Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 10:48

Parce que non, les tordus n'ont pas encore déserté Internet, j'ai encore eu de quoi noter ces derniers mois au sujet de requêtes toutes plus bizarres les unes que les autres, et qui ont amené ici des gens qui ont dû être bien, bien, bieeeen déçus. Jugez un peu :

 

  • Interrogations existentielles au sujet des livres :

- une phrase que l'on trouve dans les livre 10 mot ou 15 mot : là, je pense qu'on a l'embarras du choix...

- agatha christie est pas bonne

- les epluchure de cercle de patate de quoi ça parle : pour le titre, on y était presque !

  • Interrogations existentielles au sujet du repas, de la maison, de la vie quoi :

- tu veux une cacahuète

- sa vaut quoi un grand espace

- haras proche de fribourg

  • Interrogations existentielles au sujet des animaux :

- terrifiant escargot : brrrr, rien ne me fait plus peur !

 

grosescargot.jpg

Y a bien celui-là quand même... Là, j'ai peur.


- animaux qui son des bebe : voilà, ça c'est mignon.

 

Bebe_herisson_4.jpg

Guili guili !

 

  • Interrogations existentielles sur des relations humaines compliquées :

- femme tué vengeance qui pas sa cadillac 

- nous si on a des cadeaux c'est par-ce qu'on a été sage

- quand la mièvrerie, je pleure

- anti depresseure hyper puissant

- thank you for your message, please give

- si tes actes quoique bien cachés viennent à se découvrir

- viree sans homme

- peux t on lache une femme selon la religion

- quel est le nom de famille a melanie la petite fille qui c'est ecrassé

- pourquoi autant de gueules cassées

  • Interrogations existentielles au sujet du sexe, parce que bon, forcément :

- relation chien sexuel

- sex enorme dans le film rome

- nouvelles videos porno gratuit chinchillas du mardi 27 septembre : déjà qu'avec les chiens, j'ai du mal à comprendre ; avec des chinchillas ?

- film pornographique viol monstre

- accident femme nue

- photo première règle

- histoire vrai ma femme se fait sauter par le facteur

  • Et moi, dans tout ça ?

- n° neph ctégories a et b sont identiques : numéro neph ou numéro 9 ?

- tante/neph sex : étant donné que je n'ai pas de neveux ni de nièces, je ne me sens pas concernée !

 

Et pour finir, "Qu'est-ce que le kitsch" ?

La tasse que j'ai rapportée de mes vacances en Angleterre ! Oui, là, j'assume.

mug-mariage-kate-william-40

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 A bientôt pour de nouvelles recherches ! (faites-moi plaisir, arrêtez les recherches atroces qui m'empêchent de poster des photos rigolotes...)

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 09:13

Vous avez été nombreux à tenter votre chance pour gagner Non Stop, le thriller encensé par la blogosphère de Frédéric Mars : vous étiez 54 ! La plupart d'entre vous avaient en plus choisi de s'inscrire au jeu organisé sur Facebook ; espérons que vous aurez été chanceux !

 

Le concours avait commencé le 15 octobre, rappelez-vous...

 

nonstop

 

Comme promis, je vous offre grâce à la maison d'édition Black Moon trois exemplaires de ce roman !

 

Pour le tirage au sort, je me suis fiée au fameux logiciel The Hat, qui a fait ses preuves et m'a évité d'avoir à découper moult petits morceaux de papier, au péril de ma vie mes phalanges.

 

Et les gagnants sooooont... des gagnantes :

 

Maggie

 

Alicia

 

Cajou

 

Bravo à vous trois ! Envoyez-moi dès maintenant et au plus vite vos coordonnées postales à l'adresse mail suivante (blogdeneph@gmail.com) de manière à ce que je les fasse suivre à l'éditeur et que vous puissiez rejoindre bien vite les Marcheurs !

 


Quant aux autres participants, ne perdez pas espoir, d'autres bloggeurs doivent encoer annoncer leurs résultats !


Partager cet article
Repost0
21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 19:16

A la mort de Jon Arryn, son plus proche conseiller, sa "Main" selon la fonction officielle, le roi Robert Baratheon se tourne vers sont plus vieil ami, Ned Stark, pour lui demander d'endosser à son tour cette responsabilité. Les deux hommes ont toujours été liés : Robert avait d'ailleurs été l'époux de la soeur de Ned avant que celle-ci ne meurre prématurément, assassinée par Rhaegar Targaryen, un prince ennemi dont Robert tirera vengeance. Depuis, le roi est marié à Cersei Lannister, une femme hautaine et qui n'a d'yeux que pour son propre clan, à commencer par son frère jumeau Jaime. Ned Stark juge d'ailleurs l'entourage du roi trop étouffant et s'en méfie personnellement.

