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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 22:34

Lou, Ric et Phil sont des gamins nés dans les années soixante. Ils partagent la passion de leur père pour la DS, voiture familiale qui les promène et les fait rêver : c'est quand même la voiture présidentielle ! Entre virées jusqu'à l'aéroport pour regarder s'envoler les avions et longues après-midis au ciné à enchaîner les westerns, leur père leur transmet son goût pour l'Amérique, et leur fait miroiter un voyage en Amérique, qui ne cesse d'exciter les trois gamins. Et puis les enfants grandissent...

 

tordjman.jpg

(Quand je vous disais que l'année scolaire était terminée ! Je vous fais rêver, un peu, là, non ?)

(Admirez au passage à quel point la lecture bat le désherbage quand il fait 30° à l'ombre...)

(Je m'égare)

 

Ce Tordjman est le premier roman que je lis en vue de la rentrée littéraire de septembre, qui s'annonce encore monstrueusement chargée. Heureusement, mes libraires préférées* ont préparé une petite présélection dans laquelle j'ai pioché allègrement. Il ne s'agit pas là d'une bonne pioche, en tout cas.

 

La première partie, racontée par Lou, est plutôt plaisante : la femme qu'elle est devenue revient sur son enfance, heureuse et baignée par l'éclatante figure paternelle. Toutes les années qu'elle balaie sont marquées par l'idée constante d'un futur voyage en Amérique, qui obsède le père. Si les souvenirs racontés s'avèrent amusants, je dois avouer qu'ils ne m'ont guère touchée : mon enfance à moi remonte aux années quatre-vingt, et je pense que ces souvenirs seront plus parlants pour des lecteurs de la génération sixties. Et encore, tout ce que raconte Lou devient très vite technique, notamment mécanique : on apprendra d'ailleurs dans la deuxième partie que Lou devient experte en mécanique, au point de fournir des voitures spécialement adaptées à des tournages de films, mais aussi de mettre au point... des godemichés mécaniques. Hum.

 

La deuxième partie, qui tourne autour de retrouvailles un peu particulières de la fratrie, deviennent ensuite très sociologico-psychologico-érotico-centrées. Le voyage en Amérique, réel ou supposé, devient le prétexte d'un verbiage quant au sentiment indien, notamment, qui m'a perdue, dois-je avouer. Le délire de l'un des frères en plein festival du Burning Man m'a achevée, même si je reconnais que revenir au père pour sceller la fratrie en fin d'ouvrage est très bien vu.

 

Je crois que si Faites Vos Valises, les enfants, demain on va en Amérique ! avait été un simple récit d'enfance, additionné d'une belle construction de la fratrie autour du papa, j'aurais été convaincue. Pour le coup, trop de réflexion additionnée au récit nous fait nous perdre en tours et détours.

 

N'ayons pas trop de peine, l'été ne fait que commencer, finalement !

 

* Elles auront bientôt un site Internet, et vous entendrez de toute façon à nouveau parler d'elles en ce lieu !

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 13:07

C'est le 11 décembre 2012 que la carrière du docteur Gabriel Stanton bascule : un peu dubitatif, il écoute le Dr Michaela Thane lui décrire les symptômes d'un nouveau patient hospitalisé dans l'un des établissements de Los Angeles, et la liste inquiétante lui fait penser à une maladie à prions, véritable fléau pour l'homme.

En parallèle, la jeune Ch el Manu, éminente spécialiste de la civilisation maya, dont font partie ses ancêtres, se voit remettre dans des circonstances pas vraiment légales un codex vieux de près de mille ans, qui semble être d'une forme totalement inédite : il s'agit du témoignage d'un scribe, qui semble expliquer la raison de l'extinction de son peuple.

Bientôt, les routes de Stanton et Chel Manu se croisent : alors que la maladie se répand et cause des milliers de morts, et si l'apocalypse tant redoutée du 21 décembre 2012 pouvait être enrayée grâce à leur collaboration ?

