Un jour de promenade au parc Petigros, un mardi plus exactement, la jeune Apolline et son meilleur ami à poils longs, Monsieur Munroe, font la connaissance de Cécilie au parc. Cécilie est visiblement pour Apolline la seule amie de son âge, ce qui explique l'admiration que cette dernière lui voue et qui désespère un peu Monsieur Munroe.
Alors que les vacances se terminent, Cécilie reprend le chemin de l'école. Apolline, qui en a fait la demande à ses parents toujours en vadrouille, va suivre son amie jusqu'à l'école Alice B. Dupont, destinée à faire découvrir aux enfants leur "don spécial". Mais très vite, les petits élèves s'inquiètent : l'école est hantée !
Je n'ai pas (encore) vraiment l'habitude de lire des romans jeunesse : c'était sans compter ma copine-collègue Caroline qui, connaissant mon goût pour la lecture, m'a offert ce joli petit ouvrage à la couverture très soignée et qui, de par les personnages figurant autour du médaillon central, m'amusait déjà avant lecture.
Apolline et le fantôme de l'école n'est pas qu'un ouvrage pour les enfants : si les dessins et une histoire amusante et intrigante à la fois sauront séduire les mini-lecteurs, les plus grands trouveront leur compte dans l'esthétisme de l'objet livre et de ses illustrations. Celles-ci, très nombreuses, accompagnent le texte à chaque page et abritent toutes un petit détail bleu.
Apolline est une petite fille intelligente et un peu farfelue...
Mais son ami, Monsieur Munroe, est méprisé par Cécilie qui le prend pour un chien...
Grâce à l'amitié qui se noue entre Apolline et Cécilie, le lecteur apprend à mieux connaître cette dernière et découvre pourquoi elle a tant besoin d'attention : en plus d'être joli et drôle, le livre dispense en plus une belle leçon de partage et de solidarité. Que demander de plus ?
Merci à Caroline pour cette franche réussite ! Et mon petit doigt me dit que Caro ne tardera pas à venir un peu plus longuement en ces lieux !