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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 17:19

Papa séparé de la mère de sa fille Maé, Pacco a la garde de celle-ci une semaine sur deux. C'est l'occasion pour lui de partager la vie d'une petite fille dans la lune, perchée dans un monde imaginaire plus que loufoque. Lorsqu'elle n'est pas là, ou qu'il retourne faire un tour à Paris, qu'il a quitté pour le Pays basque, Pacco a l'impression de revivre... mais jamais trop longtemps !

 

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J'avais "fait la connaissance" de Pacco grâce à son ouvrage réalisé à quatre mains avec Margaux Motin, Very Bad Twinz. Dans cet album, c'est le Pacco papa - parfois un peu dépassé par les événements - qui fait son apparition.

 

Quand la petite Maé pose à son papa des questions enfantines à la fois ingénues et attendues, comme la question "C'est quoi cette bouteille de lait ? Comment on fait les bébés ?", Pacco est un peu pris au dépourvu...

 

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J'ai adoré voir ses grimaces altérant tout au long de l'album entre désespoir et résignation !

 

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J'ai aimé que cette BD soit consacrée à la figure du père, et non centrée uniquement sur la petite Maé. Être un papa solo, ça implique des responsabilités qui dépassent un peu Pacco mais révèlent tout l'humour dont il use au quotidien pour gérer son petit monstre de fille... qui s'en réjouit !

 

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Le second degré qu'il emploie pour s'adresser à elle m'a beaucoup amusée !

 

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Mais Pacco n'est pas qu'un papa : lorsque Maé retrouve sa maman, lui profite de ses copains... et se remet notamment au sport difficile qu'est la drague !

 

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Une Semaine sur deux aura eu le mérite de me faire commencer mes découvertes BD 2014 avec le sourire !

 

Et voilà donc, pour cette année, ma première BD du mercredi noir

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:16

En 1934, dans l'extrême sud du Chili, Paolo, un petit garçon, vit avec ses parents au milieu de nulle part. Angel, un bandit recherché par la police, débarque un jour chez eux et tue les parents, de crainte qu'ils ne le dénoncent ou refusent de l'héberger. Mais il garde le garçon auprès de lui, et un étrange lien se noue entre eux, qui les amènera à se soutenir et peut-être à s'aimer, même lorsque le passé d'Angel le rattrape.

 

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Je ne connaissais pas le roman d'Anne-Laure Bondoux lorsque cette BD m'est tombée dans les mains, mais ce sont ses mots qui ouvrent le travail de Thierry Murat : elle explique les raisons de leur collaboration et l'admiration qu'elle porte à son travail.

 

L'histoire contée dans cet ouvrage commence sous un angle absolument terrible : le petit garçon est spectateur de la mort de ses parents, et il ira même jusqu'à devoir tenir la lanterne dont a besoin Angel pour les enterrer ! 

 

Angel n'a rien d'un enfant de choeur, et on ne saura jamais vraiment quel lourd fardeau il traîne derrière lui. On ne verra d'ailleurs pas ses yeux, de sorte qu'il reste très extérieur au monde de Paolo.

 

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Ce que j'ai trouvé si touchant, c'est la proximité qui se construit entre l'homme et le petit garçon. Elle se traduit par un très beau travail sur la distance entre les corps et le rapprochement progressif des deux.

 

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Le travail sur les couleurs est à la fois d'une grande sobriété et d'une douceur qui efface les maux des personnages. Les teintes de bleu propres à la nuit ou de jaune crépusculaire baignent tout l'album, et donnent aux images des airs de photographies, renforcés par le grain du dessin.

 

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L'aspect documentaire de l'ouvrage est net lorsqu'une des ces quasi-photographies occupe une pleine page, comme si l'on avait sous les yeux une carte postale d'époque.

