Petit moment d'émotion, sortez les mouchoirs : c'est en lisant la critique qu'a fait Lou de cet ouvrage tout riquiqui que j'ai eu envie de le lire, et c'est donc le premier livre que j'ai acheté grâce à des conseils bloggiens ! Merci Lou (qui me le rend bien sans le faire exprès puisque je viens de gagner une BD chez elle ! Mais c'est une autre histoire, nous en reparlerons !) !
"Bon, vas-y, dis-nous plutôt de quoi ça parle !"
Les dernières volontés du père de Lady Margaret ont été les suivantes : il lui a légué tout ses biens, disponibles à sa majorité ; mais puisqu'elle n'a que dix-huit ans, son père lui demande de passer les trois années à venir chez son oncle. Si Lady Margaret venait à mourir sans héritier(s), c'est lui qui hériterait de ses biens.
Avant d'en venir aux impressions qu'elle ressent quand elle arrive chez ce tonton qu'elle n'a jamais vu, Margaret nous raconte une vieille historie un peu louche, dans laquelle l'oncle a finalement été lavée de tout soupçon après une sombre affaire de meurtre chez lui... Hum.
L'accueil qu'on lui fait là-bas est très correct, quand même, mais elle ne tarde pas à s'apercevoir que son oncle et son cousin adoptent tous deux une attitude étrange à son égard. Elle se confie à sa jeune cousine qui l'aide et la soutient comme elle peut. Or, Lady Margaret refuse un jour la proposition de mariage que lui fait son cousin. Elle craint désormais pour sa vie, ayant compris qu'ils n'en veulent qu'à sa fortune...
Ce petit récit, très court, publié aux éditions des Mille et une nuits, se lit en quelques dizaines de minutes... Je n'ai pas été aussi charmée que Lou, car je n'ai rien trouvé d'original à ce livre. C'est du déjà-vu, et on en a connu des meilleurs. Malgré tout, j'ai quand même suivi l'aventure de Margaret jusqu'à la dernière ligne : c'est sur elle que repose toute l'histoire et certains passages m'ont bien plu. En revanche, je lui ai trouvé des réactions un peu étranges pour une jeune fille qui vit quasiment recluse et persécutée par les hommes qui l'entourent : la facilité avec laquelle elle se livre à la fin aux hommes de loi du village voisin m'a un peu surprise. Vous l'aurez compris, un récit court avec un charme un peu désuet et de bons côtés, mais rien qui ne le sorte du lot... En revanche, je suis persuadée que Le Fanu a fait mieux : je ne déclare pas forfait !
ici l'avis de Lou, bien plus séduite que moi !