D'ailleurs, une missive arrive bientôt chez les Star : Jon Arryn aurait été assassiné... Ned Stark devrait redoubler de prudence, mais il est de son devoir de protéger le roi, peut-être au détriment de sa propre sécurité...

 

integrale1.jpg

Houuuu, la belle couverture avec Sean Bean !

 

Jamais, ô grand jamais, je n'aurais eu le courage de m'embarquer dans cette lecture si L'Insomaniaque ne m'avait pas charmée à grands coups de série. Il faut dire qu'en terme de séries de qualité, tant question décors que costumes et casting, HBO sont les maîtres du jeu. Pendant l'été 2010, j'ai donc vu une première fois la série, puis une deuxième... et une troisième, décidant à mon tour de faire des émules au passage. Mais dix épisodes d'une heure, même revus trois fois, c'est peu, et me voilà plongée dans les bouquins, histoire de connaître la suite !

 

Ce premier volume de l'intégrale correspond à la première saison de la série. Riche en émotions, il fourmille surtout d'une profusion de personnages qu'il est parfois difficile, au début, de mémoriser avec précision ! Ces personnages, hommes et femmes, enfants et... loups, sont divisés en clans, souvent davantage rivaux qu'alliés. Serments d'allégeance, joutes, conseils de guerre, sièges, fortifications... les références au Moyen Âge sont légion, et le style médiévisant voulu par le traducteur participe de cette atmosphère. Si vous vous attendiez alors à trouver des preuves d'amour courtois, vous allez être déçus : seul le couple Ned Stark/Catelyn Tully semble lié par un véritable amour né au fil de leur mariage ; ailleurs, trahisons et violence sont le lot quotidien des époux.

D'emblée, c'est le couple Drogo/Daënerys qui peut choquer : mariez un cavalier débordant de virilité, qui vit cheval et pense cheval depuis sa plus tendre enfance et occupe ses loisirs à piller et violer, à une frèle jeune fille diaphane, à peine nubile et qui ne comprend pas le mondre borborygme de son époux, et voyez le résultat ! Pourtant, c'est bien Drogo qui aura eu durant ce volume ma préférence de lectrice en mal de mâle dans ses dernières lectures (et l'acteur qui incarne Drogo dans la série n'est pas étranger à ce coup de foudre !), et c'est Daënerys qui se verra offrir la plus belle progression au sein de ce petit millier de pages : elle devrait se révéler au prochain volume !

 

Enfin, pour bien faire prendre la mayonnaise, ajoutez à cela la perspective d'un hiver qui devrait bientôt se lever pour durer des années et être accompagné du retour chez les vivants de morts qu'on croyait justement morts, et vous obtenez le très, très bon Game Of Thrones. On en veut encore !

 

Bientôt, le volume 2 en lecture commune avec que des filles bien !

Cette fois, j'irai plus avant dans l'intrigue, mais les amateurs de GOT (pour les intimes) savent bien à quel point il est difficile de résumer en quelques lignes le "pitch" de ces volumes...

Et si la photo de mon livre tout martyrisé d'avoir été traîné avec moi pendant deux semaines vaille que vaille pourrait vous convaincre de vous y mettre, je préfère quand même vous coller du Drogo. Miam.

 

drogodaenerys.jpg

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 21:11

Alors que les Etats-Unis s'apprêtent à commémorer l'anniversaire tragique de l'effondrement des tours jumelles du World Trade Center onze ans plus tôt, les villes majeures du pays sont secouées par une vague d'explosions visiblement orchestrées par des kamikazes. Pourtant, grâce aux caméras de vidéosurveillance qui enregistrent par hasard certaines de ces actions apparemment isolées, les enquêteurs découvrent bientôt que les porteurs de bombes ne sont eux aussi que des victimes : tous sont équipés de pacemakers récents, trafiqués pour commander leur explosion à distance ou, plus machiavélique encore, si leur propriétaire s'arrête de marcher plus d'une dizaine de secondes... Comment juguler les centaines de milliers d'explosions possibles afin d'éviter une nouvelle tragédie ? Qui est à la tête d'une machination de si grande ampleur, réfléchie à si long terme ? Le président Stanley Cooper et son équipe, retranchés dans leur bunker de sécurité et aidés sur le terrain par les ex-amants flics Sam Pollack et Liz Mc Geary, vont devoir apporter la réponse la plus rapide possible à ces deux questions, d'autant que la fille de Sam compte parmi les marcheurs...

 

nonstop.jpg

 

Non Stop est un thriller français qui devrait faire parler de lui : premier thriller destiné à des lecteurs de tous âges publié chez Black Moon, une maison jusque-là spécialisée dans la littérature adolescente, il dispose d'absolument tous les ingrédients nécessaires pour faire monter la mayonnaise saveur thriller-que-vous-ne-pouvez-pas-lâcher.

