26 janvier 2010
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20:30
A l'heure où l'on commémore, pour notre plus grand plaisir et celui de nos oreilles, la vie tumultueuse et passionnée du génie qu'était Gainsbourg, je ne pouvais envisager d'aller voir le film que Joann Sfar lui consacre sans avoir jamais rien lu de lui.
Voici ce que j'ai pioché à la bibliothèque, sans savoir que je choisissais ainsi le quatrième tome d'une série :

Le premier tome s'intitule Fernand le vampire, le deuxième Mademoiselle Soupir, et le troisième La Sorcière sans espoir.
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Aspirine est une jeune fille, au teint un peu pâle. Et pour cause, elle est morte.
Depuis le XIIIème siècle, elle hante son corps d'adolescente et part à la dérive.

Sa soeur, Josacine, a un grand succès avec les garçons, mais pas elle.

Elle, elle est amoureuse d'un vampire appelé Fernand. Quant à Fernand, il n'en sait rien, trop occpé à veiller sur son ami Richard, qui a la fâcheuse tendance à se transformer en loup avec une femme qui lui plaît.

Je sens que, même s'il ne le sait pas (encore), Joann Sfar et moi entamons une longue histoire d'amour. J'ai plus qu'adoré cette BD ! Le dessin semble brouillon : les contours ne sont pas nets, les couleurs se chevauchent parfois ; c'est ce que je préfère. On a finalement un album très soigné, aux coloris évocateurs. J'accroche vraiment.
L'humour est omniprésent, toujours décalé, dans le second degré. On y trouve peu de jeux de mots, mais les répliques s'enchaînent et les personnages, tous un peu en marge, désabusés, ne se font pas de cadeaux.
Et en plus, ça se termine bien : regardez ce vampire romantique que dégote Aspirine !

Voici ce que j'ai pioché à la bibliothèque, sans savoir que je choisissais ainsi le quatrième tome d'une série :

Le premier tome s'intitule Fernand le vampire, le deuxième Mademoiselle Soupir, et le troisième La Sorcière sans espoir.
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Aspirine est une jeune fille, au teint un peu pâle. Et pour cause, elle est morte.
Depuis le XIIIème siècle, elle hante son corps d'adolescente et part à la dérive.

Sa soeur, Josacine, a un grand succès avec les garçons, mais pas elle.

Elle, elle est amoureuse d'un vampire appelé Fernand. Quant à Fernand, il n'en sait rien, trop occpé à veiller sur son ami Richard, qui a la fâcheuse tendance à se transformer en loup avec une femme qui lui plaît.

Je sens que, même s'il ne le sait pas (encore), Joann Sfar et moi entamons une longue histoire d'amour. J'ai plus qu'adoré cette BD ! Le dessin semble brouillon : les contours ne sont pas nets, les couleurs se chevauchent parfois ; c'est ce que je préfère. On a finalement un album très soigné, aux coloris évocateurs. J'accroche vraiment.
L'humour est omniprésent, toujours décalé, dans le second degré. On y trouve peu de jeux de mots, mais les répliques s'enchaînent et les personnages, tous un peu en marge, désabusés, ne se font pas de cadeaux.
Et en plus, ça se termine bien : regardez ce vampire romantique que dégote Aspirine !
