23 mai 2009
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Oui, je sais ce que vous allez dire... Je vous saoûle, avec Pratchett, non ? Il faut dire que la lecture précédente m'avait tant plu qu'il fallait absolument que j'enchaîne avec le 15ème tome, c'était vital ! Promis, ensuite, je passe à autre chose...

(C'est bizarre, le fond de mon édition est jaune-orangé et pas gris... Hum.)
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
La cité putride d'Ankh Morpork est régie de main de maître par le patricien Vétérini. Il fait réger l'ordre et la justice : c'est lui qui a institué la Guilde des Assassins, par exemple, arguant que, puisqu'il y a crime dans la cité, autant qu'il soit organisé... Il en va de même pour les voleurs, les mendiants, les prostituées couturières...
Cet état de fait déplaît fortement à Edouard Del Amort, Assassin professionnel et dernier représentant d'une vieille famille noble et réputée, figurant dans le Grotas local (j'aime cette appellation du Gotha, bien plus savoureuse !). Edouard se fait fort de redonner son roi légitime à la cité, pour rendre leur honneur perdu aux familles nobles.
"Ou est passé l'honneur, Blanquin ?
- Jsais pas, m'sieur. C'est pas moi qui l'ai pris."
"Edouard Del Amort serait le doigt du Destin. L'ennui avec le Destin, bien sûr, c'est qu'il ne fait pas toujours attention où il met le doigt."
Bientôt, une vague de crimes déferle sur Ankh-Morpork, dûe à une arme nouvelle génération, le fousi. Les agents du Guet municipal se lancent sur la piste du coupable, qui n'est pas celui qu'on croit...
C'est la première fois qu'on a une telle intrigue dans un Pratchett ! Les agents du guet, menés par Vimaire mais surtout par Carotte, sont sur la piste d'un tueur : c'est inhabituel ! Et c'est bien réussi : on rit toujours autant, et les personnages sont encore une fois dépeints avec un humour décapant (je pense notamment à l'indescriptible Chique). J'aime beaucoup Carotte, et c'est dans ce volume que l'on rencontre le personnage d'Angua (qui a donné son nom à une de nos camarades bloggeuses !). Mais j'ai trouvé Vimaire mou du genou, même si la retraite le fait réfléchir. Quant à sa future femme, Sybil Ramkin, elle reste effacée et n'a que peu d'attrait dans ce volume. J'ai trouvé pour une fois la traduction un peu alambiquée. J'ai même trouvé une faute de traduction. Rhooo. Mais pour une faute en quinze tomes, ça ira pour cette fois !
Je vous laisse un répit avant le 16ème tome, dans lequel on retrouvera notre chère Mort, qui, rappelons-le, est un homme. Oui oui.

(C'est bizarre, le fond de mon édition est jaune-orangé et pas gris... Hum.)
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
La cité putride d'Ankh Morpork est régie de main de maître par le patricien Vétérini. Il fait réger l'ordre et la justice : c'est lui qui a institué la Guilde des Assassins, par exemple, arguant que, puisqu'il y a crime dans la cité, autant qu'il soit organisé... Il en va de même pour les voleurs, les mendiants, les prostituées couturières...
Cet état de fait déplaît fortement à Edouard Del Amort, Assassin professionnel et dernier représentant d'une vieille famille noble et réputée, figurant dans le Grotas local (j'aime cette appellation du Gotha, bien plus savoureuse !). Edouard se fait fort de redonner son roi légitime à la cité, pour rendre leur honneur perdu aux familles nobles.
"Ou est passé l'honneur, Blanquin ?
- Jsais pas, m'sieur. C'est pas moi qui l'ai pris."
"Edouard Del Amort serait le doigt du Destin. L'ennui avec le Destin, bien sûr, c'est qu'il ne fait pas toujours attention où il met le doigt."
Bientôt, une vague de crimes déferle sur Ankh-Morpork, dûe à une arme nouvelle génération, le fousi. Les agents du Guet municipal se lancent sur la piste du coupable, qui n'est pas celui qu'on croit...
C'est la première fois qu'on a une telle intrigue dans un Pratchett ! Les agents du guet, menés par Vimaire mais surtout par Carotte, sont sur la piste d'un tueur : c'est inhabituel ! Et c'est bien réussi : on rit toujours autant, et les personnages sont encore une fois dépeints avec un humour décapant (je pense notamment à l'indescriptible Chique). J'aime beaucoup Carotte, et c'est dans ce volume que l'on rencontre le personnage d'Angua (qui a donné son nom à une de nos camarades bloggeuses !). Mais j'ai trouvé Vimaire mou du genou, même si la retraite le fait réfléchir. Quant à sa future femme, Sybil Ramkin, elle reste effacée et n'a que peu d'attrait dans ce volume. J'ai trouvé pour une fois la traduction un peu alambiquée. J'ai même trouvé une faute de traduction. Rhooo. Mais pour une faute en quinze tomes, ça ira pour cette fois !
Je vous laisse un répit avant le 16ème tome, dans lequel on retrouvera notre chère Mort, qui, rappelons-le, est un homme. Oui oui.