 

Fondée sur une base strictement réelle, l'intrigue rappelle forcément aux lecteurs les tristes heures du 11 septembre 2001, date à laquelle d'aucuns ont pu croire (et moi compris, du haut de mes quinze ans de l'époque) que l'on vivait en direct l'événement déclencheur du troisième conflit d'ordre mondial. Le roman s'ouvre à quelques heures de l'inauguration de la Tour de la Liberté, dont on pourrait justement croire qu'elle marquera la fin d'une période trouble. C'est pourquoi les multiples attaques perpétrées en quelques heures à peine sur l'ensemble du territoire nord-américain viendra au contraire replonger le pays dans un climat de paranoïa et de méfiance à outrance de chacun envers ses concitoyens.

 

Le sort de ces "marcheurs", qui n'ont pour tort que celui d'avoir eu besoin d'un pacemaker, est particulièrement émouvant : seuls contre tous, ils doivent lutter contre la fatigue et se préserver de la folie des gens qui, ne voulant pas être des victimes collatérales, les harcèlent et pourchassent pour qu'ils s'enfuient au loin. Problème : la route des victimes est déjà toute tracée et chacun doit se rendre en un lieu bien précis... Vous serez vous aussi entraînés en pleine tourmente en compatissant à leur sort ! La détresse du père, Sam, qui ne peut rien faire à sa propre échelle pour sauver sa fille et ne peut qu'essayer de lui éviter tout arrêt fatal, est terriblement émouvante.


Il est inutile que je vous précise que cette lecture a été particulièrement prenante et qu'en parallèle de l'intrigue, qui ne se déroule que sur quelques jours à peine, j'ai eu l'impression de lire et de frémir à un rythme effréné !

 

Merci aux éditions Black Moon pour ce thriller si bien "ciblé" !

 

-------------------------------------------

 

Et pour fêter la sortie (et le succès annoncé !) de ce premier thriller, la maison BlackMoon s'associe à moi pour vous proposer de gagner trois livres en ces lieux ! Pour ce faire, rien de plus simple : il vous suffit de laisser un commentaire à la suite de cet article ! Vous avez jusqu'au 6 novembre inclus ! Je tirerai ensuite au sort le nom des trois heureux gagnants !

 

Pour obtenir une chance supplémentaire lors de ce tirage au sort, je vous invite à devenir fan de la page Facebook consacrée à cet ouvrage à paraître début novembre : vous pourrez y participer à un autre concours pour tenter de gagner un des dix livres mis en jeu, mais aussi un Ipad 2 ! Précisez-le-moi dans votre commentaire le cas échéant !

 

Bonne chance !


Partager cet article
Repost0
2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 13:32

Deux hommes se réveillent dans une salle de bains sordide, sale et aux éléments tachés de rouille, tous deux enchaînés par un pied chacun d'un côté de la pièce. Entre eux, un homme mort est allongé, victime d'une balle en pleine tête : il tient dans ses mains un revolver et un magnétophone. En écoutant les cassettes qu'ils découvrent dans la pièce, les deux hommes comprennent qu'ils doivent, pour rester en vie, obéir à un certain nombre de consignes dictées par un maître du jeu machiavélique.

 

Saw

(J'en connais un qui aurait besoin d'une bonne pédicure...)

 

Toutes les excuses étant bonnes pour regarder des films-qui-font-peur, le challenge d'Halloween organisé par Lou et Hilde était l'occasion rêvée. D'ailleurs, mon abnégation n'ayant aucune limite, j'ai volontairement opté pour une série de films qui me donnerait moult frissons.

 

Dans ce premier volume parmi les sept films Saw, nous faisons la connaissance de Lawrence et d'Adam, enfermés sans raison apparente. Au fur et à mesure que le film se déroule, tous deux se souviennent des circonstances de leur enlèvement.

Seul objet neuf dans un décor particulièrement sale, une horloge neuve dépare : c'est le fondement de la mise en scène macabre dont les deux hommes sont les proies. En effet, la voix enregistrée sur les cassettes que vont écouter Lawrence et Adam leur révèle qu'ils disposent d'un temps limité pour s'échapper de l'endroit. Plus retors encore, il leur est demandé de venir à bout de la résistance de l'autre pour survivre : si le tueur dit vouloir jouer à un jeu, la mort d'un ou des participants reste un prix atroce à payer.

 

Très vite, Lawrence pense savoir qui est le responsable de tout cela : il évoque une affaire dans laquelle il avait été soupçonné puis innocenté, celle du Tueur au puzzle, the Jigsaw killer. Dans un flash-back, on entend alors le témoignage de la seule survivante des mises en scène machiavéliques de Jigsaw : enfermée dans une machine qui lui fera exploser la mâchoire, Amanda doit s'en libérer en un temps limité en allant chercher la clé dissimulée dans le corps d'un homme mort...