 

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Je termine cet article sur la vignette qui m'a le plus touchée, et que je trouve emblématique de la relation très forte entre Paolo et Angel :

 

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Il s'agit là, grâce à Mango, de ma participation aux BD du mercredi noir


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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 10:33

Petite, Polina passe un concours pour intégrer l'académie Bojinski, une prestigieuse école de danse classique russe. Retenue à l'issue de son passage devant le jury, Polina devient la protégée de Bojinski qui lui porte un intérêt tout particulier et la pousse à devenir une grande danseuse, même si cela passe par le respect d'une discipline rigoureuse. Il lui réserve même l'honneur de danser une pièce de sa composition, créée pour elle ! Mais Polina grandit, noue une histoire d'amour avec un danseur et s'éloigne du chemin tracé par Bojinski...

 

 

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Je n'avais jamais participé à un rendez-vous BD du mercredi, mais à force de saliver devant les beaux albums présentés par mes chères et tendres Caroline et  Moka, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et ai craqué pour l'histoire de Polina.


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L'oeuvre s'ouvre sur la petite fille en voiture, menée par une maman que l'on n'apercevra guère, et à son arrivée dans la grande salle d'audition pour le concours d'entrée. D'emblée, la rigueur de Bojinski, ce monument de la danse, apparaît aux fillettes.

 

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La dureté de ce passage, devant toutes les autres et face à un jury intransigeant, en fait un moment bouleversant. Le petit visage de Polina, qui raconte à sa maman comment s'est passée l'audition, est un crève-coeur.

 

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La rigueur de l'enseignement à l'académie Bojinski devient encore plus forte après l'intégration à l'école. Les professeurs et les élèves sont présentés de manière frontale, comme s'ils formaient deux camps irréconciliables.

 

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Ce que j'ai aimé par-dessus tout, c'est voir Polina grandir et s'affirmer face à ces adultes qui veulent décider à sa place. Elle devient une jeune femme déterminée et, certes malmenée par la vie, mais qui assume des choix parfois difficiles.

 

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WP_20131125_008.jpgQuelle grâce, chez cette Polina un peu gauche enfant et devenue une si belle jeune femme !

 

Et puis, danseuse, Polina rencontre des danseurs, et noue des histoires de coeur (jamais simples, mais en existe-t-il qui le soient ?). Là aussi, on voit Polina construire sa vie de jeune femme et son intimité dans un quotidien où les danseurs ne sont jamais vraiment seuls.

 

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Et je me permets de conclure avec ce petit encart, qui orne la couverture de mon exemplaire :

 

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Il s'agit d'un rendez-vous BD-du-mercredi-noir.jpgproposé par Mango !

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 20:43

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Le pauvre Belzébuth s'ennuie dans les Enfers... Depuis que la tempêtueuse Cérula l'a laissé tomber, il se morfond à surveiller les damnés, tous occupés à expier leurs fautes éternellement. Pazuzu, son compagnon de galère, lui suggère d'aller chercher une nouvelle jeune femme sur terre pour lui tenir compagnie.

 

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Belzébuth saisit l'occasion et se rend sur terre où il retrouve Saint Georges, prêt à délivrer une jeune femme dont il est amoureux et qui est retenue par un prêtre pour sorcellerie.

 

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Belzé, pour les intimes, décide de lui prêter main forte... et devient amoureux de la belle Hécate, qu'il remmène avec lui vivre d'amour... et de flammes !

 

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Voilà ce que nous racontent les vingt premières pages de cette bande dessinée ; ensuite, les auteurs abandonnent la couleur pour nous livrer, en noir et blanc, des tranches de vie de la vie de couple haute en couleurs (pourtant !) d'Hécate et Belzébuth.

 

J'ai eu l'impression, face à cette BD, de retrouver le style de Joann Sfar dans  Le Bestiaire amoureux. De la même façon, les cases ne sont pas rectilignes et le graphisme des personnages, de mon oeil d'amatrice peu éclairée, me paraît semblable.

 

C'est un plaisir de suivre les aventures amoureuses d'un couple que tout semble opposer, entre blondeur et sauvagerie, innocence apparente et colère sous-entendue. Le plus sage des deux n'est finalement pas celui qu'on croit !

