11 mars 2010
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07:00
Voici aujourd'hui le premier film que je chroniquerai pour le challenge lancé ici-même il y a quelque temps, j'ai nommé le Challenge Stephen King.

C'est en compagnie de Dreamfromnowhere que j'ai visionné cette adaptation, et je peux d'ores et déjà vous dire qu'elle a eu beaucoup moins peur que moi. Peut-être même pas du tout.

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Engagé à l'hôpital universitaire de la ville voisine, Louis Creed vient emménager avec sa petite famille dans un trou perdu au fin fond du Maine. Mais la tranquilité à laquelle il aspirait est vite troublée lorsqu'ils s'aperçoivent que la route située à côté de la maison est empruntée par de nombreux poids lourds qui roulent à une allure dangereuse. Leur voisin, Jud Crandall, leur fait d'ailleurs visiter un cimetière consacré aux animaux que les enfants du voisinage ont perdu sur cette route meurtrière.
Bientôt, c'est le chat de la famille qui passe sous les roues d'un camion. Pour épargner à sa fille le chagrin que lui causerait la perte de son animal domestique, Louis suit les conseils de Jud Crandall et enterre le chat dans le cimetière indien jouxtant celui des animaux. Le chat réapparaît alors, ressuscité, ni vu ni connu pour le reste de la famille, mais il fait preuve d'un comportement extrêmement agressif envers Louis.
Lorsque c'est le petit garçon de la famille, Gage, qui est victime d'un chauffeur trop pressé, Louis décide d'aller l'enterrer aussi dans le cimetière indien, dans l'espoir fou qu'il revienne à la vie.
Arriva ce qui devait arriver...


C'est en compagnie de Dreamfromnowhere que j'ai visionné cette adaptation, et je peux d'ores et déjà vous dire qu'elle a eu beaucoup moins peur que moi. Peut-être même pas du tout.

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Engagé à l'hôpital universitaire de la ville voisine, Louis Creed vient emménager avec sa petite famille dans un trou perdu au fin fond du Maine. Mais la tranquilité à laquelle il aspirait est vite troublée lorsqu'ils s'aperçoivent que la route située à côté de la maison est empruntée par de nombreux poids lourds qui roulent à une allure dangereuse. Leur voisin, Jud Crandall, leur fait d'ailleurs visiter un cimetière consacré aux animaux que les enfants du voisinage ont perdu sur cette route meurtrière.

Bientôt, c'est le chat de la famille qui passe sous les roues d'un camion. Pour épargner à sa fille le chagrin que lui causerait la perte de son animal domestique, Louis suit les conseils de Jud Crandall et enterre le chat dans le cimetière indien jouxtant celui des animaux. Le chat réapparaît alors, ressuscité, ni vu ni connu pour le reste de la famille, mais il fait preuve d'un comportement extrêmement agressif envers Louis.
Lorsque c'est le petit garçon de la famille, Gage, qui est victime d'un chauffeur trop pressé, Louis décide d'aller l'enterrer aussi dans le cimetière indien, dans l'espoir fou qu'il revienne à la vie.
Arriva ce qui devait arriver...

Aloooors, que dire de cette première adaptation d'un King à l'écran ? Selon les fans, Simetierre est un des meilleurs King, à l'atmosphère terriblement angoissante. Qu'en est-il en film ?
Moi qui ne suis pas particulièrement bon public en terme de films d'horreur, je dois avouer que les films qui jouent sur nos nerfs, sur l'effet de surprise et sur les non-dits me font bien plus peur.
L'histoire tient la route : si je me fie à mes vieux souvenirs du livre Simetierre, en attendant une éventuelle relecture dans le cadre du challenge, je ne crois pas que Mary Lambert ait dénaturé l'oeuvre de Stephen King. On pourrait même croire qu'il l'a particulièrement apprécié, puisqu'il apparaît en personne dans un cameo lors de l'enterrement de Gage. Signe de qualité ? Je l'imagine.

Je vous épargnerai volontiers des images effrayantes, que vous trouverez via Google si vous le souhaitez, mais le film offre à plusieurs reprises des images assez marquantes ou traumatisantes. Je pense notamment à la Zelda, la belle-soeur de Louis, morte de maladie il y a quelques années, et dont la représentation à l'écran est terrible. Rien que d'y repenser, j'en frissonne encore.
Pourtant, ce que j'ai trouvé le plus efficace, c'est l'effet d'attente, l'angoisse qui monte tout au long du film. Le début, jusqu'à la mort de Gage, est un peu longuet... On en viendrait à s'ennuyer quand, enfin, on pressent chez le père l'erreur qu'il va commettre en enterrant Gage. C'est à partir de là que le film m'a vraiment convaincue : on attend le retour de Gage, on se méfie de ce qu'il pourrait faire, on a envie de dire aux personnages de prendre garde...
Je crois par ailleurs que ces actes terribles, commis par un enfant en bas âge, me terrifient encore plus que s'ils avaient été commis par un adulte : les films d'horreur impliquant des objets inanimés qui prennent vie, des enfants qui agissent de manière étrange me terrifient bien plus que n'importe quel film de monstre...
En résumé, une adaptation plutôt bien réussie selon moi, qui est déjà un peu datée mais toujours efficace.
A noter, le petit Gage (alias Miko Hughes) incarnera quelques années plus tard, en 1998, l'enfant autiste et surdoué du très bon Code Mercury, avec Bruce Willis.
Moi qui ne suis pas particulièrement bon public en terme de films d'horreur, je dois avouer que les films qui jouent sur nos nerfs, sur l'effet de surprise et sur les non-dits me font bien plus peur.
L'histoire tient la route : si je me fie à mes vieux souvenirs du livre Simetierre, en attendant une éventuelle relecture dans le cadre du challenge, je ne crois pas que Mary Lambert ait dénaturé l'oeuvre de Stephen King. On pourrait même croire qu'il l'a particulièrement apprécié, puisqu'il apparaît en personne dans un cameo lors de l'enterrement de Gage. Signe de qualité ? Je l'imagine.

Je vous épargnerai volontiers des images effrayantes, que vous trouverez via Google si vous le souhaitez, mais le film offre à plusieurs reprises des images assez marquantes ou traumatisantes. Je pense notamment à la Zelda, la belle-soeur de Louis, morte de maladie il y a quelques années, et dont la représentation à l'écran est terrible. Rien que d'y repenser, j'en frissonne encore.
Pourtant, ce que j'ai trouvé le plus efficace, c'est l'effet d'attente, l'angoisse qui monte tout au long du film. Le début, jusqu'à la mort de Gage, est un peu longuet... On en viendrait à s'ennuyer quand, enfin, on pressent chez le père l'erreur qu'il va commettre en enterrant Gage. C'est à partir de là que le film m'a vraiment convaincue : on attend le retour de Gage, on se méfie de ce qu'il pourrait faire, on a envie de dire aux personnages de prendre garde...
Je crois par ailleurs que ces actes terribles, commis par un enfant en bas âge, me terrifient encore plus que s'ils avaient été commis par un adulte : les films d'horreur impliquant des objets inanimés qui prennent vie, des enfants qui agissent de manière étrange me terrifient bien plus que n'importe quel film de monstre...
En résumé, une adaptation plutôt bien réussie selon moi, qui est déjà un peu datée mais toujours efficace.
A noter, le petit Gage (alias Miko Hughes) incarnera quelques années plus tard, en 1998, l'enfant autiste et surdoué du très bon Code Mercury, avec Bruce Willis.