Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 15:43
Ce n'est pas la première fois que je vous parle d'un Pratchett en ces lieux ; en revanche, c'est la première fois que The Bursar m'accompagne dans cette lecture (un scoop : ce ne sera peut-être pas la dernière...).

Commençons par rendre à César ce qui appartient à César : c'est grâce à The Bursar que je me suis mise à Pratchett... Merci ! Depuis, me voici arrivée au vingtième tome, dont j'ai commencé la lecture à la bonne époque :

Le-pere-Porcher---Les-annales-du-disque-monde.gif.jpg
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

Sur le Disque-Monde, nous sommes à la veille du Porcher. Pour l'occasion, les enfants ont accroché leurs chaussettes à la cheminée et préparé un petit verre de sherry pour le Père Porcher. Mais celui-ci a disparu... Pour perpétuer la tradition, mais pas seulement, la Mort décide de le remplacer au pied levé (oui, chez Pratchett, la Mort est masculine !) : accompagné de son fidèle serviteur Albert, il parcourt les chaumières et prend son travail très à coeur.
La petite-fille de la Mort, Suzanne Sto Helit, se met en quête de la vérité, accompagné d'un dieu un peu particulier, et se retrouve aux prises de l'Assassin le plus tordu de toute la Guilde...

Pfiou, mon résumé est un peu laborieux : il faut dire que ce volume est particulièrement riche en péripéties et en histoires parrallèles. On suit la Mort dans sa tournée, Suzanne dans son enquête, l'Assasin M. Lheureduthé dans ses mauvais coups, les mages de l'Université de l'Invisible dans... leurs préoccupations propres !

L'épisode qui m'a le plus fait rire reste sans nul doute celui où la Mort, affublé de son déguisement, débarque dans un grand magasin pour rencontrer des enfants. Les cochons du traîneau effraient les parents mais amusent beaucoup les enfants, qui réclament tous à la Mort/au Père Porcher des jouets pour faire la guerre, des poneys... Les parents refusent mais la Mort décide de contenter les enfants, au grand désarroi des parents ! C'est hilarant de lire la Mort en majuscules et les enfants en tout petit :
"JOYEUX PORCHER. HO. HO. HO. ET TU T'APPELLES... EUPHRASIE LABIQUE, EXACT ?
- Allez, chérie, réponds au gentil bonhomme.
- 'ui.
- ET TU AS SIX ANS.
- Allez, chérie. Ils sont tous pareils à cet âge-là, n'est-ce pas... ?
- 'ui.
- ET TU VEUX UN PONEY...
- 'ui."

Pour le plaisir, la fin de l'entretien...
"Dites, vous avez pas vraiment mis un poney dans leur cuisine, hein ? fit tonton Albert Baloud tandis qu'avançait la file.
- NE SOIS PAS BÊTE, ALBERT. J'AI DIT CA POUR FAIRE PLUS RIGOLO.
- Oh, d'accord. Hah, pendant un instant...
- IL EST DANS LA CHAMBRE.
- Ah...
- PLUS HYGIENIQUE."

A côté de la Mort, encore une fois inimittable, on découvre toute une galerie de personnages farfelus : l'oh bon dieu des gueules de bois, la fée des dents, la fée Bonne Humeur, sans oublier les petites divinités qu'on ne soupçonnait pas (celui qui mange les chaussettes, ce qui explique pourquoi celles qui restent sont toujours dépareillées, celui qui fait "glinglanglinglanglinglan" avec des clochettes quand arrive quelque chose de magique...).

J'ai toujours du mal avec Suzanne, à laquelle je trouve peu d'intérêt ; mais sa faculté à se débarrasser des monstres inventés pour faire peur aux enfants est amusante. D'ailleurs, depuis quelques tomes, à chaque fois qu'on parle d'un croque-mitaine, voilà comme je me le représente, par un truchement étrange de mon inconscient :

corvax.jpg
Vous vous souvenez de Corvax ? C'était le méchant du dessin animé Big Muzzy in Gondoland, avec lequel j'ai commencé à apprendre l'anglais en CM2, il y a de cela... treize ans !

Souvenirs à part, c'est donc une lecture à laquelle j'ai pris comme d'habitude beaucoup de plaisir ! Dans le prochain tome, nous retrouverons le capitaine Vimaire, et dans le vingt-deuxième, Rincevent ! J'ai hâte !

En attendant, je vais peut-être essayer de dégoter le DVD du téléfilm diffusé par M6 il y a deux ans, qui reprend, si j'ai tout compris, ce volume-là sous le titre Les Contes du Disque-Monde et créé par la chaîne Sky One. The Bursar, qu'en penses-tu ?

Partager cet article
Repost0

commentaires

F
<br /> Perso j'ai bien aimé le Père Porcher et le téléfilm était vraiment pas mal du tout. A voir en tout cas.<br /> <br /> <br />
Répondre
N
<br /> <br /> C'est chose faite ! Je devrais en parler bientôt sur mon blog !<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> J'en ai lu plusieurs de Terry Pratchett, mais j'ai décroché quand même ! Celui-là a l'air drôle...<br /> <br /> <br />
Répondre
N
<br /> <br /> Oui, vraiment ! La Mort imitant le Père Porcher, c'est un grand moment.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Ahhhhhh! Le père Porcher!!! Un de mes préférés!<br /> Et je confirme, le téléfilm vaut le détour: l'univers de Pratchett y prend merveilleusement vie!<br /> <br /> <br />
Répondre
N
<br /> <br /> Encore un avis éclairé ! Je vais me laisser tenter !<br /> <br /> <br /> <br />
V
<br /> Oh oui, Corvax, il est dans mes étagères. Je ne l'ai pas regardé depuis longtemps!<br /> <br /> <br />
Répondre
N
<br /> <br /> Oh, la chance ! Tu me donnes envie d'acheter le DVD !<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> j'ai très envie de découvrir pratchett moi aussi !<br /> <br /> <br />
Répondre
N
<br /> <br /> Si ça ne te fait pas peur de prime abord, alors c'est bon signe !<br /> <br /> <br /> <br />