 

sawshawnee.jpg

C'est après la "victoire" d'Amanda qu'apparaît pour la première fois l'automate représentant Jigsaw qui ne se dévoile pas auprès de ses proies.

 

sawautomate.jpg


Le sort de Lawrence et Adam semble donc défini d'avance par les règles du jeu éditées par Jigsaw. Comment les deux partenaires forcés s'en tireront-ils ?

 

sawfin.jpg

 

Aaaah, Saw... J'avais dix-huit ans à la sortie de ce film, et encore bien trop froussarde pour oser aller le voir au cinéma : je l'ai vu un peu plus tard, sans y faire trop attention et dans des conditions idéales pour faire tomber à l'eau toute l'atmosphère (en plein jour, en rigolant, en grignotant...). Pour le challenge, sérieux oblige, c'est dans des conditions cette fois propices à la concentration que j'ai revu le film et je dois avouer que, si Saw ne vous fait pas hurler de terreur, il a de quoi vous scotcher au canapé.

 

Toute la réussite du film tient en plusieurs points particulièrement soignés :

- un décor tout cracra qui filerait des cauchemars à toute personne normalement constituée.

 - une espèce de marionnette très laide, mixte entre un pantin et un clown, apparemment douée d'une vie propre lorsqu'on la voit s'avancer vers Amanda dans la fameuse scène citée plus haut.

- un tueur invisible qui a prévu à l'avance toutes les réactions possibles de ses victimes et qui, surtout, défend l'idée que, loin justement d'être un tueur, il offre une possible rédemption à des personnes ayant gaspillé ce que la vie leur a offert en leur prouvant le prix de leur existence (par exemple Lawrence, qui a tout pour être heureux mais trompe sa femme). Ainsi, il considère que tout ceux-ci devraient plutôt se montrer reconnaissants. Le tueur qui se prend pour un dieu omnipotent, c'est LE principe sur lequel repose l'ensemble des Saw.

 

De plus, seule une scène peut s'vérer difficile à regarder pour un spectateur adulte et le gore que l'on pourra reprocher à d'autres films de la série ne déborde pas de ce premier volume.

 

Côté casting, on se félicitera de la présence de Danny Glover, pourtant bien sous-exploité et en-deçà de son jeu d'acteur habituel.

 

sawglover.jpg

 

A noter aussi, le rôle de Monica Potter, épouse de Lawrence Gordon. Elle incarnait la mère dans le très bon remake de  La Dernière Maison sur la gauche sorti en 2009 (que je vous conseille pour le challenge si vous ne l'avez pas encore vu !).

 Sawpotter.jpg

 

Quant aux deux acteurs principaux, si j'ai apprécié le choix de Leigh Whannell pour incarner le photographe Adam,

 

sawwhannell.jpg

j'ai en revanche regretté Cary Ewles qui joue Lawrence Gordon : je l'ai trouvé plat, transparent et peu crédible lorsqu'il tente d'exprimer la moindre émotion (et Saw est pourtant le film pour lequel savoir mimer la souffrance semble être essentiel).

 

sawelwes.png

 

Enfin, et c'est là que Saw est à ranger selon moi dans les bons grands films-qui-font-peur, le dénouement du film est un véritable choc insoupçonné (je n'irai pas jusqu'à insoupçonnable, mais je ne connais personne qui ait vu le truc venir avant la fin) et de qualité, pas tiré par les cheveux ni ridicule. D'ailleurs, rien que le fait de voir la fin justifie le fait de regarder le film !

 

Merci à Lou et Hilde d'avoir remis ce challenge au goût du jour !

A venir, le volume 2 de la série !

 

challengehalloween2011.jpg

 



Partager cet article
Repost0
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 18:47

Puisque son père, alcoolique notoire, n'est plus en état d'assurer le travail qu'il doit accomplir, c'est le jeune Harvey Squire qui doit assumer la lourde de tâche de barbier pour les défunts. Ainsi, Harvey est appelé un soir au manoir des Fearnwood pour rendre présentable la dépouille d'un défunt. En rasant l'homme en question, Harvey découvre bien involontairement un secret resté enfoui pendant des siècles et qui a tôt fait d'attiser toutes les convoitises...

 

D-Or-que-landes.jpg

 

C'est seulement le titre, sans même connaître le sujet du roman, qui m'a convaincue de le lire. Pourtant, on s'apercevra que la poétique devise des Fearnwood, "D'Or que landes, mais d'honneur", tirée du latin, ne peut plus guère s'appliquer aux descendants de la lignée, personnages avides, violents et menteurs.

 

Heureusement, le jeune Harvey peut compter sur ses amis, William, qui préfère qu'on l'appelle Julius, et Amélia, qu'il aime en secret. Les trois jeunes amis, confrontés à ce qui semble s'apparenter à une vaste chasse au trésor, vont devoir rivaliser d'ingéniosité pour prendre de vitesse des adultes prêts à tout pour trouver le butin du défunt Fearnwood.

