9 avril 2009
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Quand j'ai terminé L'Homme au complet marron, j'avais encore devant moi un trajet d'une heure et demie en train... Et je n'avais pas, ô comble de l'infortune, emporté de livre d'avance puisque je promenais encore Northanger Abbey dans le fond de mon sac... Jvous jure.
Du coup, j'ai arpenté la gare d'un pas triste, m'imaginant déjà obligée de corriger des copies déprimantes, jusqu'à ce que je m'aperçoive que le cafetier du buffet de la gare proposait quelques livres à vendre. Et pas n'importe lesquels : des Brigade Mondaine, des OSS 117, la série des Mazo de La Roche... Heureux de voir quelqu'un s'approcher de son présentoir, le charmant monsieur me proposa d'en avoir deux pour le prix d'un : du coup, pour 1,50€, je repartis avec les deux seuls livres qui me semblaient dignes d'intérêt, qui sentaient le moins le renfermé et qui ne tombaient pas en miettes : Thérèse Raquin (dont je m'aperçus ensuite que je l'avais déjà) et Lady Fantôme de William Irish, que je ne connaissais que de très loin, sans l'avoir jamais lu.
Voici une jolie couverture, qui n'est évidemment pas la mienne...

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle"
Plutôt que d'être divisée en chapitres, l'histoire est coupée en rubriques intitulées "Xème jour avant l'exécution" : les jours s'égrènent et le compte à rebours s'accélère.
L'histoire est simple : Scott Henderson passe la soirée avec une femme rencontrée dans un bar. Ils vont dîner ensemble et se rendent à l'opéra. Ils décident tous deux de ne pas révéler leur nom, ni de donner d'indications sur leurs vies personnelles puisqu'ils n'ont pas prévu de se revoir. En rentrant chez lui, Henderson a la désagréable surprise de constater que sa femme a été assassinée et que les policiers sont déjà sur place. On apprend que sa femme et lui se sont disputés avant son départ : il est à plus forte raison encore le premier suspect.
Henderson décide donc d'expliquer son alibi et raconte comment s'est passée sa soirée. Mais lorsque les policiers commencent leur enquête, personne ne se souvient de la femme en question ! Le barman, le chauffeur de taxi, le serveur du restaurant, le personnel de l'opéra, personne ne se souvient d'elle ! Pourtant, tous l'ont vue, servie, interpelée... Détail plus surprenant encore : elle portait un chapeau orange pour le moins voyant ! Mais non, elle semble n'avoir jamais existé... Et Henderson est condamné à être exécuté pour le meurtre de sa femme.
En dernier recours, il appelle à l'aide son ami le plus dévoué, Lombard. Aidé de Burgess, un policier convaincu de l'innoncence d'Henderson, Lombard interroge tous ces potentiels témoins un par un pour faire innocenter son ami... Mais les morts se succèdent encore, et les témoins disparaissent un par un.
En faisant quelques recherches sur Irish après ma lecture, j'ai lu quelque part qu'il était considéré comme le premier auteur de romans à suspense... Je confirme ! Le livre se lit rapidement (un bon trajet en train donc, un peu plus de 200 pages) car le style de l'auteur est très fluide. Le compte-à-rebours est stressant, prenant. On se demande qui à fait le coup : cette fois, aucune certitude, et les idées que l'on peut avoir formulées sont toutes balayées par le retournement de situation final. Une lecture prenante donc, et d'autant plus plaisante qu'elle était imprévue !
Du coup, j'ai arpenté la gare d'un pas triste, m'imaginant déjà obligée de corriger des copies déprimantes, jusqu'à ce que je m'aperçoive que le cafetier du buffet de la gare proposait quelques livres à vendre. Et pas n'importe lesquels : des Brigade Mondaine, des OSS 117, la série des Mazo de La Roche... Heureux de voir quelqu'un s'approcher de son présentoir, le charmant monsieur me proposa d'en avoir deux pour le prix d'un : du coup, pour 1,50€, je repartis avec les deux seuls livres qui me semblaient dignes d'intérêt, qui sentaient le moins le renfermé et qui ne tombaient pas en miettes : Thérèse Raquin (dont je m'aperçus ensuite que je l'avais déjà) et Lady Fantôme de William Irish, que je ne connaissais que de très loin, sans l'avoir jamais lu.
Voici une jolie couverture, qui n'est évidemment pas la mienne...

"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle"
Plutôt que d'être divisée en chapitres, l'histoire est coupée en rubriques intitulées "Xème jour avant l'exécution" : les jours s'égrènent et le compte à rebours s'accélère.
L'histoire est simple : Scott Henderson passe la soirée avec une femme rencontrée dans un bar. Ils vont dîner ensemble et se rendent à l'opéra. Ils décident tous deux de ne pas révéler leur nom, ni de donner d'indications sur leurs vies personnelles puisqu'ils n'ont pas prévu de se revoir. En rentrant chez lui, Henderson a la désagréable surprise de constater que sa femme a été assassinée et que les policiers sont déjà sur place. On apprend que sa femme et lui se sont disputés avant son départ : il est à plus forte raison encore le premier suspect.
Henderson décide donc d'expliquer son alibi et raconte comment s'est passée sa soirée. Mais lorsque les policiers commencent leur enquête, personne ne se souvient de la femme en question ! Le barman, le chauffeur de taxi, le serveur du restaurant, le personnel de l'opéra, personne ne se souvient d'elle ! Pourtant, tous l'ont vue, servie, interpelée... Détail plus surprenant encore : elle portait un chapeau orange pour le moins voyant ! Mais non, elle semble n'avoir jamais existé... Et Henderson est condamné à être exécuté pour le meurtre de sa femme.
En dernier recours, il appelle à l'aide son ami le plus dévoué, Lombard. Aidé de Burgess, un policier convaincu de l'innoncence d'Henderson, Lombard interroge tous ces potentiels témoins un par un pour faire innocenter son ami... Mais les morts se succèdent encore, et les témoins disparaissent un par un.
En faisant quelques recherches sur Irish après ma lecture, j'ai lu quelque part qu'il était considéré comme le premier auteur de romans à suspense... Je confirme ! Le livre se lit rapidement (un bon trajet en train donc, un peu plus de 200 pages) car le style de l'auteur est très fluide. Le compte-à-rebours est stressant, prenant. On se demande qui à fait le coup : cette fois, aucune certitude, et les idées que l'on peut avoir formulées sont toutes balayées par le retournement de situation final. Une lecture prenante donc, et d'autant plus plaisante qu'elle était imprévue !