5 juin 2009
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18:31
Profitant de deux jours en pleine semaine sans élèves et sans copies (ou plutôt avec des copies mais en les oubliant prestement), j'ai accueilli The Bursar dans mon gigantesque chez moi pour un mini-séjour touristico-filmo-bronzo-livresque.
Ce n'est pas parce que je ne l'avais pas vue depuis un an que je ne l'ai pas reconnue sur le quai de la gare... Ca ressemblait un peu à la scène entre Odile et Kara, dans La Cité de la peur, quand ils se font coucou en criant alors qu'ils sont à trente centimètres l'un de l'autre ! Et The Bursar était bien accompagnée : un beau chapeau blanc très classe, un mouton (celui que vous pouvez voir sur son blog !) et... Accros du roc de Pratchett qu'elle m'a gentiment offert ! Je vais vite pouvoir me lancer dans la lecture de la suite des Annales, je sens que vous êtes ravis...

Après un pique-nique au bord d'un fameux lac (photo ci-dessus par The Bursar herself), durant lequel nous avons toutes les deux grillé comme des merguez au point de boiter et de gémir de douleur, The Bursar et moi sommes allées faire un tour en librairie : ma résolution de ne rien acheter du mois de juin n'aura donc tenu que 3 jours... Mais je recommence à zéro, je n'ai rien acheté hier... Bref. En attendant que je vous parle de ces nouvelles lectures (pour lesquelles j'ai craqué parce qu'on offrait un beauuuu SLAT avec), voici le film gai qui nous a occupées pour la soirée :

Rec, de Jaume Balaguero (2008)
C'est très gai, oui, z'êtes prévenus : quand je me suis remise aux films d'horreur il y a deux semaines, de grands gaillards m'ont dit que celui-ci était le dernier à leur avoir vraiment fait peur. N'ayant peur de rien, je me suis lancée dans l'aventure, avec The Bursar à côté de moi quand même au cas où...
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Faisons bref, l'intrigue n'est pas compliquée : deux journalistes amateurs suivent une brigade de pompiers dans le cadre d'un reportage pour la télé locale. Au cours d'une intervention, ils les accompagnent pour aller aider une vieille dame qui, selon les voisins, est coincée chez elle et crie. Sauf que la petite mémé n'est pas du tout impotente... Elle devient carrément sauvage quand elle saute au cou d'un flic et commence à lui manger la joue. Impossible de ressortir de l'immeuble pour 1) échapper à la folle, 2) faire soigner le blessé : l'immeuble est mis en quarantaine pour une possible infection bactériologique. Mais le pire est à venir quand on s'aperçoit que la rage de la mémé se transmet par morsure : l'immeuble se transforme en terrain de chasse...

Ce n'est pas une totale réussite. Filmée dans le genre docu caméra à l'épaule, l'action n'est pas toujours agréable à suivre. Mais le côté docu est, lui, bien réussi : le son est pris dans des micros portatifs, la journaliste refait ses lancements... 50/50 pour l'instant.
Les acteurs, espagnols, sont inconnus au bataillon, mais je n'ai pas particulièrement apprécié l'actrice principale, que je trouve un peu mièvre. Est-ce inhérent aux films d'horreur ?
Quant à l'intrigue et son efficacité, c'est inégal : quelques sursauts au début, quelques questions qui se posent forcément, puis on se lasse des zombies sanguinaires. En revanche, la fin est bien meilleure. Et pour cause, The Bursar et moi en avons fait des bonds, rien que ça. A voir, peut-être, mais il n'a pas tenu ses promesses en ce qui me concerne.
Depuis, The Bursar a regagné ses pénates et je suis retournée à mes élèves.
Elle vient de donner son point de vue sur le séjour ici ! J'espère que ses coups de soleil et ses frayeurs multiples ne l'empêcheront pas de revenir :)
(Prochain article : le tag des 8 !)
Ce n'est pas parce que je ne l'avais pas vue depuis un an que je ne l'ai pas reconnue sur le quai de la gare... Ca ressemblait un peu à la scène entre Odile et Kara, dans La Cité de la peur, quand ils se font coucou en criant alors qu'ils sont à trente centimètres l'un de l'autre ! Et The Bursar était bien accompagnée : un beau chapeau blanc très classe, un mouton (celui que vous pouvez voir sur son blog !) et... Accros du roc de Pratchett qu'elle m'a gentiment offert ! Je vais vite pouvoir me lancer dans la lecture de la suite des Annales, je sens que vous êtes ravis...

Après un pique-nique au bord d'un fameux lac (photo ci-dessus par The Bursar herself), durant lequel nous avons toutes les deux grillé comme des merguez au point de boiter et de gémir de douleur, The Bursar et moi sommes allées faire un tour en librairie : ma résolution de ne rien acheter du mois de juin n'aura donc tenu que 3 jours... Mais je recommence à zéro, je n'ai rien acheté hier... Bref. En attendant que je vous parle de ces nouvelles lectures (pour lesquelles j'ai craqué parce qu'on offrait un beauuuu SLAT avec), voici le film gai qui nous a occupées pour la soirée :

Rec, de Jaume Balaguero (2008)
C'est très gai, oui, z'êtes prévenus : quand je me suis remise aux films d'horreur il y a deux semaines, de grands gaillards m'ont dit que celui-ci était le dernier à leur avoir vraiment fait peur. N'ayant peur de rien, je me suis lancée dans l'aventure, avec The Bursar à côté de moi quand même au cas où...
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Faisons bref, l'intrigue n'est pas compliquée : deux journalistes amateurs suivent une brigade de pompiers dans le cadre d'un reportage pour la télé locale. Au cours d'une intervention, ils les accompagnent pour aller aider une vieille dame qui, selon les voisins, est coincée chez elle et crie. Sauf que la petite mémé n'est pas du tout impotente... Elle devient carrément sauvage quand elle saute au cou d'un flic et commence à lui manger la joue. Impossible de ressortir de l'immeuble pour 1) échapper à la folle, 2) faire soigner le blessé : l'immeuble est mis en quarantaine pour une possible infection bactériologique. Mais le pire est à venir quand on s'aperçoit que la rage de la mémé se transmet par morsure : l'immeuble se transforme en terrain de chasse...

Ce n'est pas une totale réussite. Filmée dans le genre docu caméra à l'épaule, l'action n'est pas toujours agréable à suivre. Mais le côté docu est, lui, bien réussi : le son est pris dans des micros portatifs, la journaliste refait ses lancements... 50/50 pour l'instant.
Les acteurs, espagnols, sont inconnus au bataillon, mais je n'ai pas particulièrement apprécié l'actrice principale, que je trouve un peu mièvre. Est-ce inhérent aux films d'horreur ?
Quant à l'intrigue et son efficacité, c'est inégal : quelques sursauts au début, quelques questions qui se posent forcément, puis on se lasse des zombies sanguinaires. En revanche, la fin est bien meilleure. Et pour cause, The Bursar et moi en avons fait des bonds, rien que ça. A voir, peut-être, mais il n'a pas tenu ses promesses en ce qui me concerne.
Depuis, The Bursar a regagné ses pénates et je suis retournée à mes élèves.
Elle vient de donner son point de vue sur le séjour ici ! J'espère que ses coups de soleil et ses frayeurs multiples ne l'empêcheront pas de revenir :)
(Prochain article : le tag des 8 !)