18 janvier 2010
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Voici aujourd'hui la première lecture en partenariat pour cette année 2010 ! Commençons les festivités avec un roman reçu grâce au site Livraddict et aux éditions du Masque.
J'imagine que les éditions du Masque, pour vous comme pour moi, c'est surtout ça :

Ce petit loup associé à une plume, tout cela sur une couverture jaune, a marqué des générations et des générations d'amateurs de policiers. Ce temps est révolu !
Maintenant, le Masque, c'est aussi cela :

Autrement plus graaou, non ? Saluons la modernité retrouvée des éditions du Masque !
Le logo, en bas à gauche, est très sobre : quant au petit masque, il a tout bonnement disparu... Mais ça, ma bonne dame, c'est triste.
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Sous le règne de Tibère, les jeux d'argent et les combats de gladiateurs ont été interdits. Toutefois, dans d'infâmes tripôts, les voyous et les ripoux parient encore sur des jeux clandestins. Ce sont plusieurs meurtres, orchestrés de façon identique (chaque cadavre garde dans sa bouche une obole pour payer le nocher Charon lors de son trajet aux Enfers), qui vont mener le prétorien Kaeso à enquêter dans ces sordides tavernes. Toujours suivi de Io, son léopard un peu taquin mais aussi impressionnant, et aidé de Caligula, Kaeso doit faire face à une menace diffuse qui plane sur lui, émanant d'un vieil ennemi...
J'avoue avoir sauté sur l'occasion de découvrir ce livre, étant fan de policiers en tous genres et de formation Lettres Classiques ; ce livre réunissait tous les arguments pour me plaire.
Kaeso est prétorien. C'est un homme beau et musclé. Il a de l'humour, sait être taquin ; il aime sa mère et entretient de nombreuses amitiés avec des gens très différents. Et c'est un amant fougueux... Est-ce donc un homme parfait ? On dirait bien ! Mais il m'est surtout apparu comme un stéréotype ambulant de l'Homme, le vrai, le fort, le tatoué. C'est d'autant plus frappant que Kaeso évolue dans un milieu dans lequel on trouve beaucoup d'hommes homosexuels, qui sont eux aussi caractérisés par des caractéristiques assez cadrées : ils ont des visages quasi féminins, des
cheveux jusqu'à la taille et des corps androgynes. Chez ces dames, ces disctinctions physiques sont moins marquées, en revanche. On les dirait plutôt définies selon des types : la mère intelligente, aimante et compréhensive, la mère indigne, vacharde et bruyante, la cousine allumeuse mais gentille et pas si bête...
Pourtant, malgré ces personnages que l'on dirait peu évolués, l'histoire est intéressante. Nous voilà plongés au coeur de la Rome antique, à l'époque de Tibère : c'est une occasion de réviser les fonctions politiques et militaires chez les citoyens romains ; les différentes nationalités qui se côtoient font de la ville de Rome un carrefour de civilisations extrêmement riche. Quant aux relations maîtres et esclaves, on voit dépeintes toutes les situations possibles et inimaginables.
L'auteur nous présente également un Caligula jeune et encore bien sous tous rapports...
L'intrigue vaut la peine de s'y pencher également : l'histoire des jeux à Rome est pleine de rebondissements et on se trouve ici dans la situation délicate où il faut veiller à ce que, ces jeux ayant été interdits, on n'en n'organise pas sous le manteau. Se pose la délicate question de savoir qui possède le pouvoir dans les quartiers mal famés dans lesquels les gardes et la milice ne peuvent pénétrer. Ajoutez à cela ces meurtres étranges, et les cadavres tous retrouvés avec une obole en bouche : l'histoire est donc touffue, mais jamais confuse.
On termine sur un point qui m'a désarçonnée et que j'aimerais souligner : je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais lu de scènes érotiques dans un livre du Masque. Or, ce livre en contient quelques-unes, et pas des moindres : simple fessée de Kaeso sur sa cousine (celle-ci a plus de vingt ans...), rapport musclé entre Kaeso et une gladiatrice, sensualité de la mère de Kaeso et de son amant, multiples rapports des prostitués mâles et de leurs clients... Alors, oui, je veux bien, mais prévenez-nous ! Même sur la quatrième de couverture, ce n'est que peu clair (comment ça, la couverture aurait du m'alerter ?) : moi qui faisais de la pub à mes élèves en leur disant que j'étais en train de lire "un policier en pleine Rome antique dont je vous dirai des nouvelles", je crois que je m'abstiendrai...
Mon avis est donc en demi-teinte ; j'avoue quand même être curieuse de suivre les aventures de Kaeso, qui m'ont pendant quelques jours permis de m'imaginer à Rome ! D'ailleurs, Cristina Rodriguez a dépeint une ville qui m'a semblée proche de celle que l'on pouvait voir grâce à la série Rome. Les fans de la série liront sans problème le roman !
Merci encore aux éditions du Masque et à l'équipe Livraddict !