 

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Et j'ajoute une mention spéciale à Cerbère, le chien tricéphale gardien des Enfers, dans la mythologie grecque... Passons sur le fait que l'Enfer et les Enfers se mélangent ici allègrement ; ce qui m'a le plus amusée, c'est que les trois têtes de CErbère soient appelées les youkis !

 

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Merci à l'équipe de Blog-O-Book et aux éditions Manolosanctis pour cette lecture divertissante !


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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 10:43

En -42, alors que César est mort depuis deux ans déjà, Antoine se veut comme son digne successeur et se prépare à lancer une opération militaire de grande envergure contre les Parthes. Mais sa rencontre avec Cléopâtre le retardera puisqu'il prendra goût à la "vie inimitable" que celle-ci lui proposait. Octave et Antoine doivent ensuite s'allier ; Octave gèrera l'Occident et Antoine l'Orient. La campagne contre les Parthes est un désastre militaire et Antoine rentre vaincu, malgré sa conduite héroïque, en -36.

 

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Ces quelques années mouvementées passées par Antoine en Orient sont l'objet de ce tome des aventures d'Alcibiade Didascaux, ce professeur de lettres classiques qui voyage dans le temps accompagné de la petite souris Musculus. Loin d'être une BD ordinaire, on apprend beaucoup grâce à ces deux personnages qui se retrouvent toujours embarqués dans des aventures auxquelles ils n'ont pas toujours voulu participer...

 

Ainsi, on fait la connaissance de personnages historiques et de leurs rejetons très ressemblants...


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Alcibiade est un témoin discret mais toujours vigilant, comme vous le voyez. Parfois, il prend le relais et raconte des détails difficilement représentables mais nécessaires.

 

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La petite souris en profite souvent pour nous apprendre quelques locutions latines, et l'on apprend quelques mots nouveaux au fil des pages, sans s'en rendre compte.

 

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En tout cas, on rit beaucoup : on s'amuse du dessin des personnages (je trouve les personnages de femmes encore plus drôles que les hommes) et des libertés prises par le scénariste...

 

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Les faits historiques marquants sont parfois simplifiés, mais immédiatement moins rébarbatifs et plus faciles à mémoriser !

 

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Mais l'ensemble s'accompagne de biographies concises et précises sur l'ensemble des personnages historiques rencontrés (en l'occurence Marc Antoine, Agrippa, Lépide et bien d'autres), d'arbres généalogiques et surtout d'une chronologie très détaillée sur la période s'étalant de la fin de la République à la fondation de l'Empire : autant d'outils précieux tant pour se rafraîchir la mémoire que découvrir une période qui nous est inconnue ! Alcibiade Didascaux a d'ailleurs voyagé chez les Gaulois, les Romains ou pendant les invasions barbares... et il fera prochainement un tour au Moyen Âge ! Vous avez l'embarras du choix...



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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 20:30
A l'heure où l'on commémore, pour notre plus grand plaisir et celui de nos oreilles, la vie tumultueuse et passionnée du génie qu'était Gainsbourg, je ne pouvais envisager d'aller voir le film que Joann Sfar lui consacre sans avoir jamais rien lu de lui.

Voici ce que j'ai pioché à la bibliothèque, sans savoir que je choisissais ainsi le quatrième tome d'une série :

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Le premier tome s'intitule Fernand le vampire, le deuxième Mademoiselle Soupir, et le troisième La Sorcière sans espoir.

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

Aspirine est une jeune fille, au teint un peu pâle. Et pour cause, elle est morte.
Depuis le XIIIème siècle, elle hante son corps d'adolescente et part à la dérive.

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Sa soeur, Josacine, a un grand succès avec les garçons, mais pas elle.

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Elle, elle est amoureuse d'un vampire appelé Fernand. Quant à Fernand, il n'en sait rien, trop occpé à veiller sur son ami Richard, qui a la fâcheuse tendance à se transformer en loup avec une femme qui lui plaît.

