10 juin 2009
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Mon histoire avec Chandler remonte à mes années lycée, quand j'en ai découvert un premier extrait en VO dans mon manuel d'anglais. Ensuite, en voyage en Grèce sur un ferry, j'ai fantasmé entre copines sur un Apollon qui lisait un de ses romans... Oui oui, ça m'a marquée^^
Depuis, il ne donnait plus signe de vie, mais quand j'ai vu ce roman oublié dans un vieux bac chez Gibert, je n'ai pas hésité : une âme de Brigitte Bardot sommeille en moi en ce qui concerne le sauvetage des vieux policiers à couvertures kitsch. Avouez, là, y a de quoi faire...
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Le détective privé Philip Marlowe est embauché par Mrs Murdock pour retrouver une pièce de monnaie très rare qui lui a été dérobée, le Doublon Brasher. Elle est convaincue que c'est sa détestable bru qui a fait le coup, ce qui devrait faciliter la tâche de Marlowe... Mais celui-ci s'aperçoit vite que l'affaire n'est pas si simple. Un autre privé le file, et deux meurtres s'ajoutent au tableau...
Si vous cherchez un pur roman policier, n'allez pas le chercher plus loin. Marlowe est un privé classe, en complet, la cigarette au bec, du début des années 40, avec une bonne réplique toujours au coin des lèvres... En cherchant un peu, j'ai vu qu'il avait été incarné à l'écran par Humphrey Bogart : c'est exactement ça...
Il a tout à nous apprendre de la classe américaine, celui-là. Marlowe respecte et protège les faibles femmes, méprise celles qui se couchent quand on leur dit de s'asseoir et n'a pas peur des mafiosi à la manque. Ca n'arrive pas dans le bouquin, mais il doit être du genre à allonger un coup de poing de temps à autre...
Entre Hollywood et Pasadena, l'atmosphère décrite par Chandler est étouffante, écrasante : les nerfs sont à vif et les personnages tous plus tendus les uns que les autres. Au milieu de tous, Marlowe mène une enquête classique qui déploie tous les ressorts des enquêtes policières (filature, planque, ramassage plus ou moins légal de preuves) et qui n'est jamais lassante. Ses répliques et le langage employé tombent à pic. Jamais vulgaire, Marlowe fait mouche ; mais l'argot côtoie de beaux passages descriptifs ou des remarques efficaces que se fait Marlowe, toujours courtes mais très belles. C'est dans le mélange des genres que se révêle le talent de Chandler.
Maintenant que je m'y suis mise, je ne vais pas le lâcher non plus : il a des arguments que n'a pas Poirot !
Depuis, il ne donnait plus signe de vie, mais quand j'ai vu ce roman oublié dans un vieux bac chez Gibert, je n'ai pas hésité : une âme de Brigitte Bardot sommeille en moi en ce qui concerne le sauvetage des vieux policiers à couvertures kitsch. Avouez, là, y a de quoi faire...
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Le détective privé Philip Marlowe est embauché par Mrs Murdock pour retrouver une pièce de monnaie très rare qui lui a été dérobée, le Doublon Brasher. Elle est convaincue que c'est sa détestable bru qui a fait le coup, ce qui devrait faciliter la tâche de Marlowe... Mais celui-ci s'aperçoit vite que l'affaire n'est pas si simple. Un autre privé le file, et deux meurtres s'ajoutent au tableau...
Si vous cherchez un pur roman policier, n'allez pas le chercher plus loin. Marlowe est un privé classe, en complet, la cigarette au bec, du début des années 40, avec une bonne réplique toujours au coin des lèvres... En cherchant un peu, j'ai vu qu'il avait été incarné à l'écran par Humphrey Bogart : c'est exactement ça...
Il a tout à nous apprendre de la classe américaine, celui-là. Marlowe respecte et protège les faibles femmes, méprise celles qui se couchent quand on leur dit de s'asseoir et n'a pas peur des mafiosi à la manque. Ca n'arrive pas dans le bouquin, mais il doit être du genre à allonger un coup de poing de temps à autre...
Entre Hollywood et Pasadena, l'atmosphère décrite par Chandler est étouffante, écrasante : les nerfs sont à vif et les personnages tous plus tendus les uns que les autres. Au milieu de tous, Marlowe mène une enquête classique qui déploie tous les ressorts des enquêtes policières (filature, planque, ramassage plus ou moins légal de preuves) et qui n'est jamais lassante. Ses répliques et le langage employé tombent à pic. Jamais vulgaire, Marlowe fait mouche ; mais l'argot côtoie de beaux passages descriptifs ou des remarques efficaces que se fait Marlowe, toujours courtes mais très belles. C'est dans le mélange des genres que se révêle le talent de Chandler.
Maintenant que je m'y suis mise, je ne vais pas le lâcher non plus : il a des arguments que n'a pas Poirot !