 

L'ouvrage baigne dans une atmosphère dans laquelle les lecteurs reconnaîtront diverses influences, toutes de qualité. Pour ma part, si j'ai trouvé que les premières pages donnaient au roman un petit goût de Merwyn Peake, c'est bien du Stevenson que j'ai cru lire ensuite : l'aventure vécue par Harvey n'aurait pas été reniée par Jim Hawkins ! Par ailleurs, les nombreuses notes en bas de pages mais surtout les multiples références au mur d'Hadrien, qui encadre le récit comme il sillonne la lande écossaise, sont tout autant d'occasion d'apprendre ou de redécouvrir cet épisode antique.

 

Voilà qui fut donc une lecture jeunesse plus qu'agréable grâce au style de Denis Bretin, comparable ici aux grands noms de l'écriture romanesque !

 

Vous trouverez deux autres avis de lectrices conquises chez Edelwe et Acr0 !

 




Partager cet article
Repost0
18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 14:29

Persuadé qu'il passe à côté du sens de sa vie et frustré de ne pas se sentir en paix avec lui-même, le narrateur, écrivain, s'engage dans une longue tournée autour du monde, notamment en Russie, à la rencontre de ses lecteurs. Au cours de ce voyage, il fait la connaissance d'Hilal, une jeune femme qui semble croire que leurs deux existences sont liées. Tous deux s'apprivoisent, malgré de nombreuses incompréhensions, et atteignent bientôt un autre degré de connaissance à travers l'Aleph, un point bien particulier du train qui les emmène à travers la Russie.

 

aleph.jpg

 

De Paulo Coelho, je ne gardais en mémoire qu'un souvenir bien atténué de L'Alchimiste, une lecture que j'avais considérée étant ado comme un passage obligé mais finalement pas transcendant. Transcendée, je ne le suis pas non plus après lecture d'Aleph. Déçue, ça oui.

 

Reprenons. Aleph s'ouvre sur les états d'âme du narrateur, dont on comprend qu'il s'agit du double fictif de Coelho ; dépité d'être arrivé selon lui à une limite de sa vie au-delà de laquelle il ne sera jamais davantage en état de paix intérieure, il exprime son ressentiment à J., celui qu'il appelle son Maître. Que cette discussion ait lieu après une communion autour d'un chêne sacré, soit (mais ça commençait déjà mal pour moi qui ne confère qu'une confiance limitée aux rites de communion à la nature qui reviennent pourtant tant à la mode).

 

Le pèlerinage qui s'ensuit et qui mène le narrateur aux quatre coins du monde est dû à sa volonté de changer d'air : il rencontrera Yao, un interprète qui l'aidera à accorder la paix du corps à la paix de l'esprit. Mais la rencontre la plus fameuse est celle qui nouera les vies du narrateur et d'Hilal : bientôt, le narrateur acquiert la certitude que tous deux ont déjà été liés lors de l'une de leurs vies antérieures. Alors, d'abord par le fait du hasard, puis parce que tous deux considèrent que ces voyages les aideront à résoudre leurs problèmes actuels, ont lieu des sortes de transe qui unissent le narrateur et Hilal, que l'on voit replonger à l'époque de l'Inquisition.

 

Si je m'arrête volontairement là pour ne pas dévoiler des passages de l'intrigue, plutôt mince, sachez que l'ensemble du livre est à vivre comme un guide, une démarche, une quête vers la paix intérieure. Alors que je m'attendais à lire un roman, l'auteur nous offre un manuel du savoir vivre et bien vivre en accord avec son moi profond. A grands coups de transe, de discussions pseudo-philosophiques et psychologisantes mais aussi d'errements en tous genres du type Hilal-m'attire-mais-j'aime-ma-femme, l'auteur réserve aux plus courageux trois cents pages d'une romance à l'eau de rose que ne renierait pas la maison Harlequin, additionnée d'un manuel un peu louche à la sauce accomplissons-des-rituels-étranges-pour-remonter-le-temps et dont le Maître J. serait le gourou. Très peu pour moi.

 

Un premier rendez-vous manqué pour la rentrée littéraire ! Je remercie pourtant bien volontiers la douce Vivi La Chipie qui m'a permis de recevoir cet ouvrage.

S'il vous tente, je vous propose d'en faire un livre voyageur : peut-être serez-vous davantage séduit(e)(s) que je ne l'ai été !

 

rentreelitt2011.jpg

 




Partager cet article
Repost0
9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 11:42

Ayant presque toutes pour toile de fond la Nouvelle-Orléans, les nouvelles de Poppy Z. Brite nous font cotôyer des frères siamois, des zombies, des nécrophiles... et puis des gens presque "normaux", dont la vie bascule peu à peu dans la folie la plus sombre.