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Je sens que, même s'il ne le sait pas (encore), Joann Sfar et moi entamons une longue histoire d'amour. J'ai plus qu'adoré cette BD ! Le dessin semble brouillon : les contours ne sont pas nets, les couleurs se chevauchent parfois ; c'est ce que je préfère. On a finalement un album très soigné, aux coloris évocateurs. J'accroche vraiment.

L'humour est omniprésent, toujours décalé, dans le second degré. On y trouve peu de jeux de mots, mais les répliques s'enchaînent et les personnages, tous un peu en marge, désabusés, ne se font pas de cadeaux.

Et en plus, ça se termine bien : regardez ce vampire romantique que dégote Aspirine !

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 11:31
Cet article va me permettre de louer les services de ma petite bibliothèque municipale : moins de deux mois après ma première visite, les bibliothécaires me reconnaissent déjà, mettent de côté des livres ou la suite des BD que je lis sans même me demander et m'appellent même pour me le dire ! Si vous avez ça chez vous, faites-moi signe : je trouve cette relation envers les abonnés et lecteurs amateurs vraiment précieuse et peu courante, et je m'estime heureuse ! Merci à eux.

C'est d'abord M. Neph qui a déniché cette série, mais j'ai fini par m'y mettre également, malgré les huit tomes...

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

Comme son nom l'indique si bien en anglais, cette BD porte le nom de la fameuse boîte de Pandore, offerte à la jeune fille du même nom à qui on avait bien dit de garder la boîte fermée. Manque de bol, et la curiosité étant un vilain défaut, Pandore ouvre la boîte pour jeter un oeil à son contenu : les maux qui y étaient contenus se répandirent sur la terre. Il y avait bien l'Espérance au fond de la boîte mais, un peu lente au démarrage, elle est restée coincée et les hommes n'eurent même pas cette seule planche de salut...

Ici, ce ne sont pas les maux tels que la vieillesse ou la famine qui sont les sujets des albums : ce sont les sept péchés capitaux. De plus, chacun d'eux est illustré par une histoire où les personnages sont nommés de façon à rappeler la mythologie. Ainsi, le héros du premier tome consacré à l'orgueil s'appelle Narcisse.



1er album : L'Orgueil : Pour contrecarrer les plans du Président des Etats-Unis, Narcisse Shimmer, candidat à sa propre succession, ses adversaires sont prêts à tous : en fouillant dans sa vie privée, ils pourraient bien tomber sur un scandale incroyable...



2ème album : La Paresse : Paris Troy (Pâris de Troyes, elle est belle, la référence !) est un athlète de haut niveau qui, pour réussir à augmenter ses performances, cède à la tentation du dopage... Mais il sera bien puni...


3ème album : La Gourmandise : Où comment un ministre de la Santé peut laisser entrer sur le marché de la viande contaminée par un bacille plus dangereux encore que la vache folle pour préserver l'économie du pays, ses amitiés et sa place...


4ème album : La Luxure : Quand l'addction au cyber-sexe devient un véritable handicap et conduit son concepteur tout droit en center psychiatrique.



5ème album : L'Avarice : Où un magnat de la finance nommé Midas spécule sur le dos de pauvres exploitants mexicains, au le grand dam de sa fille qui lutte pour leur survie.


6ème album : L'Envie :
Quand des robots à l'apparence humaine se mettent à éprouver des sentiments et se rebellent contre le système qui les a créés.



7ème album : La Colère : Comment les employés d'un grand laboratoire manipulant des virus mortels et contagieux sont manipulés par la direction pour être entièrement au service de l'entreprise...


8ème album : L'Espérance :
Episode de conclusion où l'on retrouve quelques personnages et éléments du premier tome et du sizième. Et qui porte bien son nom, lui aussi.

J'ai apprécié ma lecture, mais il était temps que ça se termine à la longue... J'ai apprécié les quatre premiers, le cinquième un peu moins et les trois derniers, n'en parlons pas : les robots humaines, personnellement, non merci. Je ne suis pas non plus une grande fan du dessin, que je trouve trop dur, pas assez délicat. Je crois que c'est parce plus parce que je les avais sous la main que je les avais finis : l'argument ne vaut pas grand-chose...