 

12-21-dustin_thomason.jpg

 

Ce n'est pas un hasard si j'écris mon article à la veille du début de l'ouvrage... C'est bien parce qu'il ne nous reste qu'un jour avant le début de l'épidémie que je vous invite à prendre connaissance du remède !

 

Je suis une vraie cliente de romans ésotériques, parfois pour mon plus grand malheur. En ces lieux, je vous ai déjà parlé de plusieurs grands ratages, qui me font déplorer mon manque de jugement en la matière. Heureusement, avec 12.21, Dustin Thomason signe un roman à mon goût réussi, qui jongle avec plusieurs genres, entre policier scientifique et roman d'aventure.

 

Les deux personnages, Stanton et Chel Manu, se complètent fort bien : Stanton est plutôt du genre sauvage, peu bavard et rivé sur le boulot. Seul le personnage de son ex-femme, l'aventurière baba cool, permet de l'humaniser un peu. En revanche, Chel Manu se montre davantage guidée par ses émotions : leur collaboration gagne donc sur tous les tableaux.

 

Mais la question qui se pose reste toujours la même : est-ce qu'on y croit ? Oui. Si j'y ai cru, c'est que le roman repose sur une théorie bien plus complexe que la plupart des théories apocalyptiques à propos du 21/12/12. Ici, pas d'astéroïde mystérieux qui débarquera dans notre ciel pour faire exploser la terre, pas de catastrophes naturelles à répétition qui finiront par tous nous noyer dans des flots de boue et de lave, mais une épidémie directement reliée à la folie des hommes. On remarquera que les défauts des hommes, déjà décelables chez les rois mayas, se perpétuent jusqu'à nos jours, où l'appât du gain, pourtant lié au départ à un simple besoin de subsistance, outrepasse les questions élémentaires de prudence.

 

L'ensemble tient la route jusqu'aux dernières pages, tant les embûches se succèdent. L'épidémie se propage à une vitesse folle, et l'auteur dépeint les travers des survivants, qui prennent des risques inouis pour échapper aux mesures de protection établies par le gouvernement. On prend peur de s'y reconnaître...

 

En attendant, si vous me cherchez, je suis partie faire mon sac pour Bugarach. On se retrouve là-bas !

J'y retrouverai déjà Acr0, Dup et Hécléa, qui connaissent elles aussi le remède !

(Et merci aux éditions Calmann-Lévy qui me permettent de sauver ma peau !)

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 14:31

Lorsque son époux Marcus lève la main sur elle, c'est en trop : Lydia Langstone fait ses valises et s'empresse de partir. Elle qui est habituée au luxe et au confort se rend chez son père, un homme rustre et alcoolique, qui vit dans un appartement délabré à Bleeding Heart Square. Rapidement, elle fait la connaissance des autres locataires de l'immeuble, parmi lesquels le troublant Joseph Serridge, qui l'aide à trouver un modeste travail. Mais Serridge dissimule des secrets desquels il vaut mieux se méfier : qui est le mystérieux maître chanteur qui lui envoie régulièrement des coeurs sanglants dans des boîtes de papier ? Lydia doit également composer avec un étrange jeune homme, Rory, qui épie la maison à longueur de journée avant de s'y faire accepter comme locataire... Tous deux vont bientôt enquêter, à la mesure de leurs moyens, sur la disparition inquiétante de Miss Penhow, la propriétaire de l'immeuble : à qui sa disparition pourrait-elle bien profiter ?

 

1126200-gf.jpg

 

Bleeding Heart Square, malgré son nom romantique à souhait, s'avère être un quartier sordide et peu fréquentable : Rory n'est-il pas attaqué par de dangereux voyous qui le blessent gravement dans le seul but de l'intimider ? La brave Lydia, qui y a trouvé refuge chez son père, longe les murs : il faut dire que son époux fait des pieds et des mains pour la voir revenir au bercail.

