été aussi convaincue par la suite !