17 avril 2009
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07:00
N'écoutant que son bon coeur, M. Neph m'a invitée au ciné hier pour voir ce nouvel opus des aventures d'OSS 117, bien qu'il n'ait aucun atome crochu avec cet anti-héros un peu naze sur les bords. Merci ! Voici ce que j'en ai pensé...

L'affiche est un peu brouillon, mais c'est juste pour illustrer mon propos : je ne l'avais même pas remarquée avant de la chercher à l'instant...
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Nous sommes cette fois à la fin des années 60. OSS 117, de son petit nom Hubert Bonnisseur de la Bathe et incarné par le séduisant Jean Dujardin, est envoyé en mission par son patron (Pierre Bellemare) au Brésil pour retrouver un ancien nazi qui a en sa possession une liste de Français qui ont collaboré avec l'ennemi pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est chargé de récupérer cette liste en échange de 50000 francs.

Une fois sur place, il est aidé dans sa mission par la jolie Dolorès (Louise Monot), lieutenant du Mossad, qui veut arrêter le nazi pour qu'il soit jugé de ses crimes en Israël.

Pour retrouver le criminel de guerre, ils sont guidés par son propre fils, Heinrich (ci-dessu, la tête dans le sable), qui vit dans une communauté hippie.
Je ne suis pas très objective : j'adore Dujardin. L'humour des Nous c'est nous me plaisait déjà, Brice de Nice m'a fait bien rire, et OSS me charme. Encore une fois, je n'ai pu m'empêcher de remarquer son allure et son charme ravageurs qui me font dire que ce rôle lui colle à la peau.
En revanche, du côté de l'intrigue, c'est... plat. Moins de rebondissements que dans le premier épisode, et elle m'a donné l'impression de n'être qu'un prétexte au show d'OSS. C'est dommage.
Justement, je regrette également que le personnage d'OSS soit aussi caricatural. Là où, dans le premier film, on riait de bon coeur aux blagues d'Hubert qui parsemaient le film, on a l'impression que le deuxième film est conçu autour de ces mêmes blagues. Deux tiers des répliques d'OSS sont des blagues envers les Juifs, les femmes, les jeunes... C'est trop. Et c'est lourdingue, au point qu'OSS est devenu un vrai gros blaireau.
Pourtant, si je dresse un tableau plutôt négatif, je n'ai pas passé un mauvais moment. J'ai beaucoup ri, et de bon coeur. Le bilan est mitigé, donc : l'intrigue ne me convainc pas, mais le film est rattrapé par Dujardin malgré la beauf attitude de son personnage.
Et vous, avez-vous prévu d'y aller, ou est-ce fait ?

L'affiche est un peu brouillon, mais c'est juste pour illustrer mon propos : je ne l'avais même pas remarquée avant de la chercher à l'instant...
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Nous sommes cette fois à la fin des années 60. OSS 117, de son petit nom Hubert Bonnisseur de la Bathe et incarné par le séduisant Jean Dujardin, est envoyé en mission par son patron (Pierre Bellemare) au Brésil pour retrouver un ancien nazi qui a en sa possession une liste de Français qui ont collaboré avec l'ennemi pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est chargé de récupérer cette liste en échange de 50000 francs.

Une fois sur place, il est aidé dans sa mission par la jolie Dolorès (Louise Monot), lieutenant du Mossad, qui veut arrêter le nazi pour qu'il soit jugé de ses crimes en Israël.

Pour retrouver le criminel de guerre, ils sont guidés par son propre fils, Heinrich (ci-dessu, la tête dans le sable), qui vit dans une communauté hippie.
Je ne suis pas très objective : j'adore Dujardin. L'humour des Nous c'est nous me plaisait déjà, Brice de Nice m'a fait bien rire, et OSS me charme. Encore une fois, je n'ai pu m'empêcher de remarquer son allure et son charme ravageurs qui me font dire que ce rôle lui colle à la peau.
En revanche, du côté de l'intrigue, c'est... plat. Moins de rebondissements que dans le premier épisode, et elle m'a donné l'impression de n'être qu'un prétexte au show d'OSS. C'est dommage.
Justement, je regrette également que le personnage d'OSS soit aussi caricatural. Là où, dans le premier film, on riait de bon coeur aux blagues d'Hubert qui parsemaient le film, on a l'impression que le deuxième film est conçu autour de ces mêmes blagues. Deux tiers des répliques d'OSS sont des blagues envers les Juifs, les femmes, les jeunes... C'est trop. Et c'est lourdingue, au point qu'OSS est devenu un vrai gros blaireau.
Pourtant, si je dresse un tableau plutôt négatif, je n'ai pas passé un mauvais moment. J'ai beaucoup ri, et de bon coeur. Le bilan est mitigé, donc : l'intrigue ne me convainc pas, mais le film est rattrapé par Dujardin malgré la beauf attitude de son personnage.
Et vous, avez-vous prévu d'y aller, ou est-ce fait ?