 

Si Lydia est présentée comme le personnage principal, de nombreuses figures secondaires tournoient autour d'elle au fur et à mesure que leurs histoires se croisent : la belle Fenella, Dawlish l'engagé, l'agent Narton, Mme Renton, le capitaine Ingleby-Lewis... Il n'y a que le personnage de Fimberry qui me soit apparu comme véritablement secondaire et sans grand intérêt, sinon celui de s'intéresser à la légende du nom de Bleeding Heart Square. Les autres personnages permettent de constituer un arrière-plan particulièrement intéressant à l'enquête de Lydia et Rory, notamment sur la question de la montée du fascisme et des sympathisants d'extrême-droite (dont fait partie Marcus Langstone) à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale.

 

Plutôt que thriller, le livre s'apparente davantage à un roman policier foisonnant, dans lequel les enquêteurs amateurs progressent pas à pas. Des aperçus du journal intime de Miss Penhow sont donnés à voir entre divers chapitres : ils nous éclairent sur la raison de la disparition de cette dame respectable, mais intriguent de par la façon qu'a l'auteur de les présenter, en utlisant la deuxième personne du pluriel. La révélation tant attendue laisse encore planer sur le roman achevé un voile de mystère qui continue à nous interroger alors que le livre se referme : voilà qui est intelligent !

 

Merci aux éditions du Cherche-Midi, en la personne de Solène Perronno qui, décidément, sait me faire plaisir !

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 01:30

Robbie a quatorze ans et est une petite frappe. Vols en tous genres, bagarres, drogues : avec sa bande de copains, rien ne l'arrête... jusqu'au jour où sa mère décide de mettre toute la famille au vert pour éloigner Robbie de Dublin. Il faut dire aussi qu'elle-même fuit ses nombreux créanciers.

Robbie, exilé au fin fond de la campagne, n'a de cesse de vouloir regagner la ville et ses mauvaises influences. Mais la vie loin de tout réserve pas mal de secrets : l'ancien locataire de la maison l'a quittée précipitamment en y abandonnant tous ses biens ; on raconte qu'une petite fille a été assassinée en ce même lieu ; le petit frère de Robby, Denis, se met à raconter qu'une "ptite bonne femme" vient lui rendre visite la nuit... et Robby entend en effet de drôles de bruits. Toute cette affaire attise malgré lui sa curiosité...

 

creature.jpg

 

Ma curiosité aussi était attisée : un ado rebelle face à des événements magiques, inexplicables et fantastiques, il y avait de monter une mayonnaise efficace. Et pourtant, quelle déception !

Ce Robbie est un môme détestable : il insulte et cogne sa mère, martyrise son petit frère, vole des voitures pour les flamber, se drogue, ment à la police et se moque sciemment de ceux qui veulent l'aider ; irrécupérable, il incarne la tête à claques puissance 1000. La mère, incapable de faire face à ses responsabilités, faible, se laisse insulter et violenter par un fils qu'elle semble ne pas avoir désiré et dépense sans compter l'argent qu'elle ne possèdera jamais. Triste tableau, auquel vient s'ajouter un petit garçon de quatre ans, perdu au milieu de toute cette violence verbale et physique, déjà habitué à se taire pour éviter les brimades.

 

Alors que le titre semble nous indiquer que l'intrigue a pour intérêt central la créature mystérieuse que les garçons entendent chaque nuit, il n'en est rien : loin d'être seulement la toile de fond du roman, les relations familiales conflictuelles et la violence de Robbie occupent tout le livre et le fantastique est relégué en arrière-plan. Qu'en est-il de cette "ptite bonne femme", de la disparition du locataire précédent, de l'assassinat présumé de la petite fille ? Bonnes questions : nous n'en saurons rien. Si l'interprétation est laissée à notre bon plaisir, les questions sont trop nombreuses pour que nous prenions plaisir à nous interroger une fois la lecture terminée : l'ensemble retombe comme un soufflé et l'on a l'impression d'avoir raté quelque chose. Même pas.