Attendez un peu que je choisisse mes BD moi-même, ça va changer... ! 


 
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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 15:05

Entre deux livres, une pause BD s'impose. Eh oui, rappelez-vous, j'ai décidé de mettre fin à mon abyssale inculture bd-esque : j'ai donc farfouillé dans les bacs du CDI de mon établissement pour trouver de quoi me mettre sous la dent à moindre frais ! Et voici deux volumes qui m'ont tapé dans l'oeil (d'autant qu'y figurait le mot "livre", je n'étais pas complètement perdue !) :




Les couleurs de la deuxième BD, où l'on retrouve souvent ce mélange vert-bleu, m'ont plus plu que celles employées dans le premier tome.

 

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

Le Livre de Jack : Pour prouver à sa bande de gamins des rues qu'il est un vrai dur, Jack a pour mission d'entrer dans une maison que l'on dit hantée, et d'en rapporter un objet. Jack pénètre dans la demeure abandonnée et dérobe un livre dans une immense bibliothèque, mais il sent une présence étrange... A son retour, son amie Sam lui propose de le lire : ce qu'elle lit décrit exactement ce qui est en train de se passer. Le livre raconte la vie de Jack, qui s'inscrit au fur et à mesure que les minutes passent. Mais leur chef, Stanley, amoureux de Sam et jaloux de sa complicité avec Jack, dérobe le livre et y inscrit une phrase qui transforme Jack en une sorte de bête monstrueuse. Sam et Jack se lancent alors à la recherche du livre pour annuler le sort...

Le Livre de Sam : Redevenu jeune garçon, Jack décide d'aller reposer le livre de sa vie dans la maison, en compagnie de Sam. Ils découvrent à l'intérieur des gens dont le travail est de veiller sur les livres qui retracent les vies de chaque être humain. Mais le livre de Sam a une particularité : il reste blanc. On ordonne donc aux deux jeunes de rester à l'intérieur, mais ils décident de s'enfuir...

Au fil des deux tomes, j'ai eu beaucoup de mal avec le graphisme : je n'aime pas les visages des personnages, que je trouve plutôt "grossiers". En revanche, les vignettes et les couleurs sont agréables, notamment dans le tome 2, dans lequel j'ai également trouvé l'histoire plus aboutie. Pour une fois, je reprocherai à un tome d'être trop rapide : dans le tome 1, on comprend trop facilement le mystère du livre de Jack. Quant à la fin, si elle aurait pu être poétique et belle, elle est à mon avis gâchée par la dernière planche que je tr ouve superflue. C'est toutefois une belle histoire, à destiner à un public ado.

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 06:00
C'est dans l'édition France Loisirs que j'ai choisi de lire cette BD ; j'ai ainsi pu lire les trois premiers tomes d'un coup et pour un prix plus abordable que si je les avais achetés un par un. C'est bien la première fois que je fais un compliment à ce club, j'espère qu'ils me lisent :D



"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

L'histoire est plutôt simple à résumer : l'action se déroule au XVIIème, et nous suivons les aventures et mésaventures de deux personnages peu communs, puisqu'il s'agit d'un loup et d'un renard. Don Lope de Villalobos Y Sengrin (vous n'êtes pas sans remarquer le jeu de mots), le loup espagnol, et Armand Raynal de Maupertuis, le renard français, sont sur la piste d'un trésor fabuleux censé se trouver dans les îles Tangerines... A leurs trousses, des marins sans scrupules qui veulent s'en emparer également !

J'avoue, j'ai fait simple. Mais comment prétendre résumer une BD si emplie de références littéraires ? Vous y trouverez du Cyrano de Bergerac, du Molière... La langue employée est parfaitement construite et lexicalement riche, et les personnages du loup et du renard, qui se veulent caricaturaux (selon le caractère supposé de ces animaux dans le Roman de Renart), sont plaisants et amusants. J'ai apprécié de pouvoir en lire trois d'un coup !