 

Contes de la fée verte

 

Maintenant que je lis avec de plus en plus de goût de la SF et de la fantasy, voilà que je plonge dans le grand bain avec Poppy Z. Brite. Miss Spooky Muffin m'avait incitée à le faire avec son challenge consacré à l'auteur, dont j'avais déjà entendu le plus grand bien. Pas folle, la guêpe : j'ai choisi la version Missing Mile du challenge, qui ne m'engageait à lire qu'un livre. Dans le grand bain, donc, mais en me tenant au bord.

 

Le recueil s'ouvre sur une présentation de l'auteur par un des grands noms du genre, si ce n'est peut-être le plus grand (les amateurs éclairés de SF sauront me corriger) : Dan Simmons. Même les incultes comme moi savent reconnaître les maîtres ! Simmons ne tarit pas d'éloges à propos de Brite, qui l'avait subjugué par la lecture de sa nouvelle "Calcutta, seigneur des nerfs".

 

Prenons les nouvelles une par une, si vous le voulez bien :

 

"Anges"

Deux amis en vadrouille, Steve et Ghost, trouvent refuge le temps d'une panne de voiture chez une famille très croyante dont deux des fils sont siamois. Sauvages, les frères vivent en marge du reste de la famille depuis qu'ils ont subi l'opération visant à les séparer. Ghost décide de soulager leurs souffrances.

Cette nouvelle m'a laissée sur ma faim en ouverture du recueil. Elle porte en elle un étrange sentiment d'inachevé, comme si les siamois m'avaient communiqué leur mal-être. Ca commence mal.

 

"Conte géorgien"

Quatre jeunes garçons vivent en colocation et jouent de la musique dans les bars. Après le suicide de l'un d'entre eux, les garçons se séparent. Une foire aux monstres fera se croiser une ultime fois deux d'entre eux.

Là, on commence véritablement à comprendre la puissance évocatrice du style de l'auteur. La marginalité des garçons est décrite à travers la beauté de leurs actes, même les plus terribles. La fin, en revanche, m'a là encore ennuyée, ne m'attendant pas à cela.

 

"Sa bouche aura le goût de la fée verte"

Deux jeunes hommes vivent et usent à deux le maximum de plaisirs que peut leur offrir la vie. Bien vite, pour frissonner encore plus fort et goûter les jouissances les plus ultimes, ils se tournent vers des plaisirs en marge de la raison : la nécrophilie et l'aménagement d'une alcôve pleine de cadavres pour s'y livrer aux plaisirs charnels de toute sorte. Ils rencontrent bientôt un jeune homme qui reconnaît le bijou autour du cou de l'un d'eux, trouvé sur un cadavre.

Je crois que c'est cette nouvelle qui m'a accrochée pour de bon à ma lecture. D'une beauté morbide, le récit que fait l'auteur des goûts terribles de ses personnages réussit, malgré l'horreur, à plaire. Le raffinement s'allie aux perversités les plus fines, et la fin est totalement en accord avec l'évolution du personnage du narrateur.

 

"Musique en option pour voix et piano"

Agressé sexuellement alors qu'il n'était encore qu'un petit garçon, un jeune homme découvre que sa voix a depuis acquis le pouvoir d'agir sur les foules. Devenu chanteur, il craint à chaque prestation de causer de nouvelles morts et décide d'arrêter de chanter.

Cette nouvelle, assez courte, propose un récit intercalant plusieurs temporalités, original et poignant.

 

"Xénophobie"

Deux jeunes hommes, cherchant à se faire de l'argent facilement pour financer leur cuite du soir, accepte de veiller un cadavre. Ils décident de soulever la jupe de la défunte...

Dans cette nouvelle, la bêtise des deux personnages agace au fur et à mesure que la peur monte. Finalement, on s'en sort bien...

 

"La sixième sentinelle"

Un riche spectre communique avec une jeune femme dans l'espoir qu'elle puisse le faire accéder à ses richesses passées.

Voilà une nouvelle qui m'a moins plu que les autres. Un sentiment de déjà-vu, peut-être.

 

"Disparu"

Ne voulant pas perdre l'ami qu'il avait tant aimé, un jeune homme décide d'embaumer le cadavre de celui-ci.

Là encore, je n'ai pas été passionnée par cette nouvelle : l'atmosphère pesante de la Nouvelle-Orléans y est-elle pour quelque chose ?

 

"Traces de pas dans l'eau"

Dru, à force d'entraînements, réussit à faire bouger les choses autour de lui. Il décide d'utiliser ses pouvoirs pour ramener à la vie son frère jumeau Ninive, décédé trois ans auparavant.

Une impression en demi-teinte, ici : le style est très pur, très beau, mais la fin erssemble trop à mon goût à celle de "Sa bouche...".