 

Créature de la nuit est un livre gagné sur Livraddict à la sortie de leur premier magazine online. Merci à eux !



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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 21:47
Prenez les mots "lettres classiques", "grec ancien" "chef-d'oeuvre", réunissez-les dans de nombreux articles sur la blogosphère, et vous saurez pourquoi ce livre avait rejoint ma PAL depuis plusieurs semaines... Par bonheur, Craklou avait envie de le lire elle aussi et nous avons programmé une lecture commune.

http://a21.idata.over-blog.com/0/38/45/71/05-09/maitre_des_illusions.gif
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

Richard Papen, un étudiant un peu hésitant sur la filière qu'il veut suivre, découvre un beau jour les joies de l'étude du grec ancien. Arrivé à l'université de Hampden, il a la chance de pouvoir intégrer le cours du renommé professeur Julian Morrow, qui n'accepte que très peu d'élèves. C'est par ce biais qu'il fait la connaissance d'un groupe d'étudiants mystérieux, qui semblent vivre en autarcie et se mêler le moins possible à la vie du campus. Parmi eux, on trouve Henry, le lettré asocial, Francis, charmant camarade au goût très sûr, Edmund, un parasite qui vit aux crochets de ses amis, et les jumeaux Charles et Camilla.
Richard sympathise avec eux et les cours se déroulent dans une ambiance studieuse. Par ailleurs, tous ont une tendance un peu prononcée pour l'alcool et ils passent des week-ends arrosés ! Mais l'ambiance se délite peu à peu dans le groupe, et Richard, mis dans la confidence, apprend que quelque chose de gravissime se prépare...

Je pèse mes mots, quand je parle des "joies du grec ancien" : Craklou et moi avons encore en tête des après-midis entiers d'été à apprendre le grec au domicile d'une de nos professeurs. Au programme, déclinaisons, conjugaisons, grammaire, mais aussi discussions diverses, thés variés : j'ai retrouvé dans les cours de Julian toute cette ambiance plaisante et spirituelle.
Par ailleurs, il m'a semblé judicieux que l'histoire soit racontée à la première personne, à
travers les yeux de Richard, qui découvre de nouveaux lieux et fait la connaissance de personnages atypiques.

L'ensemble des personnages m'a énormément convaincue : ils semblent à chaque page nous échapper davantage. On les considère d'abord comme étant très mystérieux, comme le dit Richard, puis on apprend à les connaître un peu mieux et leurs abords les plus sympathiques, courtois se révèlent. Mais, lorsque le drame et le malaise s'installent, tout se délite, y compris les personnages. Tous sans exception se révèlent durs, froids et sans pitié. Le changement de caractère est radical entre le début et la fin, mais il est distillé par petites touches.
De plus, on a l'impression de faire partie de leur groupe, de devoir nous aussi choisir notre camp et agir dans l'intérêt de tous : j'ai été happée par l'histoire, au point de passer des heures plongée dans le livre.

Mais ces heures-là ne se sont pas écoulées sans heurt : certains passages traînent en longueur et l'auteur donne l'impression de se répéter. Les épisodes de réflexion de Richard sur les rapports d'Edmund, surnommé Bunny, avec le reste du groupe, sont interminables. J'avais l'impression étrange de tourner les pages mais de ne pas avancer dans ma lecture. C'est cette inégalité entre des passages prenants et de longs monologues, ou de longues énumérations de scènes finalement sans grand intérêt, qui a un peu attenué le plaisir de cette lecture dont j'attendais beaucoup.
Enfin, j'avais le sentiment, lors de ma lecture, de ne pas découvrir l'histoire, et j'en viens à me demander si je ne l'avais en fait pas déjà lu il y a de ça presque dix ans, quand j'étais ado. En lisant l'article de Craklou, je constate que nous avons eu les mêmes impressions à la lecture : je crois que ce phénomène de "déjà lu" tient en fait à l'ambiance parallèle à celle du Cercle des poètes disparus, que j'avais beaucoup aimé et qui m'est aussi venu en tête à plusieurs reprises.

