7 juillet 2009
2
07
/07
/juillet
/2009
17:06
C'est l'avis de Yohan sur ce livre qui m'a donné envie de le lire : j'avais déjà lu Rebecca qui m'avait bien plus, et c'était l'occasion de renouer avec du Maurier.

Heureusement que l'avis de Yohan m'avait mise sur la piste ; sinon un roman d'aventure avec un naufrage en couverture et la Jamaïque ne m'aurait pas plus attirée que cela...
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
A la mort de sa mère, la jeune Mary Yellan, âgée de vingt-trois ans, quitte son petit village et leur fermette pour se rendre à l'Auberge de la Jamaïque où vit sa tante et le mari de cette dernière, aubergiste. Elle est censée les aider dans leur travail et tenir compagnie à sa tante, mais elle déchante en arrivant sur place... L'auberge est située en plein milieu de la lande, balayée par tous les vents, et plus personne ne s'y arrête jamais : en effet, son oncle, Joss Merlyn, a très mauvaise réputation. Violent, buveur, colérique, il terrorise son épouse que Mary ne reconnaït pas : elle ne retrouve pas sa tante joyeuse et pimpante mais un véritable fantôme tremblant et mutique. Celle-ci la prévient rapidement : elle met Mary en garde contre le caractère de son oncle et lui dit de ne pas se mêler de ses affaires. Mais Mary, d'un naturel volontaire et courageux, décide de sauver sa tante et se cache pour espionner les agissements de son oncle : aidé de nombreux compagnons aussi peu recommandables que lui, Joss Merlyn cache un terrible secret. Une terrible activité lui permet de gagner sa vie. Mary la découvre et met aussitôt sa vie en danger. Le vicaire du village voisin décide de l'aider. Mais celui-ci, albinos, ne paraît pas totalement franc à Mary...
Que de rebondissements ! J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce livre, qui m'a fait renouer avec un genre que j'avais depuis longtemps laissé de côté : le roman d'aventure(s). L'héroïne m'a paru sensée et courageuse : du même âge qu'elle, je me suis souvent imaginée à sa place (ça faisait un moment que ça ne m'était pas arrivé !). Elle fait preuve d'un grand sang-froid après la mort de sa mère, puis d'un courage sans faille face à la brutalité de son oncle, mais elle est aussi femme quand elle rencontre un jeune homme qui lui plaît alors qu'elle devrait s'en méfier (c'est le frère de son oncle, Jem Merlyn...) : avec ses défauts et ses qualités, Mary Yellan est une héroïne très complète.
Solitaire, elle fait de nombreuses promenades seule sur la lande, entre les marécages, avec pour seule compagnie le bruit du vent : j'ai retrouvé l'atmosphère que j'aimais tant dans les romans des soeurs Brontë... On a presque l'impression que l'auberge n'est que peu éloigné de la demeure de Rochester ou d'Heathcliff. Ca me donne envie de retrouver ces livres et leurs personnages que j'aime tant... On sent que les personnages de du Maurier ont eux aussi subi l'influence de ce climat particulier, entre la lande et la mer : des paysages désolés avec le vent qui hurle, des personnages au coeur de pierre et aux yeux arides, peu sensibles. Mary aura beaucoup de mal à décéler des traces d'humanité chez les personnes qu'elle rencontrera. La fin, à ce propos, est une vraie réussite et illustre bien ce phénomène.
Une vraie lecture plaisir, un coup de coeur plus plaisant que Rebecca. Lilly et Yohan ont été séduits, comme moi, contrairement à Kesalul.

Heureusement que l'avis de Yohan m'avait mise sur la piste ; sinon un roman d'aventure avec un naufrage en couverture et la Jamaïque ne m'aurait pas plus attirée que cela...
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
A la mort de sa mère, la jeune Mary Yellan, âgée de vingt-trois ans, quitte son petit village et leur fermette pour se rendre à l'Auberge de la Jamaïque où vit sa tante et le mari de cette dernière, aubergiste. Elle est censée les aider dans leur travail et tenir compagnie à sa tante, mais elle déchante en arrivant sur place... L'auberge est située en plein milieu de la lande, balayée par tous les vents, et plus personne ne s'y arrête jamais : en effet, son oncle, Joss Merlyn, a très mauvaise réputation. Violent, buveur, colérique, il terrorise son épouse que Mary ne reconnaït pas : elle ne retrouve pas sa tante joyeuse et pimpante mais un véritable fantôme tremblant et mutique. Celle-ci la prévient rapidement : elle met Mary en garde contre le caractère de son oncle et lui dit de ne pas se mêler de ses affaires. Mais Mary, d'un naturel volontaire et courageux, décide de sauver sa tante et se cache pour espionner les agissements de son oncle : aidé de nombreux compagnons aussi peu recommandables que lui, Joss Merlyn cache un terrible secret. Une terrible activité lui permet de gagner sa vie. Mary la découvre et met aussitôt sa vie en danger. Le vicaire du village voisin décide de l'aider. Mais celui-ci, albinos, ne paraît pas totalement franc à Mary...
Que de rebondissements ! J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce livre, qui m'a fait renouer avec un genre que j'avais depuis longtemps laissé de côté : le roman d'aventure(s). L'héroïne m'a paru sensée et courageuse : du même âge qu'elle, je me suis souvent imaginée à sa place (ça faisait un moment que ça ne m'était pas arrivé !). Elle fait preuve d'un grand sang-froid après la mort de sa mère, puis d'un courage sans faille face à la brutalité de son oncle, mais elle est aussi femme quand elle rencontre un jeune homme qui lui plaît alors qu'elle devrait s'en méfier (c'est le frère de son oncle, Jem Merlyn...) : avec ses défauts et ses qualités, Mary Yellan est une héroïne très complète.
Solitaire, elle fait de nombreuses promenades seule sur la lande, entre les marécages, avec pour seule compagnie le bruit du vent : j'ai retrouvé l'atmosphère que j'aimais tant dans les romans des soeurs Brontë... On a presque l'impression que l'auberge n'est que peu éloigné de la demeure de Rochester ou d'Heathcliff. Ca me donne envie de retrouver ces livres et leurs personnages que j'aime tant... On sent que les personnages de du Maurier ont eux aussi subi l'influence de ce climat particulier, entre la lande et la mer : des paysages désolés avec le vent qui hurle, des personnages au coeur de pierre et aux yeux arides, peu sensibles. Mary aura beaucoup de mal à décéler des traces d'humanité chez les personnes qu'elle rencontrera. La fin, à ce propos, est une vraie réussite et illustre bien ce phénomène.
Une vraie lecture plaisir, un coup de coeur plus plaisant que Rebecca. Lilly et Yohan ont été séduits, comme moi, contrairement à Kesalul.