Les personnages secondaires sont attachants aussi, ma préférence allant vers Eusèbe, le lapin :


Des duels, des gentilhommes, des combats contre des armées entières, des assauts, des abordages, une île déserte, des pirates, un trésor, un savant fou, de belles jeunes femmes (une blonde, une brune), des valets astucieux, des vieillards grincheux : on retrouve les composantes de pièces de théâtre classique, des romans de chevalerie, des romans d'aventures, qui s'additionnent à merveille pour former une bande dessinée riche et aussi prenante que les romans de Dumas !

Vous l'aurez compris, c'est un véritable coup de coeur, et j'envisage de lire rapidement les trois tomes suivants ! Voici le titre des 3 tomes que je viens de lire, et des suivants :
- Acte I : Le Secret du Janissaire
- Acte II : Pavillon noir !
- Acte III : L'Archipel du danger
- Acte IV : Le Mystère de l'île étrange
- Acte V : Jean sans Lune
- Acte VI : Luna incognita
- Acte VII : Chasseurs de Chymères
- Acte VIII : Le Maître d'armes.


Je n'ai pas trouvé d'autres avis, mais je suis certaine que plusieurs parmi vous en ont déjà lu ! N'hésitez pas à vous manifester et à donner votre avis ! :)
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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 10:09
C'est grâce à Lou que j'ai reçu dans ma BAL cette très belle bande dessinée, grâce à une question posée sur son site : j'ai répondu niaisement, mais j'ai été tirée au sort et hop, Lou m'offrait à cette occasion le premier cadeau que je remportais sur la blogosphère (séquence émotion, c'était ici).



"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"

Nous sommes en Russie, au début du XXème siècle. Dimitri Bogrov est un jeune homme de bonne famille. Au début de l'ouvrage, on le voit abattre froidement un homme dont il dit qu'il restera de lui sûrement quelques traces dans les manuels d'histoire : c'est donc un homme illustre...

On fait ensuite un saut en arrière pour assister à la rencontre dans un train de Dimitri, qui vient d'obtenir son diplôme d'avocat, et de Loulia, une jeune femme mystérieuse qui fume énormément et lit des livres rébarbatifs... Le voyage suffit à Dimitri pour devenir amoureux.

De retour parmi les siens, qui le félicitent pour la carrière qui s'offre à lui, Dimitri n'a pas d'autre envie que de retrouver cette Loulia. Aidé par son ami Fédor, qui travaille pour la police, il retrouve son adresse et découvre en même temps que la famille de Loulia baigne dans des affaires politiques révolutionnaires. Et pas des moindres : ils posent des bombes, et prévoient un attentat contre le tsar dans les jours à venir.

Dimitri décide alors de faire tout ce qui est en son pouvoir pour épargner Loulia des ennuis qui l'attendent...


Le moins que l'on puisse dire, c'est que la chute est saisissante et particulièrement bien racontée. Et puis j'étais tellement absorbée par la relation de Dimitri et de Loulia que j'avais oublié l'épisode du début, encore mieux (des fois, jvous jure...) !
Ce qui m'a gênée au départ, c'est le dessin un peu brouillon : jamais je n'aurais choisi cette BD en librairie. Pourtant, très vite, j'ai accroché avec le style et je me suis surprise à étudier le dessin de plus près, à remarquer les détails... J'ai vite changé d'opinion à propos du dessin.  Le jeu des couleurs a achevé de me convaincre : passant du bleu le plus pâle aux rouges vifs, du gris au rose, chaque nouveau décor a sa (ses) couleur(s), ce qui est un vrai outil dans le décryptage des atmosphères et des ambiances. 
Enfin, l'ouvrage s'achève par un petit mot de Marion Festraëts qui évoque le "vrai" Dimitri : son histoire est en effet inspirée par le véritable destin du membre de sa famille éponyme ; c'est touchant et ça fait réfléchir...

Je termine en remerciant encore Lou pour ce joli cadeau ; vous pouvez retrouver son propre avis sur cette BD en cliquant ici
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