27 mars 2009
5
27
/03
/mars
/2009
15:01
C'est en lisant l'avis d'Edelwe (ici) que j'ai eu envie de lire cet ouvrage : honte à moi, je n'avais carrément jamais entendu parler d'Andrée Chedid... Rhooo... J'ai remédié à cette lacune parmi d'autres en empruntant Le Message, qui prenait la poussière dans les rayonnages du CDI...
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Marie et Steph sont amoureux, follement amoureux, depuis plusieurs années. Pourtant, la vie les a souvent séparés : ils connaissent comme tous les couples leur lot de disputes. Mais ce jour-là, Marie a rendez-vous avec Steph sur le pont : elle emporte avec elle la lettre qu'il lui a écrite en lui déclarant une flamme éternelle, et elle s'apprête à lui dire la même chose.
Mais dehors, c'est la guerre. Sur le chemin, Marie est atteinte d'une balle dans le dos. Si elle lutte d'abord contre la douleur qui gagne ses membres, elle finit par s'écrouler. Anton et Anya, deux octogénaires qui quittent la ville, s'arrêtent auprès d'elle. Marie a griffonné ces mots derrière la lettre : "Je t'aime. Je venais...". Anya sera la porteuse de ce message et se précipite à son tour vers le pont pour transmettre à temps le message.
J'ai été particulièrement touchée par le sujet du roman. La situation de Marie, qui agonise alors que son amoureux l'attend, m'a paru effroyablement triste. Je n'ai eu aucun mal à me mettre à sa place, et la dimension tragique de la scène m'a fait froid dans le dos, sans exagérer. On lutte avec Marie, pour l'aider à tenir, l'aider à espérer qu'Anya trouvera Steph, qu'il viendra la secourir...
En revanche, les incursions dans la vie passée d'Anton et Anya ou dans celles de Giorgio, le franc-tireur, m'ont plus gênée ; je les ai trouvées trop longues. Et on a fait mieux en matière de couverture.
Toutefois, c'est une belle découverte, même si on regrette qu'une si belle histoire soit contrariée par la guerre...