14 février 2010
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22:34
En cette fin de week-end, entre deux grandes villes françaises dont je vous parlerai bientôt et qui m'ont ouvert les bras pendant mes vacances, je trouve enfin le temps de vous parler d'un livre repéré sur la blogosphère et lu en compagnie d'autres blogolecteurs...
Sans vouloir réduire à néant tout suspense, je crois que la phrase de Connelly résume exactement mon ressenti vis-à-vis de ce livre... Il me semble que je tiens là mon premier vrai coup de coeur 2010 !
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Joseph Vaughan a perdu son père très jeune. Resté seul avec sa maman, une femme vertueuse qu'il respecte et admire beaucoup, il suit la classe de Mlle Webber et y découvre ses talents pour l'écriture, talents qu'il développe en grandissant pour devenir un écrivain reconnu. Mais ses jeunes années sont perturbées par les découvertes successives, près de chez lui, de plusieurs cadavres de petites filles abusées sexuellement et atrocement mutilées... Avec ses amis, réunis en comité, Jospeh essaie sans succès de protéger les petites filles de l'école. Les années passent, et la mort frappe encore, allant même jusqu'à toucher les proches de Joseph...
En y réflechissant, difficile de classer ce livre dans une catégorie précise : à la fois thriller, enquête policière, drame familial et roman d'initiation, Seul Le Silence m'a subjuguée. On trouve dans ces quelques centaines de pages tant d'émotions, de chocs, de réflexion qu'il est impossible de ne pas être porté et emporté par le récit. Ellory nous offre un style pudique, tout en retenue devant des drames terribles, et le petit Joseph est souvent touchant.
Difficile d'ailleurs de ne pas être en empathie avec Joseph : sa mère, modèle de vertu, le déçoit profondément ; l'absence de père, cet homme qu'il n'imagine que de façon très lointaine, le désarçonne ; la mort des petites filles qu'il connaissait ou qu'il aimait le traumatise, tout comme celles des femmes auxquelles il avait lié sa vie. En pensant à Joseph, on pense au fatum, ce destin qui pèse sur des personnages et dont ils ne peuvent se dépétrer...
Sans trop vous en dire, j'ai quand même été légèrement déçue à la fin : j'ai trouvé l'explication peut-être trop facile, et j'aurais préféré un autre coupable (je pourrais révéler son identité à ceux que ça intéresse !)...
Pour finir, je vous invite à aller faire un tour sur les blogs de Gio, Theoma, Mystix, Petite Fleur, Pimprenelle et Stephie qui ont, eux aussi, suivi la vie de Joseph...
[Je voudrais à ce propos préciser que j'ai en grande partie lu la vie de Joseph et suivi ses aventures au cours d'un trajet en train qui a duré 4h au lieu de l'heure et demie initialement prévue : pour la peine, même si j'ai connu plus agréable, je me permets d'introduire pour la première fois un logo du C.L.A.P. ! Merci Cachou !]
Sans vouloir réduire à néant tout suspense, je crois que la phrase de Connelly résume exactement mon ressenti vis-à-vis de ce livre... Il me semble que je tiens là mon premier vrai coup de coeur 2010 !
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Joseph Vaughan a perdu son père très jeune. Resté seul avec sa maman, une femme vertueuse qu'il respecte et admire beaucoup, il suit la classe de Mlle Webber et y découvre ses talents pour l'écriture, talents qu'il développe en grandissant pour devenir un écrivain reconnu. Mais ses jeunes années sont perturbées par les découvertes successives, près de chez lui, de plusieurs cadavres de petites filles abusées sexuellement et atrocement mutilées... Avec ses amis, réunis en comité, Jospeh essaie sans succès de protéger les petites filles de l'école. Les années passent, et la mort frappe encore, allant même jusqu'à toucher les proches de Joseph...
En y réflechissant, difficile de classer ce livre dans une catégorie précise : à la fois thriller, enquête policière, drame familial et roman d'initiation, Seul Le Silence m'a subjuguée. On trouve dans ces quelques centaines de pages tant d'émotions, de chocs, de réflexion qu'il est impossible de ne pas être porté et emporté par le récit. Ellory nous offre un style pudique, tout en retenue devant des drames terribles, et le petit Joseph est souvent touchant.
Difficile d'ailleurs de ne pas être en empathie avec Joseph : sa mère, modèle de vertu, le déçoit profondément ; l'absence de père, cet homme qu'il n'imagine que de façon très lointaine, le désarçonne ; la mort des petites filles qu'il connaissait ou qu'il aimait le traumatise, tout comme celles des femmes auxquelles il avait lié sa vie. En pensant à Joseph, on pense au fatum, ce destin qui pèse sur des personnages et dont ils ne peuvent se dépétrer...
Sans trop vous en dire, j'ai quand même été légèrement déçue à la fin : j'ai trouvé l'explication peut-être trop facile, et j'aurais préféré un autre coupable (je pourrais révéler son identité à ceux que ça intéresse !)...
Pour finir, je vous invite à aller faire un tour sur les blogs de Gio, Theoma, Mystix, Petite Fleur, Pimprenelle et Stephie qui ont, eux aussi, suivi la vie de Joseph...
[Je voudrais à ce propos préciser que j'ai en grande partie lu la vie de Joseph et suivi ses aventures au cours d'un trajet en train qui a duré 4h au lieu de l'heure et demie initialement prévue : pour la peine, même si j'ai connu plus agréable, je me permets d'introduire pour la première fois un logo du C.L.A.P. ! Merci Cachou !]