Vous trouverez donc par ici l'article de Craklou ! Mango, initialement inscrite aussi, m'a fait savoir qu'elle avait eu quelques difficultés à se procurer le livre et nous en parlera donc un peu plus tard !


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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 21:25

Je vous prie d'excuser les quelques jours que j'ai passés loin de vous... Collège et obligations professionnelles avant tout !
Toutefois, si je n'ai pas pu venir vous en parler avant, j'ai pourtant lu assidûment ces derniers jours, et j'ai lu Le Montespan en quelques heures, tellement j'avais envie de voir si oui ou non Mme de Montespan allait revenir à son époux...

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

Nous sommes à Paris, sous le règne de Louis XIV... Les duels sont interdits : les jeunes gens qui se battent au début du roman sont condamnés à mort et exécutés.
Le frère de l'un et la promise d'un autre se rencontrent juste après cet épisode et deviennent fous amoureux l'un de l'autre... Quelques jours plus tard à peine, les voilà déjà mariés !

Ils s'aiment, ils s'adorent et consomment leur union n'importe où, n'importe quand... Il faut dire que la jeune Mme de Montespan est si jolie ! Son mari en est fou amoureux...
Malheureusement, tous deux aiment le jeu, et ont un train de vie qui ne correspond pas à leur bourse. Pour subvenir à leurs besoin croissants, Montespan s'engage dans plusieurs campagnes militaires plus désastreuses les unes que les autres. Il en revient avec des dettes encore plus grandes...

Mais, pendant son absence, Mme de Montespan a été remarquée à la cour par le Roi Soleil en personne et en devient la favorite, malgré ses réticences premières qui ont vite fait d'être balayées par la grandeur des cadeaux qu'il lui offre...
Quelle n'est pas la surprise de son époux qui la découvre enceinte alors qu'il est parti trop longtemps pour être le père de cet enfant ! Voilà le point de départ de la rupture du jeune couple, qui ont pourtant deux jeunes enfants ensemble...

La Montespan part s'installer dans les appartements qui lui sont réservés au palais royal et se plie sans remords aux désirs du Roi, tandis que Montespan se languit de son épouse et est bien décidé à la faire revenir coûte que coûte.
Comme le montre la couverture, originale et qui m'a beaucoup plu, il orne son carrosse de splendides cornes qui attirent l'attention de tous. Mais il risque gros, car il ne veut pas obéir au Roi et condamne fermement l'adultère de sa femme. Celui qui lui offrait tant pour l'amadouer risque fort de lui causer un grand tort...

C'est le portrait de cet amour inconditionnel de la part de Montespan qui m'a le plus séduite pendant ma lecture... Comment ne pas être touchée par cet homme au grand coeur, abandonné avec ses deux enfants, par une femme ignoble qui ne pense qu'à son propre bien-être, au point de laisser sa fille mourir sans s'en préoccuper ?

En revanche, le langage choisi par Jean Teulé ne m'a pas du tout plu. Il se complaît dans les grossieretés et des détails inutilement scabreux (dont on se serait volontiers passé), notamment au début : j'ai d'ailleurs cru que je ne terminerais pas ma lecture... Mais je ne regrette pas d'avoir suivi le Montespan dans ses espoirs et ses déceptions, ses peines et ses désillusions !

Vous trouverez  l'avis d'Yspaddaden ici sur ce même livre. J'envisage quand même de lire Je, François Villon du même auteur, en espérant que la langue employée soit moins grossière (ce dont je doute vu le personnage de Villon). Peut-être bientôt en ces lieux !

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