J'imagine que les éditions du Masque, pour vous comme pour moi, c'est surtout ça :

Ce petit loup associé à une plume, tout cela sur une couverture jaune, a marqué des générations et des générations d'amateurs de policiers. Ce temps est révolu !
Maintenant, le Masque, c'est aussi cela :

Autrement plus graaou, non ? Saluons la modernité retrouvée des éditions du Masque !
Le logo, en bas à gauche, est très sobre : quant au petit masque, il a tout bonnement disparu... Mais ça, ma bonne dame, c'est triste.
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Sous le règne de Tibère, les jeux d'argent et les combats de gladiateurs ont été interdits. Toutefois, dans d'infâmes tripôts, les voyous et les ripoux parient encore sur des jeux clandestins. Ce sont plusieurs meurtres, orchestrés de façon identique (chaque cadavre garde dans sa bouche une obole pour payer le nocher Charon lors de son trajet aux Enfers), qui vont mener le prétorien Kaeso à enquêter dans ces sordides tavernes. Toujours suivi de Io, son léopard un peu taquin mais aussi impressionnant, et aidé de Caligula, Kaeso doit faire face à une menace diffuse qui plane sur lui, émanant d'un vieil ennemi...
J'avoue avoir sauté sur l'occasion de découvrir ce livre, étant fan de policiers en tous genres et de formation Lettres Classiques ; ce livre réunissait tous les arguments pour me plaire.
Kaeso est prétorien. C'est un homme beau et musclé. Il a de l'humour, sait être taquin ; il aime sa mère et entretient de nombreuses amitiés avec des gens très différents. Et c'est un amant fougueux... Est-ce donc un homme parfait ? On dirait bien ! Mais il m'est surtout apparu comme un stéréotype ambulant de l'Homme, le vrai, le fort, le tatoué. C'est d'autant plus frappant que Kaeso évolue dans un milieu dans lequel on trouve beaucoup d'hommes homosexuels, qui sont eux aussi caractérisés par des caractéristiques assez cadrées : ils ont des visages quasi féminins, des
cheveux jusqu'à la taille et des corps androgynes. Chez ces dames, ces disctinctions physiques sont moins marquées, en revanche. On les dirait plutôt définies selon des types : la mère intelligente, aimante et compréhensive, la mère indigne, vacharde et bruyante, la cousine allumeuse mais gentille et pas si bête...
Pourtant, malgré ces personnages que l'on dirait peu évolués, l'histoire est intéressante. Nous voilà plongés au coeur de la Rome antique, à l'époque de Tibère : c'est une occasion de réviser les fonctions politiques et militaires chez les citoyens romains ; les différentes nationalités qui se côtoient font de la ville de Rome un carrefour de civilisations extrêmement riche. Quant aux relations maîtres et esclaves, on voit dépeintes toutes les situations possibles et inimaginables.
L'auteur nous présente également un Caligula jeune et encore bien sous tous rapports...
L'intrigue vaut la peine de s'y pencher également : l'histoire des jeux à Rome est pleine de rebondissements et on se trouve ici dans la situation délicate où il faut veiller à ce que, ces jeux ayant été interdits, on n'en n'organise pas sous le manteau. Se pose la délicate question de savoir qui possède le pouvoir dans les quartiers mal famés dans lesquels les gardes et la milice ne peuvent pénétrer. Ajoutez à cela ces meurtres étranges, et les cadavres tous retrouvés avec une obole en bouche : l'histoire est donc touffue, mais jamais confuse.
On termine sur un point qui m'a désarçonnée et que j'aimerais souligner : je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais lu de scènes érotiques dans un livre du Masque. Or, ce livre en contient quelques-unes, et pas des moindres : simple fessée de Kaeso sur sa cousine (celle-ci a plus de vingt ans...), rapport musclé entre Kaeso et une gladiatrice, sensualité de la mère de Kaeso et de son amant, multiples rapports des prostitués mâles et de leurs clients... Alors, oui, je veux bien, mais prévenez-nous ! Même sur la quatrième de couverture, ce n'est que peu clair (comment ça, la couverture aurait du m'alerter ?) : moi qui faisais de la pub à mes élèves en leur disant que j'étais en train de lire "un policier en pleine Rome antique dont je vous dirai des nouvelles", je crois que je m'abstiendrai...
Mon avis est donc en demi-teinte ; j'avoue quand même être curieuse de suivre les aventures de Kaeso, qui m'ont pendant quelques jours permis de m'imaginer à Rome ! D'ailleurs, Cristina Rodriguez a dépeint une ville qui m'a semblée proche de celle que l'on pouvait voir grâce à la série Rome. Les fans de la série liront sans problème le roman !
Merci encore aux éditions du Masque et à l'équipe Livraddict !