 

"Prise de tête à New-York"

Nous retrouvons Steve et Ghost, en balade à New York. Un badaud essaie de leur vendre des crânes humains conservés dans le formol.

Là, la déception prime : j'ai trouvé cette nouvelle simpliste, bien loin de la puissance des autres nouvelles, qu'elles m'aient plu ou non.

 

"Calcutta, seigneur des nerfs"

Né à Calcutta d'une mère morte en couches, le narrateur raconte un périple dans cette ville livrée aux morts-vivants. Alors qu'il se rend dans le temple de la déesse Kali, il voit la statue de la déesse s'animer...

Je comprends fort bien que Dan Simmons ait été scotché à son siège pendant la lecture de cette nouvelle. Les descriptions de la ville dans toutes ses composantes, depuis l'architecture aux senteurs qu'elle exhale, sont fortes et efficaces.

 

"Paternité"

Un père, très proche de son petit bébé depuis l'épisode de baby-blues qu'a vécu sa femme, fait tout pour protéger son fils du monde extérieur. Pourtant, un accident domestique cause la mort de l'enfant.

Je crois que cette nouvelle est celle que j'ai trouvée la plus dure. N'évoquant aucun élément merveilleux, on y croit bien plus puissamment qu'aux autres. L'amour, puis la cruauté, la souffrance et la douleur sont perceptibles dans chacune des phrases. On se prend un véritable coup de poing dans la poitrine.

 

"Cendres du souvenir, poussière du désir"

Leah est enceinte, mais ne sait pas si l'enfant à venir est celui de son petit ami ou de son amant. Accompagnée par son ami officiel pour aller avorter, elle se dispute avec ce dernier. Tous deux se séparent, se cherchent, se perdent dans un quartier obscur, avant que celui-ci ne la retrouve, trop tard.

Dans cette nouvelle, la deuxième partie m'a davantage intéressée que toute la partie romance de l'affaire.

 

 

Ainsi, ce sont bien "Sa bouche aura le goût de la fée verte" et "Paternité" qui m'ont le plus convaincue, charmée, dégoûtée, fascinée. L'horreur des histoires contées par l'auteur est sublimée par une écriture à la fois poétique et juste, jamais ampoulée. La musique, que l'on retrouve dans nombre de nouvelles, s'ajoute en arrière-plan à notre lecture. Il y a fort à parier pour que je regoûte aux écrits de Poppy Z. Brite sous peu.

 

Merci à Miss Spooky Muffin pour ce challenge qui m'a réservée une lecture inhabituelle et féroce.

Challenge réussi !

PZB_logo2.png



 


Partager cet article
Repost0
3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 13:45

Tout commence lorsque la mère d'Amy, Jeannette, décide faute de moyens de laisser sa petite fille à une bonne soeur, soeur Lacey, afin que celle-ci lui réserve une vie heureuse et libérée de tout souci matériel.

Tout continue par un échange de mails entre deux collègues scientifiques dont l'un fait partie d'une expédition dans la jungle bolivienne, à la recherche d'un antidote au cancer. L'équipe est bientôt attaquée par des chauves-souris particulièrement dangereuses.

Tout s'enchaîne sur le périple de deux agents un peu spéciaux chargés de conduire des condmanés à mort dans un bunker ultra-sécurisé dans lequel, contre remise de peine, ils doivent se faire les cobayes d'une expérience scientifique inédite et surtout secrète. Dernière mission en date des agents : récupérer la petite Amy. Mais l'agent Wolgast refuse d'impliquer une petite fille dans cette aventure, d'autant que les anciens prisonniers agissent maintenant bien étrangement.

 


Le Passage, Justin Cronin

 

Avec ces quelques mots préliminaires, je n'ai même pas résumé le quart de ce livre, imposant (près de mille pages) et pourtant si prenant et touffu qu'il aurait bien pu durer encore et encore...

 

Justin Cronin nous livre avec Le Passage un récit post-apocalyptique, dans lequel l'humanité, quelques dizaines d'années après l'expérience menée dans le bunker de l'armée, a presque quasiment été éradiquée par des créatures atteintes d'un mal qui semble incurable. Les survivants vivent en autarcie dans une Colonie et n'en sortent que fort peu, luttant pour préserver leur existence et celle de leurs enfants.

 

La lecture de ce roman peut s'avérer déroutante. L'auteur nous promène entre différents personnages, sur lesquels on se centre les uns après les autres, n'hésite pas à sacrifier certains d'entre eux, auxquels on s'attache d'autant plus facilement que Cronin a la faculté de nous faire nous attacher à eux en nous faisant partager leur existence souvent difficile. De la même façon, alors que l'on suit l'histoire d'Amy, les pages suivantes nous transportent plus de cent ans plus tard ! Pourtant, quel que soit le passage que l'on lise, l'attraction reste la même et il nous est impossible de lâcher nos héros qui luttent quotidiennement.

