4 novembre 2009
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07:00
Il n'y a pas que Stephie qui a le privilège de faire des choses avec Pimprenelle ! Je vous rappelle que ces dames nous ont concocté un Swap Cap Sur Noël aux petits oignons, que vous pouvez retrouver sur leurs blogs respectifs, et que chaque dimanche est l'occasion de connaitre leur lecture en commun de la semaine. D'ailleurs, elles sont en quête d'un logo pour cette lecture du dimanche : si vous sentez l'inspiration créatrice monter en vous, c'est le moment !
En attendant, puisque Pimprenelle et moi avions toutes les deux choisi ce livre lors d'un des derniers partenariats dominicaux de Blog-O-Book, c'était l'occasion d'en faire une lecture commune !

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Matthew, Callie et Emmy sont frères et soeurs. Ils vivent avec leur mère, Nikki, alors que le père de Matthew et Callie leur envoie une pension alimentaire tous les mois. Quant au père d'Emmy, il a vite disparu dans la nature. Si la vie des enfants peut parfois s'écouler très normalement, elle peut aussi très vite basculer dans le plus grand cauchemar à cause de Nikki. Il arrive en effet que celle-ci lâche prise avec la réalité et les oublie, dans le meilleur des cas, les harcèle psychologiquement ou les frappe : Matthew s'est même vu menacer et taillader le cou par un couteau lors d'un accès de folie de sa mère.
Quand Nikki met la main sur Murdoch, un nouvel amoureux que Matthew et Callie admirent depuis qu'ils l'ont vu prendre la défense d'un gamin dans une boutique, les enfants pensent que c'est peut-être enfin le temps du répit pour eux. Mais Murdoch, fatigué lui aussi par les excès de Nikki, finit par partir, finit par la quitter et les quitter par la même occasion, laissant encore une fois les enfants livrés à eux-mêmes face à cette mère abusive.
Sachez, messieurs-dames, que, d'après la quatrième de couverture, ce livre "a reçu une trentaine de prix aux Etats-Unis et a été finaliste du Los Angeles Times Book Prize, ainsi que du National Book Award en 2006" : rien que cela !
Je comprends fort bien qu'il ait reçu ces prix : bien que le style soit très simple, sans fioritures, sans effets de style (ce qui s'explique également par le fait que le narrateur soit un ado), ce sujet délicat de la maltraitance est abordé de manière très délicate et sensible. En effet, Matthew, qui devient un jeune adulte, écrit à sa petite soeur Emmy (qui a une dizaine d'années de moins que lui) pour lui raconter leur enfance tourmentée. J'ai trouvé très touchant de voir, rétrospectivement, tout le mal que Matthew se donne pour protéger la petite Emmy des sautes d'humeur violentes de leur mère. Les épisodes qu'il lui raconte sont parfois très durs : celui où il raconte que Nikki tient Emmy par une cheville au-dessus d'une falaise fait froid dans le dos. A aucun moment Nikki ne se remet en question : au contraire, elle évolue à la fin du liver vers un état qui confine à la folie furieuse. En parallèle, quelques (rares) bons moments : est-ce cela que l'on appelle des troubles bipolaires ? (Siiii, rappelez-vous, comme la mère d'Abby dans Urgences...)
Le personnage de Murdoch est la seule planche de salut pour les enfants, et c'est douloureux de constater que les enfants sont désesperés de le voir partir : la scène où Matt se rend chez lui pour lui parler m'a paru triste à souhait.
Rassurez-vous ; pas d'atermoiements, de pleurnicheries dans la bouche de Matt qui pourraient rendre la lecture fastidieuse. J'ai lu ce livre rapidement et j'espère que Pimprenelle aura été aussi conquise que moi ! Chez elle, c'est par ici...

En attendant, puisque Pimprenelle et moi avions toutes les deux choisi ce livre lors d'un des derniers partenariats dominicaux de Blog-O-Book, c'était l'occasion d'en faire une lecture commune !

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Matthew, Callie et Emmy sont frères et soeurs. Ils vivent avec leur mère, Nikki, alors que le père de Matthew et Callie leur envoie une pension alimentaire tous les mois. Quant au père d'Emmy, il a vite disparu dans la nature. Si la vie des enfants peut parfois s'écouler très normalement, elle peut aussi très vite basculer dans le plus grand cauchemar à cause de Nikki. Il arrive en effet que celle-ci lâche prise avec la réalité et les oublie, dans le meilleur des cas, les harcèle psychologiquement ou les frappe : Matthew s'est même vu menacer et taillader le cou par un couteau lors d'un accès de folie de sa mère.
Quand Nikki met la main sur Murdoch, un nouvel amoureux que Matthew et Callie admirent depuis qu'ils l'ont vu prendre la défense d'un gamin dans une boutique, les enfants pensent que c'est peut-être enfin le temps du répit pour eux. Mais Murdoch, fatigué lui aussi par les excès de Nikki, finit par partir, finit par la quitter et les quitter par la même occasion, laissant encore une fois les enfants livrés à eux-mêmes face à cette mère abusive.
Sachez, messieurs-dames, que, d'après la quatrième de couverture, ce livre "a reçu une trentaine de prix aux Etats-Unis et a été finaliste du Los Angeles Times Book Prize, ainsi que du National Book Award en 2006" : rien que cela !
Je comprends fort bien qu'il ait reçu ces prix : bien que le style soit très simple, sans fioritures, sans effets de style (ce qui s'explique également par le fait que le narrateur soit un ado), ce sujet délicat de la maltraitance est abordé de manière très délicate et sensible. En effet, Matthew, qui devient un jeune adulte, écrit à sa petite soeur Emmy (qui a une dizaine d'années de moins que lui) pour lui raconter leur enfance tourmentée. J'ai trouvé très touchant de voir, rétrospectivement, tout le mal que Matthew se donne pour protéger la petite Emmy des sautes d'humeur violentes de leur mère. Les épisodes qu'il lui raconte sont parfois très durs : celui où il raconte que Nikki tient Emmy par une cheville au-dessus d'une falaise fait froid dans le dos. A aucun moment Nikki ne se remet en question : au contraire, elle évolue à la fin du liver vers un état qui confine à la folie furieuse. En parallèle, quelques (rares) bons moments : est-ce cela que l'on appelle des troubles bipolaires ? (Siiii, rappelez-vous, comme la mère d'Abby dans Urgences...)
Le personnage de Murdoch est la seule planche de salut pour les enfants, et c'est douloureux de constater que les enfants sont désesperés de le voir partir : la scène où Matt se rend chez lui pour lui parler m'a paru triste à souhait.
Rassurez-vous ; pas d'atermoiements, de pleurnicheries dans la bouche de Matt qui pourraient rendre la lecture fastidieuse. J'ai lu ce livre rapidement et j'espère que Pimprenelle aura été aussi conquise que moi ! Chez elle, c'est par ici...