 

Les créatures qui les menacent, les viruls, sont une menace permanente pour les héros qui doivent continuellement jouer d'astuces et de ruses pour leur échapper. Les rapports entre les protagonistes sont, à chaque époque, d'autant plus forts qu'aucun d'eux ne sait de quoi le lendemain sera fait. Je crois que l'épisode qui m'a le plus touchée est celui dans lequel on apprend ce qui s'est réellement passé dans l'affaire qui a mené Carter à être condamné à mort.

 

Le Passage est d'ores et déjà LE gros coup de coeur de mes lectures 2011 : à la fois thriller et science-fiction, c'est un roman complexe et complet, magique. Et, puisqu'il s'agit du premier volume d'une trilogie, j'attends la suite avec grande, grande impatience.

 

Merci à Hérisson, grâce à qui j'ai reçu ce livre démentiel !

Cette lecture a été menée conjointement avec Acr0 et Emma666 : ce fut une aventure de longue haleine, qui nous a occupée pendant plusieurs mois ! Acr0 s'est chargée de "découper" le roman en dix sections que nous avons lues les unes après les autres ; nous avons ensuite échangé moult et moult mails pour discuter de nos impressions, de nos ressentis et répondre à des questions qui pouvaient se poser quant à l'interprétation de certains passages.

Merci mesdames ; sans vous, le plaisir de ma lecture n'aurait sans doute pas été le même !

(D'ailleurs, chers lecteurs, il est très probable que notre trio chic et choc se reforme sous peu !)

Partager cet article
Repost0
31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 12:22

Poétesse sexagénaire, Mia est mariée depuis trente ans avec Boris, un scientifique. Oui, mais Boris a récemment décidé de quitter Mia pour l'une de ses collègues de travail, bien plus jeune que son épouse. Mia perd les pédales et est internée pour quelque temps, histoire de retrouver pied. Et puis elle s'en sort et va passer l'été à la campagne, proche de sa mère placée en maison de retraite, pour se reposer et écrire pour avancer.

 

Un-ete-sans-les-hommes.jpg

 

 

Passer un été sans les hommes n'est pas synonyme de détente ni d'amusement, chez Siri Hustvedt. Son héroïne, Mia, qui n'a d'héroïne que le nom, passe un été peu glorieux, entre questionnement et... questionnement.

 

Elle a de quoi être perturbée, Mia. Son Boris, dont elle connaît les moindres détails, l'a quittée et demande de "faire une pause". Pour Mia, rien de plus cruel : elle eût préféré être virée pour de bon plutôt que de rester en suspens, attendant de savoir le sort auquel Boris pourrait la réserver. Cette pause est bien vite personnifiée et devient la Pause, cette étrangère dont il faut taire le nom et qui lui a pris son mari. En voilà, une idée brillante : on comprendra alors que l'avenir de Mia se joue sur la relation Boris/l'autre, et à laquelle Mia ne peut rien.

 

On s'attendrait à ce que Mia agisse. Seulement, Mia réfléchit. Après avoir sombré quelques jours dans une folie furieuse, qui semble d'ailleurs bien étrange pour le lecteur auquel Mia se présente davantage comme un être doux et peu enclin à se laisser aller à quelque excès, elle se retire du monde et profite de la campagne pour faire le point. A aucun moment Mia ne prend sa vie en main : sa réflexion consiste à faire se compléter les références philosophiques démontrant l'égalité de l'homme et de la femme. Intéressant, mais vain : Mia n'en tire que de faibles arguments qui l'aident à peine à savoir que faire avec Boris. Si elle s'érige en femme savante, Mia n'en est que faible lorsqu'il s'agit d'interroger son mari... Peut-être la dernière phrase résume-t-elle sa résolution ? Peut-être.

 

J'ai beaucoup aimé le personnage d'Abigail, pensionnaire comme la mère de Mia d'une maison de retraite : alors que le corps ne suit plus, Abigail sait montrer et démontrer à Mia qu'elle a su être une forte femme, qui a su prendre en main le cours de son existence et en est toujours fière à la veille de sa mort.

En revanche, j'ai trouvé vain l'échange entre Mia et M. Personne : à quoi cela pouvait-il bien rimer ? En quoi Mia tire-t-elle le moindre intérêt de ces mails énigmatiques et parfois insultants auxquels elle s'attache pourtant ?


Finalement, de nombreux points m'agacent avec Un Eté sans les hommes : la lecture n'a pas été désagréable ni dénuée d'intérêt, mais on aurait presque envie de changer un paquet de choses là-dedans pour y trouver son compte...

 

LEcture commune initiée par Hilde, dont vous retrouverez l'avis sur son blog ! Par-là, l'avis de Praline.

Partager cet article
Repost0